Moïse fut fidèle en délivrant Israël du pays d'Égypte ainsi que des
servitudes imposées par Pharaon, et Christ fut fidèle en rachetant la
race humaine. Ils ont ainsi tous les deux été fidèles. Mais à présent,
Paul va plus loin au
verset 7,
et il aborde le sujet sous un aspect différent. « Israël fut-il fidèle
envers Moïse? » C'est la question que l'on peut se poser. Oui, Moïse
fut fidèle à Israël malgré leurs murmures, leurs plaintes et tout leur
comportement. Mais ce peuple fut-il fidèle? Et la réponse est non.
Alors, que fait Paul? Il se sert de cette expérience de leur
infidélité et l'utilise en tant qu'avertissement pour nous chrétiens,
afin que nous ne commettions pas la même erreur. Par conséquent, il
nous faut considérer cette leçon comme très importante pour nous parce
que nous risquons de faire la même chose. Voyons les
versets 7 à 9 dans Hébreux 3 :
« C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit : Aujourd'hui, si
vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la
révolte [de l'Exode], au jour de la tentation dans le désert, où vos
pères me tentèrent pour m'éprouver, et ils virent mes oeuvres pendant
quarante ans. »
Ils ont vu les oeuvres de Dieu, la main de Dieu, mais ils avaient
toujours un coeur dur. Et Paul dit ici : « Nous ne devons pas
commettre la même erreur ».
Verset 10 :
« Aussi je [Dieu] fus irrité contre cette génération, et je dis : Ils
ont toujours un coeur qui s'égare, ils n'ont pas connu mes voies ».
À présent, analysons où se situe le problème : Il ne s'agit pas
seulement d'une question de comportement. Alors où se situe ce
problème? Dans le coeur. Et ensuite, Paul dit au verset 11 : « Je
jurai donc dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos! » Ceci
est extrêmement important, et je vais consacrer les deux études
suivantes à ce seul terme, le mot « repos ». Parce que voyez-vous, au
chapitre quatre, le mot repos est relié au Sabbat. Nous avons aussi
besoin de comprendre le repos de Dieu par rapport au Sabbat, parce que
nous possédons un message qui doit être clairement transmis au monde.
Mais ceci sera traité dans les deux prochaines études.
Je voudrais maintenant considérer l'Exode et examiner certaines
déclarations dans ce passage d'Hébreux. Au
verset 11 :
« Je jurai donc dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos! »
Si vous prenez cette affirmation au pied de la lettre, on dirait que
Dieu déclare : « Vous êtes des vauriens, je ne vous accorderai pas le
salut! » C'est ce que ce verset semble vouloir dire, n'est-ce pas? Le
problème est que nous avons tendance à juger Dieu en fonction de nos
critères. Ainsi, quand nous voyons le mot « colère », nous, en tant
qu'êtres humains, pensons à la colère de personnes fâchées. Et je
voudrais être clair à ce sujet, quand le Nouveau Testament et la Bible
utilisent les mots « colère de Dieu », cela signifie quelque chose de
tout à fait différent. Tout d'abord, dans
Jacques 1.20,
nous lisons : « Car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de
Dieu. »
En d'autres termes, la colère de l'homme est un péché. Lorsqu'un homme
se met en colère, il agit dans le contexte du péché. Et quand la
colère de Dieu survient, c'est dans le contexte de la justice. Ainsi
Jacques dit tout simplement ceci : « La colère de l'homme et celle de
Dieu ne sont pas la même chose ». Rappelez-vous le passage d'
Ésaïe 55.8, 9 :
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas
mes voies, dit l'Éternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la
terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes
pensées au-dessus de vos pensées. »
Autrement dit, il y a des millions d'années-lumière entre Dieu et
nous. Nous ne pouvons pas établir de comparaison. Alors ne projetez
jamais sur Dieu l'idée de la colère humaine. Dans ce cas, que signifie
l'expression « colère de Dieu »? Ce sujet doit être tout à fait
évident pour nous. Le meilleur passage qui explique la colère de Dieu
est
Romains 1.18.
Je vais vous révéler un secret sur la manière de lire les épîtres de
Paul. Celui-ci est le « champion » de l'Évangile, mais la méthode
qu'il utilise est de faire régulièrement une déclaration et d'en
élaborer ensuite les preuves, ou d'en faire un exposé dans lequel il
défend les arguments qu'il avance. Il faut que nous sachions que
lorsque nous lisons Paul, nous devons d'abord chercher ces
déclarations pour que le reste prenne ensuite tout son sens.
