À partir du
verset 15 d'Hébreux 4,
Paul nous fait découvrir Christ en tant que notre grand souverain
sacrificateur, alors qu'auparavant il nous L'avait fait connaître
comme Sauveur. Mais connaître Christ comme Sauveur n'est pas suffisant.
Nous avons également besoin de Le découvrir en tant que souverain
sacrificateur, parce que nous vivons encore dans un monde hostile et
pour y survivre, ce souverain sacrificateur nous est nécessaire à
nous, chrétiens, pour au moins trois raisons :
- Tant que nous serons des pécheurs, nous aurons besoin d'un
médiateur entre nous, pécheurs, et un Dieu saint. C'est ce que
précise le
verset 14 du chapitre 4 :
« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui
a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes
dans la foi que nous professons ». Nous avons un sacrificateur
qui comble le vide entre nous et Dieu.
- Dans nos luttes, en tant que chrétiens, nous avons besoin de
quelqu'un qui puisse avoir de la compassion pour nous dans nos
faiblesses et nos combats. Christ peut nous comprendre et c'est
ce que dit le
verset 15 :
« Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse
compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché ». La seule différence par rapport à nous, c'est qu'Il a été vainqueur. Ceci nous amène à la troisième raison.
- Nous avons besoin d'un souverain sacrificateur qui puisse nous aider et nous donner la force nécessaire au fur et à mesure que nous avançons dans notre vie chrétienne. En d'autres termes, contrairement aux sacrificateurs terrestres, Christ est capable de subvenir entièrement à tous nos besoins. C'est ce que Paul développe dans les versets 1 à 10 d'Hébreux 5 et ce sera le sujet de ce chapitre.
Dans les
quatre premiers versets d'Hébreux 5,
Paul décrit toutes les qualifications nécessaires pour être un
sacrificateur, et celles-ci s'appliquent à n'importe quel
sacrificateur. Il y a donc quatre qualifications nécessaires qu'un
homme doit avoir pour être un prêtre. Voici la première au
verset 1 :
« En effet, tout souverain sacrificateur pris du milieu des hommes est
établi pour les hommes dans le service de Dieu ». La première
qualification est donc celle-ci : un sacrificateur doit être un homme
qui représente tous les êtres humains.
Lorsque mon épouse et moi-même sommes devenus citoyens américains en
1975, à cette époque, les habitants du pays nous avaient montré que
même un citoyen américain non naturalisé pouvaient devenir président
des États-Unis. Cette loi a depuis été changée car un ennemi du pays
pouvait en devenir citoyen, entreprendre une campagne afin de devenir
président et ensuite profiter de sa position pour renverser le pays.
Un sacrificateur doit donc être quelqu'un qui fait partie de la race
humaine qui a besoin d'un rédempteur. Pourquoi? Parce qu'un
sacrificateur représente le peuple devant Dieu. Un prophète est une
personne qui représente Dieu devant le peuple, mais un sacrificateur
qui représente le peuple devant Dieu doit en faire partie.
Nous savons cette merveilleuse chose que Christ remplissait les deux
fonctions. Lorsqu'Il est venu dans ce monde, Il y est venu comme
prophète. Et lorsqu'Il est retourné dans les cieux, Il n'y est pas
retourné en tant que prophète, mais en tant que sacrificateur. Ainsi,
Christ est à la fois un prophète et un sacrificateur. Nous avons donc
un Représentant qui est assis à la droite de Dieu. Ceci est très
réconfortant pour nous!
La seconde qualification requise se trouve dans la deuxième partie du
verset 1.
Un sacrificateur doit offrir des sacrifices afin de remédier au
problème du péché. Lisons
Ésaie 59.1, 2 :
« Non, la main de l'Éternel n'est pas trop courte pour sauver, ni son
oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent
une séparation entre vous et votre Dieu; ce sont vos péchés qui vous
cachent sa face et l'empêchent de vous écouter. »
Le péché nous sépare de Dieu. Maintenant, sans effusion de sang, il ne
pouvait pas y avoir de pardon pour le péché (
Hébreux 9.22
). Sans le pardon du péché, il y aura toujours une barrière entre
l'homme pécheur et le Dieu saint, et un sacrificateur doit donc être
capable d'apporter des sacrifices à Dieu afin de supprimer cet
obstacle. Le problème ne vient pas de Dieu, mais de nous-mêmes. Le
péché nous sépare de Dieu.
