« Jésus, prenant la parole, leur parla de nouveau en paraboles, et il
dit : Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces
pour son fils. Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient
invités aux noces; mais ils ne voulurent pas venir. Il envoya encore
d'autres serviteurs, en disant : Dites aux conviés: Voici, j'ai
préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes grasses sont tués, tout
est prêt, venez aux noces. Mais, sans s'inquiéter de l'invitation, ils
s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic; et les
autres se saisirent des serviteurs, les outragèrent et les tuèrent.
Le roi fut irrité; il envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et
brûla leur ville. Alors il dit à ses serviteurs : Les noces sont
prêtes; mais les conviés n'en étaient pas dignes. Allez donc dans les
carrefours, et appelez aux noces tous ceux que vous trouverez. Ces
serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent tous ceux qu'ils
trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces fut pleine de
convives. Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut
là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. Il lui dit: Mon
ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces? Cet homme
eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les
pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y
aura des pleurs et des grincements de dents. Car il y a beaucoup
d'appelés, mais peu d'élus. »
Jésus se trouvait dans le temple, prêchant et enseignant en paraboles.
Celle que vous venez de lire est justement l'une d'entre elle. Dans
Matthieu 21.45-46,
nous découvrons quels sont les interlocuteurs de Jésus au
chapitre 22 :
« Après avoir entendu ses paraboles, les
principaux sacrificateurs et les pharisiens comprirent que c'était
d'eux que Jésus parlait, et ils cherchaient à se saisir de lui; mais
ils craignaient la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète.
Voilà donc à qui s'adressait la parabole du festin des noces. Non
seulement cette parabole est importante, mais elle couvre également
une très longue période de temps qui commence avec le peuple juif et
nous amène jusqu'à la fin des temps. Elle inclut donc toute
l'humanité, Juifs et Gentils. Nous l'appellerons « la fête du mariage
royal ».
En parcourant notre Bible, nous nous apercevons très fréquemment, et
spécialement dans le livre de l'Apocalypse, que la seconde venue du
Christ et l'établissement de Son royaume font souvent référence à une
grande fête de mariage. Prenons un exemple :
Apocalypse 19.6-8.
Notez combien la seconde venue de Christ et le grand rassemblement
des saints correspondent à la grande fête de mariage de l'Agneau.
« Et j'entendis comme une voix d'une foule nombreuse, comme un bruit de
grosses eaux, et comme un bruit de forts tonnerres, disant : Alléluia!
Car le Seigneur notre Dieu tout-puissant est entré dans son règne.
Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire;
car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée,
et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car
le fin lin, ce sont les oeuvres justes des saints. » Cette description
est identique à celle faite par Jésus dans
Matthieu 22.
Dans cette parabole, la préoccupation principale de Christ est mise en
relief par la réponse de l'homme à l'invitation au mariage. L'analyse
du texte, nous permet de le diviser en trois parties, ou trois stades :
Tout d'abord, du
verset 2 à 7 :
Christ fait une offre spécifique aux grands prêtres, aux pharisiens
ainsi qu'aux personnes sous leurs ordres.
Matthieu 22.2 :
« Le royaume des cieux est semblable à un roi qui fit des noces pour
son fils. » Nous savons que « le fils » représente Jésus-Christ.
Verset 3 :
« Il envoya ses serviteurs appeler ceux qui étaient invités aux noces. »
Rappelez-vous que l'invitation a été donnée il y a déjà
un certain temps. Cependant, la coutume orientate, toujours en
vigueur actuellement, particulièrement lorsqu'un mariage royal a
lieu, veut que le responsable des préparatifs des noces envoie ses
serviteurs afin de rappeler aux conviés de bien vouloir assister à
cette fête de mariage.
Au
verset 3,
nous apprenons qu'il envoya chercher les invités.
Malheureusement, personne ne vint. Le roi était cependant patient et
indulgent; il restait encore un peu de temps; ainsi au
verset 4, nous
trouvons le mot « encore ».
Verset 4 :
« Il envoya encore d'autres serviteurs, en disant : Dites aux
conviés : Voici, j'ai préparé mon festin; mes boeufs et mes bêtes
grasses sont tués, tout est prêt, venez aux noces. »
Cette première
partie fait référence aux Juifs. Pendant 1500 ans, Dieu leur avait
promis que le Messie viendrait et qu'Il établirait Son noyaume. Ce fut
le message que Jésus prêcha lorsqu'Il vint : Le royaume de Dieu est
l'aboutissement.
