« Que vous en semble? Un homme avait deux fils; et, s'adressant au
premier, il dit : Mon enfant, va travailler aujourd'hui dans ma vigne.
Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla.
S'adressant à l'autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit :
Je veux bien, seigneur. Et il n'alla pas. Lequel des deux a fait la
volonté du père? Ils répondirent : Le premier. Et Jésus leur dit :
Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous
devanceront dans le royaume de Dieu. Car Jean est venu à vous dans la
voie de la justice, et vous n'avez pas cru en lui. Mais les publicains
et les prostituées ont cru en lui; et vous, qui avez vu cela, vous ne
vous êtes pas ensuite repentis pour croire en lui. »
Le passage que vous venez de lire est une parabole donnée par
Jésus-Christ durant la dernière semaine qu'il passait sur terre avant
Sa crucifixion. Le jour précédent, il avait purifié le temple.
Souvenez-vous qu'il renversa les tables des changeurs d'argent. Les
chefs des prêtres, les anciens, les chefs du temple l'appelèrent et le
questionnèrent au sujet de Son autorité. Considérons le dialogue qui
eut lieu, car ii s'agit du contexte dans lequel Jésus donna Sa
parabole.
Relisez
Matthieu 21:23-27
en vous rappelant qu'il s'agit du jour
suivant la purification du temple.
« Jésus se rendit dans le temple, et, pendant qu'il enseignait, les
principaux sacrificateurs et les anciens du peuple vinrent lui dire :
Par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t'a donné cette
autorité? »
En d'autres termes, qui t'a donné le droit de faire ce que tu
fais?
Jésus aurait pu dire : Je détiens cette autorité de mon Père; mais ce ne
fut pas Sa réponse.
C'était la dernière semaine de Son ministère terrestre. Il voulait
accorder aux chefs religieux une chance supplémentaire de se repentir.
Il se tourna vers eux et dit :
« Je vous adresserai aussi une question; et, si vous m'y répondez,
je vous dirai par quelle autorité je fais ces choses. »
Remarquez bien cette approche.
Voici la question que Jesus leur posa :
« Le baptême de Jean, d'où venait-il? »
Le baptême de Jean était un baptême de repentance. En
Actes 19, Paul
demande à un groupe de croyants s'ils ont reçu le Saint-Esprit. Ils
répondent qu'ils n'en ont pas même entendu parler. Paul leur demande
alors de quel baptême ils ont été baptisés. Ce à quoi ils répondent :
Nous avons été baptisés du baptême de Jean, un baptême de
repentance.
La question de Jésus est la suivante :« D'où venait le baptême de Jean,
du ciel ou des hommes? » Jean baptisait-il par l'autorité de Dieu ou
était-ce un baptême basé sur l'autorité humaine? S'était-il lui-même
désigné comme prophète ou bien était-il un prophète de Dieu? Voilà la
question fondamentale.
« Mais ils raisonnèrent ainsi entre eux; Si nous répondons: Du ciel, il
nous dira : Pourquoi donc n'avez-vous pas cru en lui? »
Jésus ne leur laissait
aucune échappatoire. S'ils admettaient que Jean-Baptiste était
prophète de Dieu, ils auraient dû croire en lui. Or, Jean étant venu
prêcher que Jésus était le Messie, ils se trouvaient confrontés à un
problème.
Une autre difficulté apparaît au
verset 26
« Et si nous répondons : Des hommes, nous avons à craindre la foule,
car tous tiennent Jean pour un prophète. »
Quelque soit l'alternative choisie, il y avait un problème, à moins de
se repentir et d'accepter Christ. Tant qu'ils le rejetaient, la
question subsistait de savoir si Jésus était de Dieu ou des hommes.
Que répondirent-ils?
Verset 27 :
« Alors ils répondirent à Jésus: Nous ne savons. »
ou, plus près du texte : Nous ne te le dirons pas. Ils refusaient
de répondre. « Et il leur dit à son tour : Moi non plus, je ne vous
dirai pas par quelle autorité je fais ces choses. »
C'est dans ce contexte que Jésus se tourna vers les chefs du Judaïsme,
disant : « Que vous en semble? »
Adressée aux anciens, aux principaux sacrificateurs, cette parabole
mentionne tout d'abord un homme ayant deux fils. Ce père leur
demande d'aller travailler dans sa vigne. Il est clair que le père
représente Dieu. Mais qui represente le premier fils? Celui qui dit :
Je ne veux pas et qui, ensuite, se repent et y va.