Hébreux 5.1
dit qu'un sacrificateur doit « présenter des offrandes et des
sacrifices pour les péchés. »
La troisième qualification se trouve au
verset 2 :
« Il peut avoir de la compassion pour les ignorants et les égarés »
c'est-à-dire qu'Il doit être une personne qui « peut avoir de la
compassion pour les ignorants [ceux qui sont faibles] et les égarés
[ceux qui commettent des erreurs] ». Un sacrificateur doit être
capable d'avoir de la compassion pour les êtres humains faibles et
pécheurs. Le seul moyen d'y parvenir, c'est qu'il ait Lui-même revêtu
les faiblesses et la fragilité humaines. Souvenons-nous que Christ ne
peut pas être séparé de nous dans nos luttes, car Il les a vécues en
tant qu'homme.
Hébreux 2.17-18 :
« En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses
frères, afin qu'il soit un souverain sacrificateur miséricordieux et
fidèle ». Puisqu'Il a été conçu comme l'un d'entre nous, Il peut nous
comprendre.
Certains chrétiens n'ont jamais eu à lutter contre la drogue, par
conséquent ils considèrent ceux qui font face à ce genre de combat en
leur disant : « Je ne sais pas pourquoi vous avez de telles luttes, je
n'ai jamais eu le moindre problème ». S'ils se mettaient à leur place,
ils auraient les mêmes problèmes. Nous remercions Dieu que
Jésus-Christ était une personne comme nous et qu'Il ait été tenté en
toutes choses comme nous le sommes. Il comprend nos luttes. Nous ne
nous adressons pas à quelqu'un qui ne comprend pas. Il a de la
compassion, Il comprend nos faiblesses et nous remercions Dieu pour
cela. Je voudrais vous rappeler le
verset 16 d'Hébreux 4 :
« Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin
d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos
besoins ». Il n'a pas seulement de la compassion, mais Il peut
également nous aider.
Nous arrivons maintenant à la quatrième qualification du
sacrificateur. Premièrement, il doit être un homme qui représente tous
les hommes. Deuxièmement, il doit être capable d'offrir des sacrifices
pour nos péchés et, troisièmement, il doit avoir de la compassion pour
les êtres humains faibles et pécheurs. Le seul moyen pour Jésus d'y
parvenir, c'était de devenir l'un d'entre nous. La quatrième
compétence est un élément important que nous découvrons au
verset 4 d'Hébreux 5 :
« Nul ne s'attribue cette dignité, s'il n'est appelé de Dieu, comme le
fut Aaron ». Autrement dit, un sacrificateur devait être nommé par
Dieu. Il ne pouvait pas se désigner lui-même. Il ne pouvait pas non
plus faire campagne et dire : « S'il vous plaît, élisez-moi ». Voici
donc les quatre qualifications requises pour être sacrificateur et
généralement exigées pour n'importe quel sacrificateur.
Christ possédait toutes ces qualifications et elles étaient meilleures
que celles des sacrificateurs terrestres du Lévitique. En tant
qu'homme, Christ était l'un d'entre nous et, en tant que Dieu, Il
était un avec le Père. Son humanité est descendue jusqu'à notre
niveau. Sa divinité Le lie à Dieu et Il a ainsi comblé l'abîme entre
la terre et le ciel. Les sacrificateurs terrestres ne pouvaient pas
combler ce vide. C'est la raison pour laquelle ils devaient offrir des
sacrifices pour eux-mêmes. Mais Christ est à la fois Dieu et homme, et
Il a comblé ce vide entre nous et Dieu. Nous remercions notre Père
Céleste pour un tel sacrificateur. Aucun des sacrificateurs terrestres
n'avait cette compétence.
