« Quelqu'un dit à Jésus, du milieu de la foule : Maître, dis à mon
frère de partager avec moi notre héritage. Jésus lui répondit : O
homme, qui m'a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages?
Puis il leur dit : Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie
d'un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l'abondance.
Et il leur dit cette parabole : Les terres d'un homme riche avaient
beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je?
car je n'ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que
je ferai : j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y
amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et je dirai à mon âme :
Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années;
repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé!
cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé,
pour qui cela sera-t-il? Il en est ainsi de celui qui amasse des
trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu. »
Une des dernières lettres que Paul écrivit fut adressée au jeune
Timothée. Lisons quelques versets en guise d'introduction : « Sache
que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les
hommes seront égoïstes, amis de l'argent, fanfarons, hautains,
blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux. »
(
2 Timothée 3.1-2).
Cette parabole du riche insensé contient des leçons très importantes
pour nous qui vivons dans les derniers temps. Car nous vivons
premièrement dans un pays capitaliste, deuxièmement à une époque où
le matérialisme est devenu le dieu de l'humanité. Par conséquent, il
est important de bien saisir la pensée de Jésus.
Tout d'abord, regardons le contexte Jésus enseignait la foule. Il
exposait des vérités essentielles concernant le royaume de Dieu, et
les soins providentiels du Père, parlant du danger de rejeter
l'Évangile et le Saint-Esprit, ainsi que notre réponse à Son
invitation. Tout à coup, alors qu'Il parlait, un jeune homme leva la
main afin de prendre la parole :
Verset 13 :
« Maître, dis à mon frère de partager avec moi notre héritage. »
Vous remarquerez que la requête était complètement hors
contexte. De toute évidence, cet homme n'était pas venu pour écouter
Jésus, mais pour se servir de Lui à dessein. De même aujourd'hui, vous
avez des personnes qui viennent à l'église pour des raisons
diverses.
Quel était le problème?
Pour comprendre la demande de ce jeune homme, imprégnons-nous de la
culture juive. Selon la tradition, le partage de l'héritage n'avait
rien de comparable avec notre époque. Les biens étaient uniquement
attribués aux fils, et les filles bénéficiaient de ceux de leurs maris.
Dans l'hypothèse ou il y avait deux fils, ce qui semble être le cas de
la parabole, les deux frères n'héritaient pas à part égale. Selon
Deutéronome 21.15-17,
l'héritage était partagé en trois parts : le
premier fils, l'aîné, obtenait toujours une double part.
Le jeune homme n'appréciait pas cette politique car il se trouvait
être le plus jeune des deux! Je pense qu'il aurait été d'accord à 100%
s'il avait été l'aîné.
Jésus avait déjà acquis la réputation d'être un non-conformiste. Il
avait déjà attaqué certaines lois traditionnelles de la religion
juive. Ainsi, conscient de la réputation de Jésus-Christ, le jeune
homme pensa qu'il pourrait utiliser Jésus pour appuyer ses arguments
en faveur de ce qu'il considérait être juste l'héritage à part
égale.
Notez la réaction de Jésus :
verset 14 :
« Qui m'a établi pour être votre juge, ou pour faire vos partages? »
Après cela, Il se tourna vers la
foule, faisant ressortir une leçon.
Verset 15 :
« Gardez-vous avec soin de toute avarice; car la vie d'un homme
ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l'abondance. »
La cupidité est un des problèmes majeurs de l'humanité.
Les ayant avertis, Il leur donna une parabole. « Soyez sur vos gardes
contre l'avidité de toute sorte pour deux raisons : la possession des
valeurs matérielles n'est pas tout. La richesse ne vous apporte pas la
vie ou la joie.