Au
verset 5,
nous voyons qu'ils traitèrent l'invitation, le Messie,
l'Évangile, à la légère :
« ils s'en allèrent, celui-ci à son champ, celui-là à son trafic;
et les autres (c'est-à-dire la dernière
génération des juifs avant la venue du Messie), se saisirent des
serviteurs, les outragèrent et les tuèrent. »
Au
verset 7
nous apprenons la triste nouvelle : « Le roi fut irrité; il
envoya ses troupes, fit périr ces meurtriers, et brûla leur ville. »
Bien sur, vivant 2000 ans plus tard, nous savons qu'il s'agit là de
faits historiques exacts pour les Juifs en tant que nation. En 78
l'armée de Titus détruisit Jérusalem et les gens furent dispersés.
Rappelez-vous : ce n'est pas Dieu qui les rejeta, mais bien eux qui
rejetèrent le Messie.
Cependant, le mariage ne fut pas annulé pour autant. En effet, dans la
deuxième partie du texte, c'est-à-dire du
verset 8-10, il nous est
dit que le roi envoya ses serviteurs disant :
« Les noces sont prêtes; mais les conviés n'en étaient pas dignes. »
Ils n'en étaient pas
dignes, non par le fait même, mais parce que délibérément,
volontairement, d'une manière persistence, ils répondirent : nous ne
voulons pas de ton don, de ton mariage, de ton invitation, nous ne
voulons pas aller à la fête. Ils se rendirent indignes eux-mêmes, par
leur rejet.
À partir de ce moment, l'Évangile fut pour le monde des Gentils.
Verset 9-10 :
« Allez donc dans les carrefours, et appelez aux noces tous ceux que
vous trouverez. Ces serviteurs allèrent dans les chemins, rassemblèrent
tous ceux qu'ils trouvèrent, méchants et bons, et la salle des noces
fut pleine de convives. » Le noi invite toutes
les personnes qu'il pouvait trouver dans la rue, qu'elles soient
bonnes ou méchantes. Ainsi, la salle fut remplie d'invités : les
méchants de même que les bons. Le roi ne veut pas faire de distinction
entre les deux categories. Alons il prépare un vêtement de noces pour
tous.
En Angleterre, dens les écoles élémentaires et les lycées, les enfants
portent des uniformes. Je sais que vous ne voyez pas cela d'un bon
oeil; cependant, il y a un point positif : vous ne pouvez pas
distinguer les enfants provenant de families riches de ceux de
families pauvres. Tous portent les mêmes uniformes fournis par l'école;
le gouvernement s'occupe des fournitures, exactement comme pour le
vêtement de noces.
Lorsque nous nous tenons devant Dieu, il n'y a aucune distinction
indiquant notre provenance. La « chose » qui nous qualifie est le
vêtement de noces.
L'autre jour, deux jeunes filles discutaient d'un groupe de filles qui
apparemment semblaient provenir de familles assez aisées, car toutes
étaient habillées à la dernière mode. Beaucoup de jeunes se joignaient
à elles. Ces deux jeunes filles se plaignaient de cette distinction de
classe. S'il y avait eu des uniformes, le problème n'aurait pas
existé. Lorsque vous allez au festin des noces, le seul vêtement
acceptable devant le roi est celui qu'il fournit.
Nous arrivons maintenant à la troisième partie de notre parabole.
Voyez-vous, cette parabole englobe trois catégories de personnes.
Tout d'abord, le groupe de ceux qui, volontairement, délibérément et
de manière persistante disent : nous ne voulons pas venir au festin des
noces. J'imagine que cela ne s'applique à aucun de nous ici présent,
car le fait d'être ici est la pneuve même que nous avons accepté
l'invitation.
Les deux autres groupes ont réellement accepté l'invitation : Tout
deux rejoignent l'Église, acceptent le don de l'invitation pour le
festin des noces. Mais il y a une différence, car nous lisons au
verset 11 :
« Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut
là un homme qui n'avait pas revêtu un habit de noces. »
Cet homme accepta l'invitation, mais il vint au festin des noces
selon sa propre convenance.
Verset 12 :
« Il lui dit: Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un
habit de noces? Cet homme eut la bouche fermée. »
Pourquoi eut-il
la bouche fermée? Parce qu'il ne pouvait pas dire au roi : « Me
voici, cependant, tous les habits de noces ont été utilisés et il n'en
reste plus pour moi. » car le roi a préparé un habit de noces
spécialement pour chaque invité, même pour ceux qui ont refusé de
venir. Il n'y avait donc aucune raison à ne pas porter l'habit si ce
n'est son propre refus délibéré de le revêtir.