Paul ne classe pas les qualifications de la même manière. Il commence
ainsi : « Il doit être nommé par Dieu », et au
verset 5,
il dit : « Et Christ ne s'est pas non plus attribué la gloire de
devenir souverain sacrificateur ». En d'autres termes, Christ ne S'est
pas choisi Lui-même. Mais Il tient cette gloire de celui qui Lui a dit :
« Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui! » En langage courant,
le mot « engendré » signifie « créé ». Mais ce n'est pas le cas en
grec. Dans cette langue, il y a deux mots possibles : « monoganes »
qui signifie « quelqu'un de très spécial », « auquel on a confié une
mission spéciale »; et le second « monoganetos » qui signifie « je
t'ai engendré » dans le sens où nous le comprenons dans notre langue.
Dans le passage qui nous occupe, le sens est celui du premier mot :
« Je t'ai confié une mission spéciale », « je t'ai mis à part ». Le
verset 6
précise aussi : « Comme il dit encore ailleurs : Tu es sacrificateur
pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek ». C'est une citation du
Psaume 110, verset 4.
Dieu parlant à Christ dit : « Je t'ai désigné en tant que
sacrificateur pour toujours ». Le mot « toujours » a aussi besoin
d'être expliqué, il veut dire quelque chose qui n'a pas de fin mais ce
n'est pas la véritable signification de ce mot. Il en est de même avec
l'expression « feu éternel ». Aussi longtemps que nous aurons besoin
d'un sacrificateur, Jésus remplira cette mission. Le mot « toujours »
veut dire « aussi longtemps que ce sera nécessaire ». De même, le feu
brûle aussi longtemps qu'il y a quelque chose à brûler. Dès que tout
est consumé, il s'éteint. Lisons
Jude 7 :
«... que Sodome et Gomorrhe et les villes voisines, qui se livrèrent
comme eux à la débauche et à des vices contre nature, sont données en
exemple, subissant la peine d'un feu éternel ». Sodome et Gomorrhe ne
continuent pas de brûler aujourd'hui. Tout ce qu'il en reste, ce sont
des cendres que l'on a pu trouver en creusant à quatre mètres de
profondeur à cet endroit. Le terrain a été brûlé sur une grande
profondeur qui montre que cela a nécessité un feu intense.
Hébreux 5.6
déclare : « Dieu L'a nommé comme sacrificateur pour toujours ». Il ne
cessera pas Sa mission jusqu'à ce qu'Il nous ait défendus et ramenés
dans le royaume céleste. Quand cette tâche sera terminée et que nous
serons dans les cieux, nous n'aurons plus besoin d'un sacrificateur.
En fait, quand le temps de grâce sera terminé, nous n'en aurons plus
besoin parce que le verdict aura été prononcé. L'expression « pour
toujours » ne veut pas dire que Jésus sera un sacrificateur
éternellement. Lorsqu'Il reviendra, Il Se présentera en tant que Roi,
Conquérant et Souverain. Aussi longtemps que nous vivons dans ce monde
pécheur, nous avons besoin d'un sacrificateur qui n'abandonnera jamais
Sa mission. Il accomplira Ses fonctions jusqu'à ce qu'Il ait mis tous
Ses ennemis sous Son marchepied et nous ait entièrement défendus. Les
versets 7 et 8
décrivent les autres compétences du sacrificateur : « C'est lui qui,
dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec
larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver
de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété ». Quand Christ
était sur cette terre, Il priait pour obtenir la force. Priait-Il pour
obtenir la puissance de Dieu? Oui, quelquefois pendant toute une nuit.
Alors Il comprend ce que cela signifie de résister à la chair car Il a
lutté avec Dieu pendant toute la nuit. Par conséquent, ce
verset 7
ne s'applique pas seulement à Gethsémané, bien que ce soit l'événement
principal où Il a prié et transpiré de grosses gouttes de sang.
Versets 8 et 9 :
« Il a appris, bien qu'il soit Fils, l'obéissance par les choses qu'Il
a souffertes ». En tant qu'homme, Il a renoncé à Lui-même. Dieu ne Lui
a pas dit : « Tu es mon Fils, je vais t'épargner les combats de
l'humanité ». Non, voici ce qu'ont été Ses paroles : « Je veux que tu
sois l'un d'entre eux, que tu mènes le même combat et que tu les
comprennes. C'est pourquoi tu seras un souverain sacrificateur fidèle
et miséricordieux. »
Il y a une grande différence entre Jésus et nous. Il n'a jamais
abandonné; Il a toujours remporté la victoire. « Il a appris
l'obéissance par les choses qu'Il a souffertes ». Ses souffrances
étaient le combat qui se trouve dans le coeur de chaque croyant. Il y
a beaucoup de chrétiens qui pensent que lorsqu'ils se convertissent,
l'envie de pécher devrait disparaître. Et si cette attirance pour le
péché ne s'efface pas, ils commencent à se demander s'ils sont
convertis ou non.