Ayant ceci à l'esprit, prenez les
versets 16 à 20 :
« Les terres d'un homme riche avaient
beaucoup rapporté. Et il raisonnait en lui-même, disant : Que ferai-je?
car je n'ai pas de place pour serrer ma récolte. Voici, dit-il, ce que
je ferai : j'abattrai mes greniers, j'en bâtirai de plus grands, j'y
amasserai toute ma récolte et tous mes biens; et je dirai à mon âme :
Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour plusieurs années;
repose-toi, mange, bois, et réjouis-toi. Mais Dieu lui dit : Insensé!
cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu as préparé,
pour qui cela sera-t-il? Il en est ainsi de celui qui amasse des
trésors pour lui-même, et qui n'est pas riche pour Dieu. »
Il s'agit d'un homme, de toute évidence un fermier, ayant un grand
succès dans son travail.
Alors que nous lisons la parabole, trois problèmes apparaissent chez
le jeune homme :
Il ne pensait qu'à lui-même. Aucun plan n'était établi pour Dieu, ni
pour ses amis. Nous trouverons six fois le pronom personnel « je », et
cinq fois les adjectifs possessifs « ma », « mes », « mon ».
(
versets 17 à 19)
À cette époque la sécurité sociale n'existait pas. Pourtant, cet homme
sentait qu'il avait tout ce qu'il voulait jusqu'au jour de sa
mort.
Cependant, Dieu lui dit, au
verset 20 :
« Mais Dieu lui dit : Insensé! cette nuit même ton âme te sera
redemandée; et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il? »
Voila le plus gros problème qu'affronte la race humaine : l'égo. Nous
sommes tous nés égocentriques.
Le quatrième chapitre du livre de Jacques,
verset 13, fait très bien
ressortir ce problème, lorsqu'il parle d'un groupe de personnes dont
la mentalité est identique : « À vous maintenant, qui dites :
Aujourd'hui ou demain nous irons dans telle ou telle ville, nous
y passerons une année, nous y ferons des affaires et nous réaliserons un
gain! » Voici un groupe de personnes pensant qu'ils vont gagner de
l'argent.
Verset 14,
nous avons la réponse de Dieu à ce type de personnes :
« Vous qui ne savez pas ce que votre vie sera demain! Vous êtes une
vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. »
Rappelez-vous qu'au Moyen-Orient, il ne pleut pas beaucoup. Mais
chaque matin, il y a une sorte de brume qui plane au-dessus du sol à
cause de l'immense changement de température entre le jour et la
nuit. Aussitôt que le soleil se lève, la vapeur disparaît. Voilà ce à
quoi Jacques fait allusion. Notre vie est comme une vapeur
apparaissant pour un peu de temps et qui ensuite disparaît.
Cette semaine, nous avons appris la mort tragique d'un couple très
pieux qui m'avait hébergé lors d'un colloque entre pasteurs à ma
première venue dans la ville de Walla Walla en 1982. J'avais oublié
leur nom jusqu'à ce que ma femme me rappelle ces bons souvenirs. Ils
étaient tous deux plus jeunes que moi. Leur vie a été anéantie en un
instant.
Voyez-vous, nos vies sont comme une vapeur. Je remercie Dieu qu'ils
soient morts en Christ, c'est l'espérance merveilleuse que nous avons.
Christ nous met en garde centre le danger de permettre à l'argent, au
matérialisme, de prendre la place de notre confiance, de notre
richesse en Jésus-Christ.
Jacques poursuit au
verset 15
« Vous devriez dire, au contraire : Si Dieu le veut, nous vivrons,
et nous ferons ceci ou cela. » En d'autres mots, nous devrions
toujours placer Dieu à la tête de nos
plans. Dieu n'est pas contre le fait que nous établissions des plans.
Il nous a donné le privilège du choix. Mais nous ne devrions jamais
faire des plans sans Lui.
Verset 16 :
« Mais maintenant vous vous glorifiez dans votre présomption.
lleuses. Toute gloire de ce genre est mauvaise. » Dieu ne fait
aucune objection à ce que vous deveniez riche. Simplement, Il nous
avertit : Quiconque ne met pas Dieu dans ses plans, quiconque
recherche la richesse sans Lui, finira d'une manière inconvenante.