On obtient la réponse en considérant la dernière partie du
verset 31 :
« Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous
devanceront dans le royaume de Dieu. »
Le premier fils qui, tout
d'abord, répondit « Non », mais qui, ensuite, alla travailler et se
repentit, représente ces personnes méprisées par les chefs religieux,
considérées comme des pécheurs non qualifiés pour le ciel.
Qu'est-il dit du deuxième fils auquel fut adressée la même demande.
« S'adressant à l'autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit :
Je veux bien, seigneur. Et il n'alla pas. »
Its representent les chefs religieux comme nous le lisons au
verset 32
« ...vous, qui avez vu cela, vous ne vous êtes pas ensuite repentis
ensuite pour croire en lui. »
Quel est le fond du problème dans cette parabole?
Tout d'abord, soyons au clair sur la déclaration de Jésus :
(
verset 32)
« Car Jean est venu à vous dans la voie de la justice. »
Rappelons-nous également sa question :
« Le baptême de Jean, d'où venait-il? du ciel, ou des hommes? »
Il s'agit alors de comprendre ce que veut
dire :
« Jean est venu à vous dans la voie de la justice. »
On peut interpréter cette déclaration de deux manières différentes,
toutes deux justes.
On peut signifier par là que Jean est venu montrer Jésus-Christ,
unique source de justice pour le salut. Cela peut aussi vouloir dire
que Jean suivait lui-même la voie de la justice, en contradiction avec
Christ, dans l'esprit des Juifs. Jean était un conformiste. Il
observait toutes les règles de l'église juive. Les Juifs ne pouvaient
pas l'accuser de ne pas jeûner ou de ne pas respecter le Sabbat. Par
contre, ils pouvaient accuser Christ et Ses disciples de ne pas le
faire. Ils renouvelèrent quatre fois ces accusations.
Ainsi, quelque soit la manière de considérer les choses, Jean
représentait la justice :
- En dirigeant nos regards vers la justice qui est en
Jésus-Christ.
- Par ses propres performances, en étant lui-même juste. Ce qui
voulait dire : « Vous n'avez aucune raison de rejeter Jean. Si vous
l'aviez accepté, vous m'auriez accepté aussi. »
C'était là le dernier appel de Jésus aux chefs qui Le rejetaient.
Pourquoi agissaient-ils ainsi?
Premièrement par orgueil : Ils ne voulaient pas admettre qu'ils
avaient tort.
Deuxièmement, par propre justice, ils ne voulaient pas s'associer aux
publicains et aux prostituées.
Cette parabole traite des conséquences du probleme dont l'origine
remonte au début de l'humanité et restera irrésolu jusqu'à la fin
des temps. C'est la propre justice de l'homme, ennemie de la justice
de Christ.
Ce conflit commença il y a très longtemps, au moment de la chute
d'Adam. Quand il pécha pour la première fois et découvrit sa nudité,
il tenta de se couvrir lui-même avec des feuilles de figuier. Mais
Dieu dut le recouvrir de peaux de bête, car les feuilles séchèrent et
tombèrent.
L'étape suivante se passa avec Abel et Caïn. Tous deux offrirent un
sacrifice, mais l'un le fit selon la volonté de Dieu, l'autre selon
sa propre volonté. Comment réagit Caïn? Il tua son frère Abel.
Cette controverse est toujours celle de notre époque. C'est ce que
Christ s'efforce de mettre en évidence.
Le premier fils représente les pécheurs qui reconnaissent leur état.
Lorsqu'ils découvrent l'Évangile, ils se repentent et acceptent le
don, car ils ont conscience de leur incapacité à obéir aux exigences
de Dieu. Ils sont pécheurs.
Dans
Matthieu 11.20,
nous trouvons la même illustration concemant les
chefs religieux et les anciens d'église. Le contexte est le même :
c'est le message de Jean-Baptiste.
Dans les versets précédents, Christ fait l'éloge de Jean. Puis, au
verset 20, il fait des reproches
aux villes où ses oeuvres puissantes
ont été manifestées et qui ne se sont pas repenties.
« Malheur à toi, Chorazin! malheur à toi, Bethsaïda! car, si les
miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans
Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu'elles se seraient repenties,
en prenant le sac et la cendre. »
Notez que Tyr et Sidon étaient peuplées de Gentils que les
Juifs regardaient comme des chiens, des pécheurs. Souvenez-vous que
Jésus se rendit dans cette région pour guérir la fille d'une femme
cananéenne.