Que représente donc l'habit de noces? L'ancien et le nouveau Testament
sont très clairs à ce sujet l'habit de noces correspond à la justice de
Dieu accomplie et préparée pour nous en Jésus-Christ. Dans le livre
« Les paraboles de Jésus » Ellen White décrit cet habit de noces comme
étant un vêtement confectionné au ciel sur les métiers à tisser
célestes sans aucun expédient humain. Tout vient de Dieu.
Prenons un texte de l'Ancien Testament que Jésus avait très
certainement en tête lorsqu'Il donna cette parabole.
Ésaie 61.10 :
« Je me réjouirai en l'Éternel, Mon âme sera ravie d'allégresse en mon
Dieu; Car il m'a revêtu des vêtements du salut, Il m'a couvert du
manteau de la délivrance, Comme le fiancé s'orne d'un diadème, Comme la
fiancée se pare de ses joyaux. » Dieu nous a vêtus de la justice de
Son fils.
Nous trouvons de nombreuses références dens le livre de l'Apocalypse.
En voici quelques-unes :
Chapitre 3 verset 5 :
« Celui qui vaincra sera revêtu ainsi de vêtements blancs. »
Chapitre 7 verset 9 :
« Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule. Ils
se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes
blanches, et des palmes dans leurs mains. »
Chapitre 19 verset 8 :
« Il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. »
Personnellement, je me sens concerné par ceux qui ont accepté
l'invitation mais ne portent pas l'habit de noces. Maintenant, voilà
la question que l'on se pose habituellement : Est-ce que cet habit de
noces, que nous savons être la justice de Christ, correspond à Sa
justice imputée ou Sa justice impartie? Lorsque vous posez cette
question, vous montrez que vous n'avez pas compris la vérité : « Christ
notre justice », car les deux sont inséparables. La justice imputée
et impartie sont intimement liées, l'une ne va pas sans l'autre, vous
ne pouvez pas diviser Christ en deux, même s'il est vrai qu'il s'agit
de deux choses distinctes, différentes. Elles sant inséparables. Dieu
ne donne pas un peu de justice imputée et un peu de justice impartie.
Elles se trouvent ensemble dans un seul « envoi » : Jésus-Christ.
Laissez-moi vous montrer la différence : La justice qui nous qualifie
pour le ciel est la justice imputée de Christ, car dens cette justice,
nous sommes parfaits en ce qui concerne notre nature nous avons été
rachetés, en ce qui concerne notre caractère, sur le plan juridique;
en terme de justice nous nous tenons parfaits.
Colossiens 2.10 dit :
« Nous sommes complets en lui. » Mais la preuve que nous portons
réellement cet habit, c'est la justice impartie de Christ; et ceci est
en cours, c'est progressif.
« Le roi entra », à quoi cela se réfère-t-il? Beaucoup d'érudits sont
d'accord pour dire qu'il s'agit là du jugement, de l'examen minutieux
de la vie des saints. Nous appelons cela « le jugement investigatif ».
Lors de ce jugement, Dieu va nous sonder. Il est très important pour
nous de nous rendre compte de ce qui nous qualifiera pour le ciel : la
robe de mariage. Nos oeuvres, qui sont bien sur la justice de Christ
reproduite en nous, sont la démonstration que nous avons revêtu la
justice imputée de Christ. En d'autres termes, il doit y avoir une
preuve visible, tangible, que nous avons mis la robe. Il est vrai que
la justice impartie de Christ n'est pas ce qui nous qualifie pour le
ciel, mais c'est l'évidence que nous portons la justice imputée de
Christ. Dans le jugement investigatif, la grande question sera, non
pas de savoir si nous avons été bons ou mauvais mais si, dans notre
vie Chrétienne, nous avons reflété ce que naus avons reçu. En
d'autres mots, portons-nous l'habit de noces? Ou est-ce simplement une
idée que nous nous faisons?
Reprenons notre texte : Lorsque les serviteurs s'en vont, aux
versets 8
et suivants, afin d'inviter les gens, il y a deux groupes de personnes
qui acceptent l'invitation. Ils sont décrits au
verset 10 comme étant
bons et méchants. Maintenant, Christ se contredit-Il Lui-même? Car à
la question : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie
éternelle? »
(
Matthieu 19)
Jésus répondit : Pourquoi m'interroges-tu sur ce qui est bon?