Voici donc ce que précise
Romains 1.18 :
« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute
injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive. »
Paul dit ici que la colère de Dieu s'est révélée du ciel. Contre quoi?
Il est en colère contre toute impiété. L'injustice est le fruit de
l'impiété.
Que veut dire le mot « impiété »? C'est tourner le dos à Dieu. C'est
ce que les Juifs ont fait pendant l'Exode, ils se sont détournés de
Lui. Et Paul explique ceci. Il dit plus loin, au
verset 19,
que le monde des Gentils avait une connaissance de Dieu, non pas une
instruction explicite basée sur la Bible, mais une connaissance de
Dieu tirée de la nature. Mais ils n'ont pas gardé cette connaissance.
Ils ont refusé de garder tout ce qu'ils savaient de Dieu et Lui ont
tourné le dos. Au
chapitre 2 de l'Épître aux Romains,
Paul déclare que les Juifs ont fait la même chose, bien qu'ils
possédaient les faits de la Bible, les oracles de Dieu.
Je voudrais que vous reteniez ceci : « Que fait Dieu quand des gens
Lui tournent le dos? » Les jette-t-Il au feu? Dans ce passage de
Romains, Paul nous révèle aux
versets 24, 26 et 28
ce que Dieu fait dans de telles circonstances. Et il utilise la même
expression.
Verset 24 :
« C'est pourquoi Dieu les a livrés à l'impureté. »
Les hommes tournent le dos à Dieu et veulent jouir du péché. Alors
Dieu leur dit : « D'accord, allez-y et vous verrez ce qui se passera. »
Il les abandonne.
Verset 26 :
« C'est pourquoi Dieu les a livrés à des passions infâmes ». Et si
vous lisez le contexte du
Verset 26,
cela concerne l'homosexualité. Dieu dit : « Vous voulez vivre cela,
allez-y, je ne vous en empêcherai pas. Et vous verrez ce qui se
passera ». Et nous savons ce qui est arrivé, le SIDA est apparu.
Verset 28 :
« Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu ».
Voyez où se situe le problème : « Ils n'aimaient pas se souvenir de
tout ce qu'ils savaient de Dieu ». Qu'a-t-Il fait? « Dieu les a livrés
à leurs sens réprouvés ».
En d'autres termes, Dieu est amour. Il ne vous forcera jamais à
accepter le salut. Si vous Lui tournez le dos, Il dira : « Allez-y et
vous verrez ce qui se passera ». Et lorsque l'homme réalise qu'il ne
peut pas vivre sans Dieu, alors une petite voix lui dit : « Je ferais
mieux de me tourner vers Dieu ».
Les choses se passaient de cette manière dans le monde romain à
l'époque de Paul. Il en est de même aujourd'hui. En tant que pays,
nous nous éloignons progressivement de Dieu. L'humanisme séculier
s'est répandu chez nous en Amérique. Et cette devise nationale qui dit :
« Nous avons confiance en Dieu », n'est plus qu'un cliché à l'heure
actuelle. Dès qu'un pays, une nation, se détourne des choses de Dieu,
sa situation s'aggrave. C'est l'effet de la colère de Dieu. Nous
voyons cette colère comme quelque chose de négatif. Vous ne devez pas
confondre la colère de Dieu avec Ses jugements, ce sont deux choses
différentes. La colère de Dieu signifie simplement qu'Il les
abandonne.
Les Juifs de l'Exode se sont détournés de Dieu malgré le fait qu'Il
S'était révélé à eux d'une manière évidente pendant quarante ans. Et
parce qu'ils Lui ont tourné le dos, combien de Juifs âgés de plus de
vingt ans lorsqu'ils ont quitté l'Égypte, sont entrés dans Canaan?
Deux. Qu'est-il arrivé aux autres? Ils sont morts dans le désert.