(
Matthieu 15)
Jésus dit :
« Ce que je vous ai montré aurait suffi pour amener Tyr et
Sidon à la repentance. » En d'autres termes, la plus grande preuve que
Jésus était bien le Messie, ce sont ses oeuvres. Dans
Jean 14, verset 8,
Philippe demande à Christ : « Seigneur, montre-nous le Père et cela
nous suffit. » Jésus répond : Si vous M'aviez vu, vous auriez vu le
Père. Ce qui signifie : les oeuvres que Je fais ne viennent pas de
Moi, mais Il s'agit des oeuvres de Mon Père.
Les oeuvres de Jésus sont des oeuvres qu'aucun homme ne pouvait
accomplir. Il s'agit d'oeuvres surnaturelles. Elles sont la preuve
que Dieu était dans cet homme.
Ainsi, Jésus dit :
« C'est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, Tyr et Sidon
seront traitées moins rigoureusement que vous. »
Et encore :
« Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu'au ciel? Non. Tu seras
abaissée jusqu'au séjour des morts; car, si les miracles qui ont été
faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle
subsisterait encore aujourd'hui. C'est pourquoi je vous le dis : au
jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement
que toi. »
Jésus démontra aux Juifs qu'Il était le Messie en leur donnant de plus
grandes évidences qu'aux Gentils. Tyr et Sidon ne reçurent pas les
preuves dont bénéficiaient les Juifs. Malgré cela, les anciens
refusèrent d'accepter Christ en tant que Sauveur.
Voici d'autres passages de l'Écriture qui rappèllent la même idée.
Matthieu 7.21 :
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans
le royaume des cieux. »
Ces anciens, ces Juifs, étaient connus pour agir en paroles,
exactement comme le deuxième fils :
« Oui, Seigneur, j'irai et travaillerai aujourd'hui dans ta vigne. »
Il était hypocrite. Il n'avait pas l'intention de faire ce qu'il
disait. Ses paroles, prononcées superficiellement, n'avaient pour but
que de plaire à son père. Sa réponse ne provenait pas du coeur.
C'est un problème que nous rencontrons constamment. Que chacun
considère cette parabole et se l'applique personnellement. Car Jésus
pose la question : « Lequel des deux a fait la volonté de son père? »
Celui qui répondit affirmativement mais ne se rendit pas dans la
vigne ou bien celui dont la réponse fut négative, mais qui ensuite se
repentit et y alla?
Vous connaissez la réponse.
Mettons en évidence un fait concernant le deuxième fils. Il est tout
d'abord hypocrite. C'est le type du légaliste.
Lorsque Dieu donna Sa loi aux Israélites, que dirent-ils? « Tout ce
que tu dis, nous le feront. » Et le jour suivant, ils adoraient un veau
d'or. Or, Dieu n'aime pas les gens qui n'offrent un service qu'en
paroles et non en actes. En
Matthieu 15.7,8 et 9
nous trouvans une citation d'Ésaïe :
« Ce peuple m'honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.
C'est en vain qu'ils m'honorent, en enseignant des préceptes qui
sont des commandements d'hommes. » Et Jésus avait
attribué cette prophetie à Ses contemporains.
Larsque Dieu donna Sa loi, Il savait très bien que l'homme ne peut pas
l'observer, car la chair est incapable d'observer la loi de Dieu. Mais
les Juifs n'en étaient pas conscients et promirent : « Nous ferons
tout ce que l'Éternel a dit. » Dans la mise en pratique, ils échouèrent.
II leur restait deux possibilités :
- Admettre leur échec, se repentir et avouer. Mais ils ne le firent
pas et choisirent la seconde solution :
- Réduire les commandements de Dieu a de simples commandements
humains qu'ils seraient capables de respecter. Ils observaient ces
règles en s'abusant eux-mêmes, s'imaginant qu'ils accomplissaient
ainsi la votonté de Dieu. Il n'en était rien; ils refusaient de se
reconnaître pécheurs.
Voici une de ces lois humaines : Il leur était interdit, le Sabbat, de
parcourir plus de 1,2 km. Mais s'ils voulaient aller plus loin pour
voir un ami, ils agissaient par ruse. Au bout de 1,2 km, ils
s'arrêtaient, mangeaient et buvaient, puis repartaient pour la même
distance. S'il était nécessaire, ils faisaient halte encore une fois,
en frappant à une porte et en disant : « Voulez-vous me donner un verre
d'eau? » Ils n'en buvaient qu'une gorgée et continuaient la route
encore pour 1,2 km.
C'est paurquoi Jésus les dénonce : « Hypocrites! Vous vous leurrez
vous-mêmes! »
À plusieurs reprises, nous avons mentionné la formule par excellence
de l'Évangile : « Pas moi, mais Christ ». La partie la plus difficile à
admettre est la première, car l'égo est tellement ancré dans le coeur
de l'homme! Admettre qu'il n'y a rien de bon en soi est très
difficile.