Reprenons notre parabole dans
Luc 12.
Le jeune homme pensait pouvoir atteindre le bonheur indépendamment de
Dieu, jouir de la vie ainsi que des gains matériels acquis par ses
propres efforts. Il égalait les bénédictions matérielles avec le vrai
bonheur. Il pensait que les richesses pourraient suffire à lui
procurer tout ce qu'il souhaitait.
Je dois vous dire qu'il n'en est pas ainsi. Au cours de ma vie j'ai
été amené à vivre dans deux pays considérés comme étant les plus
riches du monde : les U.S.A. et la Suède. Le niveau de vie y est très
élevé.
Lors d'un Séminaire à Portland, je fus invité dans un restaurant assez
chic par un ami qui était missionnaire avec nous en Éthiopie. La table
voisine était occupée par une famille suédoise, en visite aux
État-Unis. Ils dialoguaient librement, sans soupçonner un instant que
le pasteur africain que je suis comprenait le suédois, comparant le
matérialisme des deux pays, sur ce qu'il est possible d'acquérir ici et
là : « Ce pays n'est pas aussi formidable que le nôtre. »
« Oui, mais ils ont des choses que nous n'avons pas. » Et pourtant,
savez-vous que le taux de suicides le plus élevé du monde se trouve
justement dans ces deux pays? Vous rendez-vous compte que les problèmes
sociaux de ces deux pays sont plus importants que n'importe où ailleurs
dans le monde précisément parce que l'argent n'apporte pas le bonheur,
mais bien au contraire des problèmes?
Une femme africaine disait à mon épouse : « Quand je quitte ma maison,
je ne ferme même pas la porte. Pourquoi? Parce qu'il n'y a rien à
voler! Vous, les gens d'Outre-mer, vous êtes dans l'obligation de
fermer votre porte à double tour, vous devez posséder un chien de
garde. Votre vie doit être abominable! » Elle avait raison. Plus vous
possédez, plus vous avez matière à vous faire du souci.
Chers amis, je vais vous donner un texte démontrant une fois de plus
que le matérialisme n'apporte pas le bonheur. Il s'agit de l'apôtre
Paul conseillant le jeune Timothée :
1 Timothée 6.9 :
« Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation,
dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux
qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. »
Nous trouverons la même idée développée par Jésus dans notre parabole
sous un angle différent. Paul emploie des mots très forts. Cependant,
il n'est pas en train de dire qu'il ne faut pas devenir riche; il
s'agit plutôt d'un avertissement. Attention, vous qui souhaitez devenir
riche : les richesses sont un pièges de Satan. Il explique plus
amplement sa pensée au verset suivant.
Verset 10 :
« Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux. »
S'il vous plaît, notez bien, Paul ne dit pas que « l'argent » est la
racine de tous les maux, mais « l'amour de l'argent ».
Verset 10 suite :
« Et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi,
et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments. »
Nous pouvons diviser les chrétiens en deux groupes : les Arminiens et
les Calvinistes.
Pour les Calvinistes, Dieu vous a choisi pour être sauvé, Il vous est
donc impossible d'être perdu. Nous trouverons, dans cette doctrine de
prédestination l'idée de « une fois sauvé, toujours sauvé ».
Les Arminiens enseignent qu'il est possible pour un croyant de déchoir
de sa foi.
Il y a deux extrêmes qu'il faut éviter
- L'extrême Calviniste : si vous avez accepté Christ vous êtes
sauvé, et donc vous ne pouvez être perdu. C'est anti-biblique.
- L'extrême Arminienne : Chaque fois que vous commettez une faute, vous
n'êtes plus justifié. La Bible n'enseigne cela nulle part. Par contre
étant justifié par la foi, il est possible de perdre cette
justification par incrédulité de notre part. L'incrédulité est notre
volonté délibérée de tourner le dos à Dieu.
De nombreuses manières, Satan arrive à nous faire agir ainsi, la
persécution en est une.