Lisons
Éphésiens 2
où l'apôtre décrit l'être humain avant la conversion. Il décrit les
Éphésiens avant leur conversion à Jésus-Christ.
Verset 3 :
« Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions
autrefois selon les convoitises de notre chair [nous appartenions tous
à la race pécheresse], accomplissant les volontés de la chair et de
nos pensées ». Chez une personne inconvertie, il y a harmonie entre sa
nature humaine et ses pensées. Maintenant lisons
Galates 5.16 :
« Je dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les
désirs de la chair ». Et voyons également la dernière phrase de
Romains 7.25 :
« Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de
Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché. »
Quand une personne est convertie, la seule transformation qui se
produit en elle se situe au niveau de la pensée jamais dans sa nature.
Sa nature restera 100 % pécheresse jusqu'à son dernier jour. Il ne
s'est produit une transformation que dans les pensées. Auparavant,
celles-ci étaient en harmonie avec la chair. À présent, elles ont
littéralement fait « demi-tour » pour s'orienter vers Dieu. C'est ce
que signifie le mot « repentance ». Le mot grec « metanoia » veut dire
une transformation de la pensée. Un chrétien a maintenant un esprit
qui veut servir Dieu et une chair qui veut servir Satan. L'esprit
converti peut-il conquérir la chair? Non, il ne peut que la défier.
Pour cette raison, certaines personnes, dotées d'une forte volonté,
ont quelquefois davantage de succès au niveau de la puissance de cette
volonté et parviennent par exemple à cesser de fumer. Il existe
effectivement des gens dans le monde qui arrêtent de fumer simplement
par la force de leur volonté. Il est possible de défier la chair par
cette force. Mais c'est très dur, et cela suscite bien des maux de
tête.
La solution de l'Évangile n'est pas la puissance de la volonté, mais
consiste seulement à nous reposer en Dieu et à Le laisser guider nos
pensées. Le combat se situe entre le Saint-Esprit et la chair, et
c'est là que vous remportez la victoire.
Romains 8.2
déclare : « La loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de
la loi du péché et de la mort. »
Il y a donc deux forces. L'Esprit de Dieu et la chair. Le Saint-Esprit
peut-il conquérir notre chair pécheresse? Oui, mais le « champ de
bataille » se situe dans l'esprit de l'homme. La chair dit à l'esprit :
« Je veux faire ceci ». Et l'esprit dit « Non ». Laquelle de ces deux
suggestions la personne va-t-elle écouter? C'est pourquoi nous devons
nous reposer en Dieu et mettre notre volonté de Son côté. Quand le
Saint-Esprit dit « Non », il exprime un refus à la chair. Celle-ci est
ainsi privée de ce qu'elle voulait. Et si la chair est frustrée de ce
qu'elle désire, elle souffre.
C'est ce que Paul explique. Il dit que Christ a souffert dans la chair
pour nous. Quand notre Sauveur obéissait, Il le faisait contre la
volonté de notre chair. Lisons
1 Pierre 4.1 :
« Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi
armez-vous de la même pensée [d'un esprit totalement dépendant de
Dieu]. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché ».
Par conséquent, dans ce monde il n'y a pas de victoire sur le péché
sans souffrance. Ne demandez pas à Dieu : « S'il te plaît, transforme
ma nature parce que je ne veux pas souffrir ». Cela se réalisera lors
de la seconde venue de Christ quand nos natures corruptibles revêtiront
l'incorruptibilité. C'est ainsi que dans les cieux nous ne souffrirons
pas et que nous vivrons dans la justice. Dieu nous donne la victoire
en maîtrisant la chair, mais pas en la transformant. Voici les paroles
que Jésus-Christ dit à Nicodème, dans
Jean 3.6 :
« Ce qui est né de la chair est [toujours] chair », vous ne pouvez pas
la changer. Mais plus vous contemplerez Christ, plus vous parviendrez
dans l'esprit et non dans la chair, à Le servir et à vivre pour Lui.