J'ai récemment pris part à une discussion sur la définition du péché.
Deux positions se faisaient face. Ceux qui étaient en face de moi
disaient que le péché est simptement un choix. Je crois
personnellement que lorsque le temps de grâce sera terminé, Dieu aura
un peuple qui ne péchera plus sciemment. Je posais alors une question :
Lorsque nous atteindrons cet état serons-nous encore des pécheurs
ayant besoin de la grâce ou bien serons-nous sans péché parce que nous
ne choisirons plus la voie du péché? La Bible est claire à ce
sujet.
Lors d'une Conférence Générale, un jeune revivatiste vint me trouver
et me dit : « Avez-vous écouté la série de cassettes que j'ai
enregistrée intitutée : Sans péché mais Sauveur sympathisant? » J'avais
entendu parler de cela mais je ne l'avais pas écoutée. Il m'en offrit
une série et je fus très impressionné en les écoutant, bien que je ne
sois pas d'accord avec sa conclusion. La plus grande partie de son
message est extrait des écrits d'Ellen White. Il accumule les
citations prouvant que nous sommes pécheurs, par nature.
Mais n'oublions pas ceci : Je ne suis pas pécheur parce que je choisis
de pécher; mais je choisis de pécher parce que je suis pécheur. Je ne
suis pas pécheur parce que je commets des péchés, mais je commets des
péchés parce que je suis un pécheur.
Voyons ceci sous un angle différent : Chacun de nous est pécheur à
100%, des pieds à la tête, sauvé par grâce. Mais cela ne veut pas dire
que nous le soyons dans tous nos actes. Personne ne l'est. Mais Si
l'opportunité se présente, si les circonstances sont réunies, je suis à
même de commettre chacun des péchés commis dans ce monde. Si nous ne
l'avans pas fait, c'est par la grâce de Dieu.
Nous devons remercier Dieu d'avoir mis des restrictions au péché quand
Adam pécha; sinon, le monde se serait auto-détruit depuis
longtemps.
Si je me considère comme un pécheur, quelle va être mon attitude
envers les autres, ceux que je vois pécher? Je ne vais pas les
condamner mais dire : Voilà le chemin dans lequel je me dirigerais sans
la grâce de Dieu. Si je suis un légaliste et pense que je ne commets
pas les mêmes péchés qu'eux, je les regarderai de haut... C'est
exactement de cette manière qu'agissaient les pharisiens. Ils
méprisaient les prostituées et les publicains. Quand Jésus mangeait
avec des pécheurs, ils murmuraient : « Regarde, il mange avec des gens
de mauvaise vie, il se lie avec eux, tandis que nous, nous sommes
justes.
Voilà la raison pour laquelle ces soi-disant justes ne se repentaient
pas, ils n'en ressentaient pas le besoin. Mais Jésus disait d'eux :
leur justice ne les emmènera pas au ciel.
Le
psaume 15
pose la question : Qui pourra vivre en la présence de
Dieu? La réponse est celle-ci : « Ceux qui pratiquent la justice. »,
qui sont irréprochables. Or, combien d'entre nous sont irréprochables?
Lisons ators le texte complètement : ils sont irréprochables dans leur
coeur.
It ne parle pas des performances mais du coeur.
Un légaliste est quelqu'un qui obéit à Dieu extérieurement, mais son
coeur est éloigne de Lui.
C'est ce que dit Jésus : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son
coeur est éloigné de moi. » Lorsque les publicains et les prostituées
entendirent Jean-Baptiste, ils se repentirent, se reconnaissant
pécheurs. Lorsque Ninive prit conscience de son péché, elle se
repentit car elle ne pouvait nier ce fait.
Bien que le choix de l'homme de
Romains 7, soit de pratiquer la
justice, il découvre qu'il en est incapable à cause du péché demeurant
en lui.
Il s'écrie donc : « Misérable que je suis! Qui me délivrera de ce
corps de péché? » Il nous est rapporte dans la lettre à Laodicée que ce
peuple, la dernière génération, dit : « Nous sommes riches, nos biens
s'accroissent, nous n'avons besoin de rien; nous ne savons pas que
nous sommes malheureux, misérables, pauvres, aveugles et nus. »
Si nous voulions reconnaître que nous sommes des pécheurs sauvés par
grâce, de grands changements auraient lieu dans l'église. Nous
n'aurions pas l'esprit critique envers les autres, car nous sommes
faits de la même « pâte ». Si d'une même pomme, vous plantez deux
pommiers, deux graines de la même provenance, mais les mettez dans
deux terrains différents, à l'un vous donnez beaucoup de fumier et
beaucoup d'eau, à l'autre rien, le résultat sera différent. Le premier
produira de gros fruits juteux, le second des petits fruits
maignichons. Cela provient de l'environnement et non parce qu'ils
étaient différents au commencement. De même, nous sommes pécheurs
extérieunement, dans nos actes, en fonction de notre environnement.