Quelle en fut la cause? L'incrédulité! Et l'incrédulité, c'est tourner
le dos à Dieu. C'est la raison pour laquelle Paul dit dans
Hébreux 3.12 :
« Prenez garde [soyez prudents], frères, que quelqu'un de vous n'ait
un coeur mauvais et incrédule. »
L'incrédulité est à l'origine de chaque problème auquel le peuple de
Dieu doit faire face. C'est pourquoi nous avons besoin d'apprendre
dans l'Exode les leçons qui nous concernent aujourd'hui. Au
verset 13,
Paul donne des conseils sur ce que nous pouvons faire lorsque nous
voyons dans l'église quelqu'un dont la foi faiblit. « Mais
exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu'on
peut dire : Aujourd'hui! »
Autrement dit, lorsque vous acceptez Christ, vous devez vous souvenir
de deux choses : la justice s'obtient toujours par la foi. Est-ce
clair? La justice dans le Nouveau Testament ainsi que dans toute la
Bible s'acquiert toujours par la foi. Ceux qui essaient de l'obtenir
par les oeuvres vont échouer. Mais ceux qui la recherchent par la foi
vont réussir. La justice qui nous sauve se situe en Christ. Il est
dans le ciel, là où aucun voleur ne peut aller. Ainsi la justice qui
vous sauve est garantie, personne ne peut la détruire. Mais la foi qui
rend cette justice efficace se situe en nous. C'est cette foi que
Satan peut atteindre. À partir du moment où vous acceptez Christ,
Satan entreprend toutes sortes de choses afin de détruire votre foi et
il vous faut être sur vos gardes.
Je vous donnerai plus tard une étude complète sur ce sujet lorsque
nous arriverons au mot « foi ». Parce que la foi est un combat, vous
devez vous y « accrocher » à tout prix. Et brièvement, voici trois
choses dont Satan se servira afin de détruire votre foi. J'y
reviendrai en détail une autre fois :
1) En falsifiant la vérité, il peut détruire votre foi. Il a essayé
avec les Galates et a presque réussi. Heureusement la lettre de Paul
aux Galates les a arrêtés. Qu'est-ce que je veux dire par falsifier la
vérité? Il s'agit de détourner votre attention de Christ pour la
porter sur vous-même. En considérant vos performances et en vous
jugeant les uns les autres, pour savoir si vous avez passé
l'examen ou non. Ceci est l'une des méthodes de l'ennemi.
2) En faisant miroiter les attraits superficiels du monde devant vous.
Paul dit ainsi à Timothée que Démas l'a abandonné. Démas était un
évangéliste et compagnon de Paul. Voici ce que dit l'apôtre : « Il m'a
abandonné et il est retourné dans le monde ». Et ainsi le diable fera
miroiter les attraits superficiels, vous savez, comme le matérialisme.
Et il dira : « Vous vous rendez compte combien la vie chrétienne est
misérable, regardez ce que je vais vous donner ». Puis il vous
arrachera à Christ.
3) Par la persécution. La persécution peut être physique, sociale,
psychologique. L'une des plus grandes persécutions que nous devrons
affronter dans les pays de mission aujourd'hui est la réaction des
autochtones qui disent : « Nous ne voulons pas de vous. Retournez chez
vous! » Nous nous demandons alors : « Que suis-je venu faire ici? »
Lorsque j'ai vécu cela, j'ai dû me souvenir de ceci : « J'ai été
envoyé ici par Jésus-Christ. Que cela vous plaise ou non, je suis venu
pour être parmi vous et vous servir. »
Pouvez-vous vous imaginer ce qui se serait passé si Jésus avait dit :
« Ces Juifs et ce monde que je suis venu sauver ne sont pas
reconnaissants à mon égard, je vais retourner d'où je viens. » Que se
serait-il passé pour nous? Mais Christ a été fidèle.
Revenons à Moïse. La peuple lui rendait-il la vie agréable ou
misérable? Elle était terrible! Mais il a été fidèle. Le problème est
celui-ci, sommes-nous fidèles à Christ? Est-ce que nous Lui sommes
fermement attachés? Et je veux vous rappeler ce que dit le
verset 6
parce que ce verset est la pierre d'achoppement qui nous met en garde.
N'oublions pas les mots « pourvu que ». « Mais Christ l'est comme Fils
sur sa maison [Christ, en tant que notre souverain sacrificateur, nous
a garanti qu'Il nous sauvera]; et sa maison, c'est nous, [voici la
condition] pourvu que nous retenions fermement jusqu'à la fin la
confiance et l'espérance dont nous nous glorifions. »
En d'autres termes, Dieu ne nous sauvera pas, Christ ne pourra pas
nous défendre, si nous Lui tournons le dos. Il nous défendra, quel
qu'en soit le prix, aussi longtemps que nous L'accepterons en tant que
notre Sauveur. Mais si nous nous détournons de Lui, il n'y a plus
d'espoir. Et ce passage nous enseigne que le péché impardonnable est
l'incrédulité. Tous les péchés contre la loi peuvent être pardonnés,
mais pas l'incrédulité. Et je voudrais vous donner à ce propos une
déclaration venant de Jésus-Christ Lui-même. Voyons comment Jésus
définit le péché dans
Jean 16,
celui par lequel l'homme est perdu, et je pourrais vous fournir
beaucoup d'autres textes, mais je vais seulement vous en laisser un
provenant des paroles de Jésus-Christ. La raison pour laquelle je vous
transmets ces textes, c'est parce qu'ils se trouvent tous les deux
dans le contexte du Saint-Esprit. Le passage dans
Hébreux 3.7
précise : « C'est pourquoi, selon ce que dit le Saint-Esprit :
Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos
coeurs ».