« Aucun n'est bon si ce n'est Dieu. »
S'il n'y a aucun bon, comment Jésus, au
chapitre 22
peut-Il dire que
les bons et les méchants furent invités? Si vous lisez
Romains 3 où
Paul cite l'Ancien Testament d'une manière très claire : Il n'y a aucun
juste, aucun n'est bon. Qui sont alors ces bonnes personnes? Ce sont
les personnes ayant confiance dans leur propre justice. L'habit de
noces qu'ils souhaitent porter n'est pas la justice de Christ mais
leur propre justice. Voilà où se situe le problème. Ils pensent être
suffisamment bons pour le ciel. Dans le sermon sur la montagne, Jésus
dit au
chapitre 7.21 :
Beaucoup me diront en ces jours : n'ai-je pas
accompli beaucoup de merveilleuses oeuvres en ton nom? N'ai-je point
chassé des démons par ton nom? N'ai-je point prophétisé en ton nom?
Et Jésus répondra : Je ne t'ai jamais connu.
La justice nous qualifiant pour le ciel est la justice de Christ.
Qu'elle soit imputée au impartie, il s'agit toujours de la justice de
Christ et non de la nôtre. Lorsque j'accepte l'invitation pour venir
au festin des noces, la seule qualification est de savoir si je porte
la justice de Christ. Si vous faites partie du groupe des méchants,
il n'y a pas de problème, parce que les méchants qui sont pauvres
en esprit, reconnaissent qu'ils sont pécheurs et acceptent l'habit de
noces les bras ouverts en disant : Dieu merci, non seulement pour
l'invitation, mais aussi de retirer nos haillons et de nous donner la
merveilleuse robe blanche.
Le problème c'est que nous qui avons quelques succès dans notre
travail chrétien, tendons à dépendre de ce succès pour notre
qualification. Voyons combien cela naus coûte lorsque Dieu nous dit :
Je veux retirer tes haillons et te donner le vêtement de Mon Fils.
Cela devient d'autant plus difficile si nous avons eu des succès par
notre justice personnelle. Dans
Philippiens 3.46
nous avons l'exemple
d'un homme qui eut de nombneuses réussites dans sa vie religieuse. Son
nom était Saul. Il se décrit lui-même avant sa conversion :
Premièrement, j'ai été circoncis le huitième jour; deuxièmement, de la
race d'Israël, Hébreux né d'Hébreux, mais pas seulement cela :
troisièmement, quant à la loi, Pharisien; j'avais un tel zèle pour la
loi que j'appartenais à ce groupe de personnes que l'on appelle les
pharisiens, ayant une gnande réputation dans ce domaine. Enfin,
concernant le zèle pour Dieu, et pour Sa mission, j'ai même persécuté
l'Église chrétienne (pensant faire une faveur à Dieu). Pour ce qui est
de la justice de la loi, je suis irréprochable. Paul avait
confectionné son propre vêtement qu'il pensait adéquat pour le festin
des noces. Mais un jour, il fut invité au festin des noces et on lui
offrit le vêtement de Jésus-Christ.
Au
verset 7, nous lisons :
« Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées
comme une perte, à cause de Christ. »
Avez-vous reconnu ici la formule « Pas moi, mais Christ ». Que cela
nous soit imputé ou imparti, c'est Christ qui doit être vu en nous.
« Je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je
regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la
connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à
tout. » Paul était prêt a abandonner son magnifique vêtement qu'il
avait confectionné lui-même. « Je les regarde comme de la boue, afin
de gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle
qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en
Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi. »
Portez-vous ce vêtement mes amis? Ou dépendez-vous de quelques actes
accomplis par vos soins avec succès afin de gagner le ciel?
Nous vivons à l'époque correspondent à la fin de cette parabole. Nous
vivons les jours ou le Roi attend les invités; Il scrute chacun de
nous et ne regarde qu'une chose : non pas de savoir combien vous êtes
bon, mais combien Jésus est visible en vous. « Christ en nous. » dit
Paul, est « l'espérance de la gloire ». Jésus vient car notre vêtement
est un hallion.
Ésaie 64.5
nous dit que notre justice est un
haillon : « ...Et toute notre justice est comme un vêtement souillé. »
Zacharie 3,
nous lisons que, le grand prêtre repnésentant ainsi le
peuple, se tenant devant Dieu, est habillé de vêtements sales. Le
Seigneur dit au
verset 4 :
« Otez-lui les vêtements sales!... et ils
lui mirent des vêtements » nouveaux et purs, qui sont la Justice de
Christ.
Lorsque nous acceptons cette justice, ce n'est pas pour recouvrir nos
haillons. Jésus enlève nos haillons et les remplace par Sa justice.