La nature pécheresse restera inchangée jusqu'au retour de Christ.
Galates 5.24 :
« Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions
et ses désirs ». La réponse de Dieu aux problèmes de la chair est la
croix.
Romains 13.14 :
« Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la
chair pour en satisfaire les convoitises ». La chair ne change pas
mais Christ peut la soumettre.
Dans
Hébreux 2,
nous lisons quelques textes montrant que Christ est devenu parfait à
travers la souffrance.
Verset 10 :
« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes
choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à
la perfection par les souffrances le Prince de leur salut ». Nous
aurons toujours à souffrir, tant que nous aurons cette chair
pécheresse. Le
verset 18
dit également : « Car, du fait qu'il a souffert lui-même et ayant été
tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés ». Remarquez qu'Il a
souffert en étant tenté, parce qu'Il disait « Non ». Et
Hébreux 5.8
ajoute : « Il a appris, bien qu'il soit Fils, l'obéissance par les
choses qu'il a souffertes ». Christ a souffert tout au long de Sa vie.
Il S'est vraiment mis à notre place.
À présent voyons les
versets 9 et 10 d'Hébreux 5 :
« Après avoir été élevé à la perfection, il est devenu pour tous ceux
qui lui obéissent l'auteur [la source] d'un salut éternel, Dieu
l'ayant déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek ».
Ce que Paul nous dit ici, c'est que le seul sacrificateur qui a été
rendu parfait était Christ. Par Son oeuvre et Sa mort, Christ est le
seul Homme qualifié pour être la source de notre salut. Aucun
sacrificateur dans le sanctuaire terrestre n'y est parvenu, seul
Christ a rempli cette mission.
C'est la différence entre l'ordre de Melchisédek et les sacrificateurs
lévites. Christ est parfait et par conséquent éternel. Les autres
étaient imparfaits et temporels. Certains d'entre vous essaient de me
rejoindre, mais lorsqu'ils ne peuvent pas me trouver au bureau ou à la
maison, ils disent : « Où est-il? » Ce n'est pas le cas avec Christ.
Il est disponible 24 heures sur 24, aussi longtemps qu'un chrétien a
besoin d'un sacrificateur, et ceci jusqu'à la fin du temps de grâce.
Puis Il Se lèvera et enlèvera Sa robe de sacrificateur parce que Son
oeuvre sera terminée. Nous avons donc un sacrificateur parfait et
éternel.
Pourquoi sommes-nous inquiets? Pourquoi sommes-nous découragés alors
que nous avons un tel sacrificateur? Approchons-nous de Lui avec
assurance. N'oublions pas qu'Il est assis à la droite de Dieu et nous
représente. Nous pouvons faire face aux épreuves, aux combats de la
vie. Il est un sacrificateur qui peut avoir de la compassion et Il est
évidemment capable d'aider ceux qui sont faibles. Quand nous
commettons des erreurs, Il est là pour nous pardonner, nous relever et
nous encourager à continuer. Nous avons encore des batailles à
remporter, c'est pour cela que nous avons un tel sacrificateur et j'en
remercie Dieu!
Ainsi Christ est notre Sauveur et Il est également notre
Sacrificateur. Il y a deux étapes dans Son oeuvre salvatrice. Il nous
a sauvés, et Il n'est pas monté aux cieux tant que Son oeuvre n'était
pas terminée. Puis Il a commencé Son ministère céleste et Il
n'arrêtera pas tant que celui-ci ne sera pas achevé. Et l'oeuvre
achevée de Christ, en tant que Sacrificateur et Sauveur, est
symbolisée par le Sabbat. Par conséquent, lorsque nous observons le
Sabbat, nous nous reposons en un Sauveur parfait qui est aussi un
Sacrificateur parfait. Et tout ceci provient du Dieu que nous avons.
Soyons-Lui reconnaissants de pouvoir affronter la vie avec ses
épreuves et ses difficultés comme personne d'autre, parce que les
chrétiens bénéficient d'une espérance qui peut leur donner une paix
telle que le monde ne pourra jamais leur donner. N'oublions jamais que
nous avons un Sacrificateur!