Jésus dit la même chose dans
Jean 16.8 :
« Et quand il [le Saint-Esprit] sera venu, il convaincra le monde en
ce qui concerne [trois choses dont la première est] le péché ». Quand
vous lisez ce mot, vous pouvez penser qu'il s'agit d'une transgression
de la loi. Je voudrais simplement mettre en évidence le
verset 9 :
« En ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en
moi. »
L'incrédulité est impardonnable. Si Dieu pouvait pardonner ce péché,
tout le monde se retrouverait au ciel et ce serait une hérésie.
L'universalisme qui enseigne que tous les hommes seront sauvés sans
tenir compte de leurs croyances ou de leur athéisme est une hérésie.
La Bible n'enseigne nullement cela. Elle dit qu'aussi longtemps que
nous aurons confiance en Christ, Il sera fidèle. Non pas qu'Il veuille
devenir infidèle, mais Son amour ne peut se manifester par la
contrainte. Ceci est la particularité de Dieu, Il ne peut pas utiliser
la contrainte, par contre Hitler le pouvait. Et les communistes le
peuvent également.
Dieu ne peut pas agir de cette manière. Dieu est amour. Cela Lui a
coûté un prix infini pour nous sauver, mais Il ne peut pas nous forcer
à accepter ce salut. Les Juifs ont malheureusement refusé de rester
attachés à leur Dieu, en dépit des évidences. Paul nous dit : « Prenez
garde, que ceci ne vous arrive pas ». Voyons
Hébreux 3.14 :
« Car nous sommes devenus participants de Christ ». Cela veut dire que
nous participons à toutes les bénédictions de Christ et nous avons de
nouveau ici les mots « pourvu que » : « Pourvu que nous retenions
fermement jusqu'à la fin l'assurance que nous avions au
commencement ». Les
versets 6 et 14
sont d'excellents textes pour ceux qui soutiennent cette conception :
« Une fois sauvé, toujours sauvé », parce qu'ils croient en la
doctrine de la prédestination. Celle-ci enseigne que si Dieu décide
que vous serez sauvé, vous n'avez pas le choix, vous le serez. C'est
du communisme, non du christianisme.
Dieu veut que tous les hommes soient sauvés, mais Il ne forcera
personne à accepter le salut. Et les Juifs qui ont refusé de rester
fermement attachés à leur confiance du début jusqu'à la fin, sont
morts dans le désert. Lors du jugement, il y aura trois groupes, ceux
qui ont totalement rejeté Christ, ceux qui sont de véritables
croyants, et ceux qui sont encore membres d'église mais qui en réalité
n'ont pas la foi en Christ, et viennent seulement là « pour la
forme ».
Parmi ces trois groupes de gens, ceux qui sont membres d'église mais
qui n'ont pas la foi sont les plus mal placés, parce que les gens du
monde ont au moins pris plaisir au péché pendant leur vie. Le
véritable peuple de Dieu, qui est resté attaché à Christ, a vécu des
moments pénibles dans le monde, mais il se réjouira au moins de la
patrie céleste qui est bien meilleure que les péchés de ce monde. Mais
le peuple dans la position intermédiaire n'aimait pas l'Égypte et ne
se réjouissait pas non plus d'aller en Canaan, alors ils sont morts
dans le désert. C'était le peuple le plus mauvais. Par conséquent, ne
prenez pas votre religion à la légère, réfléchissez-y sérieusement.
Dans le même sens, il y a beaucoup d'autres passages dans lesquels
Paul répète ce concept : « Tenez-bon ».