C'est pourquoi ce n'est « pas moi, mais Christ ». Je suis crucifié
avec Christ, mais si je vis ce n'est plus moi qui vis, Christ doit
vivre en moi. La plus grande évidence que nous puissions apporter au
monde, preuve que nous portons le vêtement de noces, est de refléter
Christ en nous. Tous les jours, nous devons dire : Pas moi, mais
Christ.
Que se passera-t-il si nous nous présentons devant le Roi, sans
l'habit de noces?
Verset 13 :
« Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains,
et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et
des grincements de dents. » Le
sort de cet homme représente le sort des personnes qui acceptèrent
l'invitation, mais qui ne voulurent point aller jusqu'au bout ni
accepter l'habit.
Je sauhaiterais clore avec le
verset 14,
car il est source de
confusion pour beaucoup : « Car il y a beaucoup d'appelés, mais peu
d'élus. » Si vous regardez cette situation par la foi (en prenant
comme critère de valeur la foi), nous avons l'impression que Dieu
appelle un bon nombre de gens, puis qu'Il dit : Voyons, je vais
choisir un tel, un tel... Mes amis, l'Ancien Testament n'enseigne pas
que Dieu choisit quelques-uns pour être sauvé et d'autres pour être
perdu. C'est du calvinisme, ce n'est pas l'Écriture. Combien de
personnes Dieu a-t-Il choisies pour être sauvées? Il aima le monde
entier.
Les trois groupes mentionnés dens cette parabole, ont été choisis par
Dieu pour le festin des noces. Quelle est donc la signification de ce
verset : « Beaucoup sont appelés, mais peu sont choisis. » Le mot
« choisis » est à la forme passive. Ainsi, il s'agit des gens qui, après
avoir eté appelés, ont fait leur choix. Dieu n'effectue pas de choix,
les personnes elles-mêmes le font. Dieu a envoyé l'invitation à tous :
Juifs et Gentils.
Quelle mission Jesus donna-b-li aux disciples? AIlez partout dens ie
monde et prêchez l'Evangile.
Quelle mission Dieu nous donna-t-Il? Qu'est-ce que Jésus prophétisa
dans
Matthieu 24.14? « Cette
bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier... »
Quel est le message des trois anges?
Apocalypse 14.6 :
« L'ange tenant l'Évangile dans la main volait au milieu du ciel
afin de l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute
tribu, à toute langue, et à tout peuple. »
Dieu a appelé chaque homme au salut. Cependent vous fenez partie du
groupe de gens jouissant du festin des noces, si vous avez accepté
l'invitation à Ses conditions : Porter la robe qu'il nous a donnée.
À certains mariages, notamment dens certeins pays d'Europe, vous êtes
tenus de montrer votre carte d'invitation, preuve que vous avez bien
été invité. Lorsque vous viendrez au festin des noces, la chose que
Dieu cherchera sera Son Fils Jésus-Christ. Êtes-vous revêtu de
Jésus-Christ?
Galates 3.27
dit : « Vous tous, qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu
Christ. » Qu'en est-il de vous?
Je n'ai pas dit : revêtu pour couvrir les péchés; car Christ ne fut
jamais donné pour les couvrir, mais pour les ôter et les remplacer par
Sa justice.
Ma prière pour vous, est que lorsque vous accepterez l'invitation,
vous viendrez à Dieu, non pas avec votre justice, mais avec la Sienne.
Vous direz à Dieu : Je viens; merci pour l'invitation au festin des
noces; j'ai aussi choisi de porter la robe que tu as préparée pour
moi à travers ton fils Jésus-Christ. Que chacun de nous soit trouvé
vêtu ainsi, au moment où nos vies seront examinées; Dieu nous dira :
« Viens, hérite de Mon royaume préparé pour toi depuis la fondation du
monde. » Je souhaite voir chacun de vous là-bas. Ce festin des noces
est vraiment spécial. Vous avez certainement assisté à de nombreuses
fêtes de mariage; la plupant du temps, il y a de bons gâteaux. Mais à
celui-ci, il y aura plus que cela : il s'agira d'une fête permanente où
chacun aura sa place.
Si vous ne portez pas cette robe de noces, cela sera impossible. Je
prie afin que seule, la Justice de Christ imputée et impartie soit
trouvée en nous. Personnellement, je veux que le monde ne voie que
Christ en moi. Car je ne suis rien qu'un hallion. Je prie afin que cela
soit également votre désir, au nom de Jésus.
Amen.