LES RELATIONS CHRÉTIENNES
1 Lorsqu'un frère (ou une soeur) est scrupuleux à l'excès et donc faible dans la foi, s'il
vous plaît, ne mettez pas en doute sa conversion, mais acceptez-le comme un chrétien.
2 Car nous avons tous une expérience différente (que nous soyons Juifs ou Gentils) et par
conséquent, nous ne voyons pas tous les choses de la même façon quand il s'agit de la
croissance chrétienne. Ainsi un croyant peut avoir l'impression qu'il est correct de
manger n'importe quoi tandis qu'un autre, aux croyances moins bien affermies, mangera
seulement des légumes.
3 Le chrétien qui pense qu'il peut manger n'importe quoi ne doit pas regarder avec
arrogance celui qui ne pense pas comme lui. De même, celui qui ne mange pas certaines
choses ne doit pas condamner son frère qui le fait. Après tout, tous les deux sont égaux et
acceptés comme tels devant Dieu.
SE JUGER L'UN L'AUTRE
4 Lorsque nous en arrivons aux choses non fondamentales, aucun chrétien n'a le droit de
juger la façon de voir d'un autre chrétien, tout comme personne ne peut se permettre de
passer des commentaires sur le serviteur d'un autre homme. Après tout, chaque serviteur
ne répond qu'à son propre patron et c'est lui qui décide de ce qui est acceptable ou ne
l'est pas dans son comportement. En tant que chrétiens, Christ est notre Seigneur et Maître,
et chaque croyant a des comptes à Lui rendre.
5 Par exemple, un chrétien d'origine juive peut être pointilleux par rapport à
l'observation des fêtes de l'Ancien Testament tandis qu'un autre, un Gentil, ne fera aucune
distinction entre les jours de fête et les autres jours. Chaque croyant doit décider
honnêtement ce qui est bien dans ces zones grises de la vie chrétienne.
6 Le croyant Juif qui pense devoir continuer à observer les jours de fête, le fait sur
la base d'un engagement profond envers Dieu. De même, le croyant Gentil qui pense que les
jours de fête ne sont plus valides, le fait selon sa conviction sincère que le Seigneur
n'exige plus que les croyants les gardent. Tous les deux sont honnêtes dans leurs
convictions, mais aucun des deux ne doit imposer sa façon de voir à l'autre. La même
règle s'applique lorsqu'il s'agit de l'alimentation; il est possible que les croyants
soient en désaccord sur ce qu'il convient de manger; néanmoins, chaque croyant doit
manger pour plaire au Seigneur.
7 Car être un vrai chrétien signifie renoncer à soi-même et mener une vie qui plaît à
Dieu en toutes choses. (
1 Co 10:31-33 )
8 Le véritable christianisme requiert de chaque croyant qu'il se soumette à la formule de
l'évangile : « Non pas moi, mais Christ » (
Ga 2:20
), même si cela implique de perdre la vie en cours
de route. En d'autres mots, qu'il vive ou qu'il meure, un vrai chrétien se soumettra
totalement à la volonté de Dieu.
9 La croix de Christ exige de nous cette attitude puisque Christ nous a rachetés par Sa
mort et Sa résurrection, afin que nous puissions Lui appartenir entièrement, dans la vie
comme dans la mort.
10 Considérant toutes ces choses, les chrétiens n'ont pas le droit de se juger l'un
l'autre. Ce droit appartient à Dieu seul et nous comparaîtrons tous devant Lui pour être
jugés, chacun devant rendre compte pour lui-même.
11 Voici comment Dieu nous l'a présenté dans l'Ancien Testament : « En tant que souverain
Seigneur, je jugerai chaque personne selon la vérité dont elle aura été convaincue. Tous
confesseront finalement que moi, le Seigneur, j 'ai été juste et honnête dans toutes mes
voies. » (
Es 45:23 ).
12 Ayant ceci à l'esprit, que tous soient conscients du fait que chacun aura un jour à
rendre compte à Dieu personnellement.
VIVRE LES UNS POUR LES AUTRES
13 Ainsi donc, ne continuons plus à juger les accomplissements des autres, mais
assurons-nous plutôt que notre propre comportement ne viendra d'aucune manière faire
obstacle au progrès spirituel d'un autre croyant ou, pire encore, causer sa chute
spirituelle.
14 Je sais et je suis convaincu par Christ qu'il n'y a aucun mérite dans le manger ou le
boire; mais si quelqu'un est convaincu que manger certains aliments déshonore Dieu, qu'il
s'en abstienne.
15 De plus, si le fait de manger certains aliments particuliers affecte votre frère dans
la foi, abstenez-vous en, par amour chrétien, spécialement si cela affecte sa foi.
16 En d'autres mots, ne laissez pas des aliments discutables devenir un motif de
querelle dans l'église.
17 Après tout, le royaume de Dieu ne se préoccupe pas d'abord de nourriture mais de
justice, de paix et de joie dans le Saint-Esprit.
18 Gardez ces objectifs bien en vue et vous mènerez une vie réellement chrétienne, faisant
non seulement plaisir à Dieu mais aussi à vos frères croyants.
19 Dirigeons donc nos vies de façon telle qu'elles contribuent à la paix et l'harmonie
dans l'église et à la croissance spirituelle des croyants.
20 Car les questions qui touchent les aliments consacrés sont en réalité une chose
personnelle et ne doivent pas affecter votre relation les uns envers les autres, ni la
cause de Dieu. En conséquence, que chaque chrétien mange avec une conscience pure devant
Dieu.
21 Ce que je dis, c'est qu'il n'est pas bon de manger des aliments ou de prendre des
breuvages qui sont susceptibles de causer d'une manière ou d'une autre la chute,
l'indignation ou le doute de votre frère croyant dans son cheminement chrétien.
22 Prétendez-vous posséder la vraie foi, celle qui agit par amour (
Ga 5:6
)? Alors montrez-le par
un comportement chrétien. Car heureuse est la personne dont la vie est exempte de toute
culpabilité.
23 Lorsqu'un chrétien se sent coupable dans sa conscience en rapport avec ce qu'il mange
ou fait, c'est la preuve qu'il agit de manière incompatible avec les principes de sa foi et
il est juste qu'il se sente coupable. Car tout ce qui n'est pas fait en harmonie avec la
foi est en réalité péché.