Il utilise deux autres procédés dont nous devons également
prendre conscience :
- Premièrement, la perversion de l'Évangile.
Parlant aux Galates devenus chrétiens, Paul disait :
« Quiconque passe
de la justification par la foi à la justification par les oeuvres de la
loi est déchu de la grâce, et Christ n'a plus de valeur. »
(
Galates 5.4)
- Deuxièmement, le matérialisme.
Satan l'utilise pour détruire notre foi. Ce n'est pas facile d'éviter
ce piège en vivant dans un pays matérialiste.
Lorsque je me trouvais à Union College le week-end dernier, quelques
jeunes étudiants très sincères vinrent me poser deux questions :
« Comment pouvons-nous maintenir une relation vivante avec
Jésus-Christ? » J'ai dû leur confesser qu'il est beaucoup plus facile
de marcher avec Christ dans un pays où règne la persécution. C'était
le cas en Éthiopie et en Ouganda où régnait Amin Dada. Par contre, il
est extrêmement difficile de maintenir une liaison étroite avec
l'Esprit dans un pays comme l'Amérique où tout s'acquiert si
aisément.
Ne permettez pas au matérialisme de vous prendre. Ce message est
d'autant plus sérieux pour nous qui vivons dans ce contexte. Vest la
raison pour laquelle Paul dit au
verset 12 du chapitre 6 de Timothée :
« Combats le bon combat de la foi, saisis la vie éternelle, à laquelle
tu as été appelé. » L'homme riche ne se rendait pas compte que
le bonheur ne provient pas des richesses matérielles.
Prenez
Ecclésiaste 2 versets 3 :
« Je résolus en mon coeur de livrer ma chair au vin, tandis que mon
coeur me conduirait avec sagesse, et de m'attacher à la folie jusqu'à
ce que je visse ce qu'il est bon pour les fils de l'homme de faire
sous les cieux pendant le nombre des jours de leur vie. J'exécutai de
grands ouvrages : je me bâtis des maisons; je me plantai des vignes;
je me fis des jardins et des vergers, et j'y plantai des arbres à
fruit de toute espèce; je me créai des étangs, pour arroser la forêt
où croissaient les arbres. J'achetai des serviteurs et des servantes,
et j'eus leurs enfants nés dans la maison; je possédai des troupeaux
de boeufs et de brebis, plus que tous ceux qui étaient avant moi dans
Jérusalem. Je m'amassai de l'argent et de l'or, et les richesses des
rois et des provinces. Je me procurai des chanteurs et des chanteuses,
et les délices des fils de l'homme, des femmes en grand nombre.
Je devins grand, plus grand que tous ceux qui étaient avant moi dans
Jérusalem. Et même ma sagesse demeura avec moi. Tout ce que mes yeux
avaient désiré, je ne les en ai point privés; je n'ai refusé à mon
coeur aucune joie; car mon coeur prenait plaisir à tout mon travail,
et c'est la part qui m'en est revenue. Puis, j'ai considéré tous les
ouvrages que mes mains avaient faits, et la peine que j'avais prise
à les exécuter; et voici, tout est vanité et poursuite du vent, et
il n'y a aucun avantage à tirer de ce qu'on fait sous le soleil. »
Voici un homme nous faisant part de son expérience. Il ne s'agit pas
de philosophie. Alors, pourquoi devons-nous répéter les mêmes choses?
Pourquoi ne pas tenir compte de l'expérience de ce prédicateur? Voilà
ce que l'Ecclésiaste veut nous dire.
Lorsque j'enseignais à notre collège en Éthiopie, un jeune homme se
leva dans la classe et dit : « Voyez-vous, pasteur, nous sommes
d'accord avec tout ce que vous nous avez enseigné, nous sommes
d'accord que Christ est tout. Mais cela est facile pour vous car vous
êtes un homme âgé. Nous voudrions profiter de ce monde et lorsque nous
aurons votre âge, nous accepterons Christ. » Il s'agit là de l'un des
plus grands pièges de Satan pour les jeunes gens.