Verset 15 :
« Pendant qu'il est dit : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix,
n'endurcissez pas vos coeurs, comme lors de la révolte. »
Ensuite, il poursuit en donnant des conseils dans les
versets 16 à 19 :
« Qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après avoir entendu sa
voix, sinon tous ceux qui étaient sortis d'Égypte sous la conduite de
Moïse? Et contre qui Dieu fut-il irrité pendant quarante ans, sinon
contre ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le
désert? »
La raison pour laquelle ils n'entrèrent pas dans le repos de Dieu,
c'est parce qu'ils péchèrent, mais voyez la manière dont le mot péché
est défini dans les
versets 18 et 19 :
« Et à qui jura-t-il qu'ils n'entreraient pas dans son repos, sinon à
ceux qui avaient désobéi? Aussi voyons-nous qu'ils ne purent y entrer
à cause de leur incrédulité ». [Vous voyez que le péché ici est
l'incrédulité, l'impiété]. L'incrédulité est la pire des choses qui
puisse arriver à n'importe qui. Alors, qu'est-ce que l'incrédulité?
C'est l'opposé de la foi. Mais n'oubliez pas que la véritable
incrédulité se manifeste réellement. Autrement dit, la personne qui
n'a jamais entendu parler de l'Évangile et qui, par conséquent, n'a
jamais accepté Christ, ne commet pas le péché d'incrédulité.
Quel est le facteur prérequis pour commettre ce péché? C'est la
connaissance de la vérité. Dans ce sens, l'incrédulité est un refus
délibéré, volontaire et obstiné du salut de Dieu. Lorsque Dieu vient
vers vous avec la vérité la première fois et que vous refusez, Il ne
dit pas : « Eh bien, c'est fini pour toi ». Non, Il reviendra maintes
et maintes fois parce que Dieu est très patient. Il viendra vers vous
un million de fois en disant : « S'il te plaît, accepte mon cadeau? »
Mais après S'être adressé à vous des millions de fois et que vous
continuez à refuser ce qu'Il vous propose et à endurcir votre coeur,
vous parviendrez à un stade où vous Lui direz littéralement : « Dieu,
s'il vous plaît, laissez-moi tranquille, je ne veux pas de vous ». Et
à ce moment-là, vous aurez atteint le point de non-retour.
Nous avons connu une histoire de ce genre dans notre Église au temps
des pionniers avec Canright. Il s'est joint à notre Église et en est
sorti à sept reprises. Membre d'église, il était un prédicateur
apprécié, et un jour il a déclaré : « C'est une petite dénomination.
Si je quitte cette Église, je deviendrai un homme important ». Il a
donc quitté l'Église, puis il est revenu. J'ai parlé à sa secrétaire
qui, en passant, avait pris les notes lorsqu'elle tapait son livre, La
vérité à propos des Adventistes, livre qu'il a rédigé contre nous et
Ellen G. White. Elle était à Andrews quand j'y étudiais. Elle disait
qu'il faisait les cent pas dans son bureau, alors qu'elle écrivait
aussi vite que possible, puis il s'arrêtait, posait sa tête sur son
bureau et disait : « Je suis un homme perdu ». Et elle a ajouté :
« Un jour, je me sentais peinée pour lui et je l'ai emmené à une
réunion de prières puis, lorsque les membres se sont agenouillés pour
prier, il est devenu raide, il ne pouvait pas se mettre à genoux. Il
s'est alors précipité dehors en criant : 'Je suis un homme perdu!' ».
Elle lui avait promis qu'elle ne parlerait à personne de ce qu'il
était en train d'écrire, et à Andrews elle nous a révélé qu'elle avait
brisé sa promesse parce qu'elle craignait de mourir sans avoir
confessé cette histoire. Elle a donc tout avoué et un livre intitulé,
J'étais la secrétaire de Canright, fut par la suite publié.
Dans ce livre, elle rapporte qu'il lui a dit : « Ne faites pas la même
chose que moi ». Mais elle dit aussi que Canright était tellement sous
l'emprise du diable qu'il ne pouvait pas s'arrêter de lui dicter des
notes. Et il dictait deux, trois heures de suite à chaque fois, puis
il s'arrêtait tout en sueur et pleurait de désespoir. Et un jour,
quand elle a tenté un dernier essai pour le sauver, il lui a dit :
« Soeur, je suis arrivé au point de non-retour ». La même chose est
arrivée à Judas. Souvenez-vous de ce qui s'est passé lors du dernier
souper du Seigneur. Où le diable est-il entré? Dans le coeur de Judas.