Mais à la base, nous sommes semblables; aucun de nous n'est meilleur
que l'autne. Nous sommes pécheurs à 100%.
Lorsque Jean exhorta à la repentance, les anciens et les prêtres ne
virent aucune raison de se repentir. L'invense se produisit chez les
publicains et les prostituées. Christ les supplie; il s'agit de saisir
cette ultime occasion.
Dans cette parabole il y a un mot très important : c'est le mot
aujourd'hui. Le père ne dit pas simplement : s'il te plaît, va et
travaille dans ma vigne. De la part de Jésus, cela voulait dire : « Je
suis sur le point d'être crucifié, de quitter cette terre. Ne rejetez
pas le message de Jean-Baptiste. Il est venu montrer la voie de la
justice. Repentez-vous; travaillez aujourd'hui. » Ce mot indique
l'urgence de la situation.
Qu'en est-il aujourd'hui? Croyez-vous que la fin est proche?
Croyez-vous que nous sommes en train de vivre la dernière scène de
l'histoire de ce monde? Dieu nous demande : « Voulez-vous aller
aujourd'hui donner aux autres la bonne nouvelle du salut? » Seuls iront
ceux dont le coeur aura aimé la bonne nouvelle, se seront repentis et
rendu compte qu'ils sont pécheurs à 100%, sauvés par grâce. Les
légalistes diront : « Oui, nous irons travailter. », mais rien ne
suivra.
Ce problème est toujours d'actualité. Nous sommes nés légalistes, car
l'être humain veut toujours gagner sa place au ciel. Je n'ai pas à vous
enseigner le légalisme. Vous le connaissez bien; les mauvaises herbes
poussent toutes seules.
Quand nous habitions en Idaho, ma fille avait un cheval dont l'enclos
était rempli de magnolias. Quand nous quittâmes ce lieu, je lui dis :
« Nous devrions peut-être emmener un peu de magnolias et ensuite, nous
en achèterons sur place. Mais parmi tes magnolias que nous emmenâmes
il y avait une mauvaise herbe comportant des epines acérées. Deux ans
et demi plus tard, je m'aperçus que cette mauvaise herbe avait tout
envahi. Elle s'était re-semée toute seule. Ainsi j'avais emmené
quelque chose de mauvais sans le voir.
Chers amis, je remercie Dieu de ce que l'Évangile signifie que Jésus
est Lui-même le cheinin de la justice. Ma part est de me repentir et
de remercier Dieu de sauver un pécheur comme moi. Avec Paul, je peux
dire : « C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue
que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs dont
je suis le premier. »
(
1 Timothee 1.15)
Puissions-nous changer d'attitude les uns envers les autres, ne plus
regarder les autres de haut car chacun est pécheur. Que l'apportunité
se présente et nous accomplirions les mêmes actes que Hitler et Amin
Dada. Je demande à Dieu, qu'au contraire, qu'au contraire, nous
devenions comme les prostituées.
Je peux imaginer les anciens et les prêtres au jour du jugement disant :
« C'est injuste, n'avons-nous pas chassé les démons par ta foi?
N'avons-nous pas fait des oeuvres magnifiques par ta foi? Et Dieu
répondra : Je ne vous ai jamais connu.)
(
Matthieu 7.22-23)
Mes amis, nos oeuvres doivent être le résuttat de la justification par
la foi.
Savez-vous que Dieu utitisa ces publicains et ces prostituées repentis
pour bouleverser le monde après l'ascension de Jésus? Ce sont eux qui
allèrent prêcher l'Évangile dans le monde parce que leurs coeurs
avaient été transformés par l'amaur de Dieu. Ils se reconnaissaient
pécheurs et sauvés par grâce.
PRIÈRE
Seigneur, alde-moi à me mettre aujourd'hui au travail dans Ta vigne,
selon Ta volonté. Que je ne tombe pas dans le piège de la propre
justice, regardant avec un mépris souvent inconscient et inavoué les
« Publicains » et les gens de mauvaise vie. À Tes yeux, ils ont tout
autant de valeur que moi. Donne-moi, Seigneur, un véritable esprit de
discernement.