C'est pourquei je souhaite maintenant souligner le troisième problème
que le joune homme de notre parabole a dû affronter. Reprenons
Luc 12.
Cet homme se dit en lui-même : « Je vais manger, boire, me marier. »
Mais Dieu dit au
verset 20 :
« Insensé! cette nuit même ton âme te sera redemandée; et ce que tu
as préparé, pour qui cela sera-t-il? »
En d'autres
termes, cet homme, comme tant de nos jeunes, ne prenait pas la mort en
considération. Et pourtant, la mort peut vous ravir à n'importe quoi
instant.
GARDEZ BIEN CES DEUX CHOSES EN MÉMOIRE.
- La mort peut survenir à n'importe quel moment, quelque soit
l'endroit où vous vivez, et non pas seulement dans les pays « à
risque ». Rappelez-vous que deux personnes ont perdu la vie en un
dixième de seconde cette semaine.
- Chaque fois que vous résistez au Saint-Esprit, vous endurcissez
votre conscience de plus en plus. Ainsi, vous atteindrez un point de
non-retour.
Beaucoup de jeunes disent : nous allons profiter de la vie jusqu'à ce
que nous devenions vieux. Beaucoup d'entre eux deviennent vieux et
n'ont jamais accepté Christ parce qu'ils ont atteint cette limite.
Juda a été de ceux-là. Il ne répondit pas à l'appel du Saint-Esprit,
sa conscience s'endurcit jusqu'au point de non-retour. Et là, dans la
chambre haute, il nous est dit que le diable entra en lui. Ce fut sa
fin.
Ainsi Jésus dit au
verset 21 de Luc 12
« Il en est ainsi de celui qui amasse des trésors pour lui-même,
et qui n'est pas riche pour Dieu. »
Vous devez choisir entre Dieu et les Richesses.
Dans le sermon sur la montagne, Jésus dit : Vous ne pouvez servir deux
maîtres, Dieu et l'argent. Dieu n'est pas contre le fait que vous
deveniez riche. Abraham était riche, mais il mettait toujours Dieu à
la premiere place.
Notre lecture de l'Évangile s'arrête ici, mais je souhaiterais inclure
les versets suivants car Jésus donna cette parabole, se tournant vers
les porsonnes qui le suivaient, et nous fit cette recommandation :
Verset 22 à 24 :
« C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie
de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus.
Car la vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le
vêtement. Considérez les corbeaux : ils ne sèment ni ne moissonnent,
ils n'ont ni cellier ni grenier; et Dieu les nourrit. Combien ne
valez-vous pas plus que les oiseaux! »
Jésus poursuit, parlant des lis, puis au
verset 29 à 31 Il dit :
« Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez et ce que vous boirez,
et ne soyez pas inquiets. Car toutes ces choses, ce sont les païens
du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin.
Cherchez plutôt le royaume de Dieu; et toutes ces choses vous seront
données par-dessus. »
Certains d'entre vous peuvent affirmer avoir cherché le royaume de
Dieu et ont cependant des problèmes financiers, de maison, etc...
Lisez le
verset 32 :
« Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de
vous donner le royaume. » Quelquefois Dieu ne vous accorde
pas certaines choses justement parce qu'Il veut vous donner le
royaume. Parfois, il permet que vous traversiez des épreuves afin que
votre foi soit fortifiée, que votre patience soit dévoloppée.
Mettez Dieu au premier rang dans vos plans. La richesse matérielle ne
vous donne pas le bonheur; de plus, elle ne vous garantit pas la vie
éternelle. Votre unique espoir est Jésus-Christ.
Apprenons à mettre Dieu et Son royaume en premier en dépit du monde
qui nous entoure. Un jour, nous entendrons ces merveilleuses paroles :
« Viens, hérite du royaume qui a été préparé pour toi depuis la
fondation du monde. »