Jésus l'avait continuellement supplié : « S'il te plaît, ne me tourne
pas le dos ». Et lorsque Satan est entré dans son coeur, il s'est
vendu lui-même au diable, il avait atteint le point de non- retour.
Paul nous avertit donc que ceci peut nous arriver à tous. Par
conséquent, la leçon du peuple d'Israël dans l'Exode doit également en
être une pour nous.
Je voudrais encore vous montrer deux passages avant de laisser du
temps libre pour des questions. Je voudrais vraiment que vous lisiez
ce passage parce que c'est extrêmement important pour nous de
comprendre l'Exode, le plus grand événement de l'Ancien Testament.
Lisons dans
1 Corinthiens 10
qui traite de la même chose avec les mêmes questions. Cette épître
parle donc de l'Exode et c'est le même auteur que l'Épître aux
Hébreux qui traite de ce sujet. Mais dans
1 Corinthiens 10,
Paul se sert de l'Exode comme d'un type du salut. Par exemple, voyons
le
verset 1 :
Le mot « frères » ne fait pas référence aux chrétiens juifs, mais aux
chrétiens gentils, parce que les Corinthiens étaient principalement
une église de Gentils. Il y avait aussi des Juifs, mais il s'agissait
surtout d'une église de Gentils. « Frères, je ne veux pas que vous
ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous
passé au travers de la mer, qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans
la nuée et dans la mer. »
Moïse était un type de Christ, la traversée de la Mer Rouge était un
type du baptême, et le reste est évident. L'Égypte était un type du
monde, Pharaon était un type de Satan. Et bien sûr, Canaan représentait
le ciel. Par conséquent, lorsque les Juifs traversèrent la Mer Rouge,
ils dirent « adieu » à Pharaon, qui est Satan, et ils dirent aussi
« adieu » à l'Égypte, qui représente le monde. Mais ils ont omis de
dire « adieu » à une chose et ils ont échoué! Nous avons besoin de
savoir dans quel domaine ils sont tombés. Ils ont dit « adieu » à
l'Égypte et à Pharaon au sens physique. Physiquement, ils n'avaient en
effet plus aucun contact avec l'Égypte et Pharaon, à présent. Mais
dans leurs coeurs, ils étaient toujours en Égypte malgré toutes ces
années d'errance.
Par conséquent, ils n'étaient pas vraiment convertis, leur baptême
n'avait été qu'une comédie, rien d'autre. C'est la raison pour
laquelle Dieu a dû les emmener au Sinaï, qui était la mauvaise
direction pour Canaan. Si vous vous étiez trouvés dans cette région,
vous vous seriez demandé pourquoi Il vous aurait orienté vers le sud,
alors qu'Israël ou Canaan se trouvait au nord-est de Gosen. Mais Dieu
les a orientés vers le sud, vers cette région très montagneuse, et Il
leur a donné la loi. Savez-vous ce que fait la loi? Elle tue. C'est
son rôle. Paul dit dans
Romains 7.9 :
« Pour moi, étant autrefois sans loi, je vivais [parce que je n'avais
pas compris ce qu'était la loi]; mais quand le commandement vint, le
péché reprit vie, et moi je mourus » .
Donc, bien que les Juifs avaient physiquement dit « adieu » à l'Égypte
et au Pharaon, le mode de vie en Égypte était toujours dans leurs
coeurs. Et ainsi, où désiraient-ils toujours aller? Retourner en
Égypte. « Oh, comme les concombres, les poireaux et les poulets rôtis
nous manquent! ». Cela leur manquait effectivement. Mais le problème
n'était pas que la « nostalgie » des poireaux et des concombres soit
un péché. Le problème était celui-ci : Où se situaient leurs coeurs?
C'est la raison pour laquelle Dieu ne pouvait pas emmener tous ces
Juifs à Canaan. Et même ceux qui y sont entrés, Il ne pouvait pas les
emmener à moins qu'ils ne soient rebaptisés dans le Jourdain.
Et considérez le chemin par lequel Dieu les a guidés, Il les a fait
passer par Petra qui est un terrible sentier. Ma famille et moi
l'avons parcouru en 1975, c'était très difficile. En fait, mon épouse
n'a pu escalader les montagnes à cet endroit parce qu'elles étaient
trop raides. Dieu les a donc conduits par un chemin ardu, et ils ont
dû être rebaptisés, parce que lors de leur premier baptême, ils
avaient oublié d'abandonner une chose, leur vie égoïste, leur moi, qui
était toujours en eux. C'est pour cela que la formule clé de l'Évangile
est : « Non pas moi, mais Christ ». La partie la plus difficile de ce
verset est : « Non pas moi ». Christ n'est pas un problème, mais
« non pas moi » est vraiment ce qu'il y a de plus dur. Lisons
1 Corinthiens 10.6 :
« Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples [en
d'autres termes, ces exemples se trouvent dans l'Exode], afin que nous
n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu ».
Autrement dit, nous ne devrions pas convoiter les choses de ce monde.
Il y a certains chrétiens qui veulent avoir un pied dans l'Église,
parce qu'ils souhaitent aller au ciel, et qui veulent aussi avoir un
pied dans le monde, parce qu'ils désirent jouir de « l'Égypte ». Vous
ne pouvez pas avoir le meilleur des deux mondes, vous devez faire un
choix.
Ce qui se produit en ces derniers jours, c'est que Dieu sépare
l'Église du monde. Et si vous avez à la fois un pied dans l'Église et
l'autre dans le monde, vous allez être coupés en deux, car vous devez
choisir. Et c'est ce qui se passe. Les gens doivent soit partir dans
le monde et déclarer : « Regardez, c'est ce que je veux », ou alors se
« précipiter » dans l'Église, devenir profondément convertis et
abandonner le monde. Mais vous ne pouvez pas faire les deux à la fois.
Et Paul précise : « Ces exemples doivent nous servir de leçon ». Mais
je voudrais examiner le
verset 11,
parce ce verset apporte une précision supplémentaire. « Ces choses
leur sont arrivées [aux Juifs de l'Exode] pour servir d'exemples, et
elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes
parvenus à la fin des siècles. »
Nous avons besoin d'y faire vraiment attention. L'Exode a des leçons
particulières pour la dernière génération de chrétiens. Car Canaan est
très proche; mais le problème est que nous ne pourrons pas y entrer
aussi longtemps que nous serons enchaînés par l'incrédulité.
Laissez-moi vous donner un exemple : le grave problème dans notre
Église à l'heure actuelle. « Est-il possible pour nous de surmonter
toutes les tentations? Est-il possible pour nous de vivre comme Christ
a vécu? » Ceci est l'objet d'importantes discussions aujourd'hui. Le
problème n'est pas de savoir si c'est possible ou non. Nous savons que
par nous-mêmes, nous ne pouvons rien. La question est donc :
« Croyez-vous que Dieu puisse réaliser l'impossible? » C'est la
question. Le problème n'est pas de savoir si c'est possible ou non,
c'est : « Croyez-vous en Dieu? »
Dieu S'est adressé à Abraham et lui a fait une promesse lorsqu'il
avait 75 ans. Il n'y avait pas de problème, Abraham avait la foi. Mais
Dieu a attendu 25 ans, jusqu'à ce qu'au niveau médical et
scientifique, il soit impossible pour Sara d'avoir un enfant. Ensuite
Il a dit à Abraham : « As-tu la foi? » Lisons
Romains 4.18 :
« Espérant contre toute espérance, il crut et devint ainsi le père des
croyants ». Abraham est notre père, il est notre prototype. Il n'a pas
uniquement cru en ce que Dieu peut faire dans le contexte de la
science, il a également cru que Dieu pouvait réaliser quelque chose
indépendamment de la nature. Il peut accomplir tout ce qui est
impossible. Et la question n'est pas : « Qui a raison et qui a tort »,
c'est : « Croyez-vous en Dieu? » Voilà où se situe le problème, il
s'agit de la foi. Et je voudrais vous dire ici que c'est pour cela que
nous avons besoin de retenir toutes les leçons que nous enseignent les
Écritures.
Revenons dans l'Épître aux Philippiens car nous avons affaire à un
pharisien; c'est ce que Paul était! Un pharisien était très zélé au
niveau de la propre justice. Mais en lisant les propos de Paul dans
cette épître, cela me donne beaucoup d'espoir car si ce pharisien
membre du Sanhédrin pouvait être converti à tout l'Évangile en
déclarant : « Non pas moi, mais Christ », alors il y a de l'espoir
pour nous tous, oui vraiment, beaucoup d'espoir.
Dans
Philippiens 3.3,
Paul fournit la véritable signification de la circoncision donnée à
Abraham parce que, bien qu'il ait cru en Lui lorsqu'il avait 75 ans,
huit ans plus tard, il a commis une faute terrible, sa foi a diminué
et il a conçu Ismaël. Ismaël fut le résultat de l'incrédulité, et Dieu
a dû enlever cette incrédulité. La circoncision est donc un signe
extérieur exprimant une expérience intérieure : la suppression de
l'incrédulité. Et voici ce que dit le
verset 3 :
« Car les circoncis, c'est nous, qui rendons à Dieu notre culte par
l'Esprit de Dieu, qui nous réjouissons en Jésus-Christ [c'est l'aspect
positif], et qui ne mettons point notre confiance en la chair. »
La déclaration « Non pas moi, mais Christ » apparaît sous différents
aspects ici. Afin de pouvoir nous réjouir en Christ, nous ne devons
avoir aucune confiance en nous-même. Ensuite Paul fait part de son
exemple personnel. Aux
versets 4 à 6,
il parle de lui en tant que pharisien. Lorsqu'il était enfant, il a
bénéficié d'une magnifique généalogie, il avait de très bons
antécédents, et ensuite il fut zélé pour Dieu et « irréprochable à
l'égard de la justice de la loi ». Mais, dit-il au
verset 7,
« ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme
une perte [non pas à cause de moi, mais] à cause de Christ ».
Aux
versets 8 et 9 :
Je veux « être trouvé en lui [c'est le concept 'en Christ'], non avec
ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient
par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi ».
Les Juifs ne sont pas entrés en Canaan à cause de leur incrédulité. Et
nous n'y entrerons pas non plus pour la même raison. Nous le savons et
je voudrais terminer maintenant en vous laissant cette citation. Elle
provient de Messages Choisis, Vol. 1, p. 78. Lisons-la très
attentivement : « L'incrédulité, les murmures et la rébellion tinrent
l'ancien Israël hors du pays de Canaan pendant quarante ans. Les mêmes
péchés ont retardé l'entrée de l'Israël moderne dans la Canaan
céleste. [Nous répétons leur histoire]. En aucun de ces cas Dieu ne
S'est trouvé en faute. Ce sont l'incrédulité, la mondanité, le manque
de consécration et les disputes parmi le peuple qui fait profession
d'appartenir au Seigneur, qui nous ont retenus si longtemps dans ce
monde de péché et de souffrance. »
Je ne sais pas combien d'années nous avons perdues, mais je suis
fatigué de ce monde. Et vous? Par conséquent, retenons la leçon que
l'Exode nous apporte et ne commettons pas la même erreur. Lorsque Dieu
déclare qu'Il peut faire quelque chose, ne Lui dites pas :
« Prouve-le moi ». Il l'a déjà prouvé à tous en Jésus-Christ. Tout ce
que Dieu a promis, Il peut l'accomplir. C'est la différence entre
l'Ancienne Alliance et la Nouvelle Alliance. L'Ancienne Alliance est
basée sur une promesse humaine, et quand l'être humain fait des
promesses, il ne les tient jamais ou n'y est pas entièrement fidèle.
Mais la Nouvelle Alliance est basée sur la promesse de Dieu. Dieu a
fait une promesse, mais Il ne peut pas la tenir si nous sommes plongés
dans l'incrédulité, parce que Ses mains sont liées.
Il veut que nous ayons confiance en Lui, sans tenir compte de ce que
nous voyons, des circonstances dans lesquelles nous nous trouvons; Il
veut que nous nous « cramponnions » à notre confiance en Lui, même si
le monde devait bientôt s'écrouler autour de nous. Chers amis, restez
bien attachés à Christ! N'abandonnez pas votre foi. C'est la chose la
plus précieuse que vous puissiez posséder. Même si vous voyiez des
gens tomber autour de vous, n'abandonnez pas, parce qu'un jour, vous
entrerez dans la terre promise. Et vous direz : « Cela valait la
peine ». Mais la pire chose qui puisse vous arriver est de mourir dans
le désert. Parce que vous ne pourrez pas vous réjouir des cieux, tout
en n'ayant pas profité de la terre, votre vie sera tout simplement
misérable et vous finirez par mourir dans le désert. Que Dieu vous
bénisse!
Je voudrais que vous étudiiez très attentivement les
versets 1 à 13 du chapitre 4 de l'épître aux Hébreux.
Je vais y consacrer deux études, l'une sur le
texte et l'autre consistera à vous apporter une réflexion axée
uniquement sur le Sabbat à la lumière de l'Évangile, parce que nous
avons besoin de le présenter de cette façon-là pour convaincre le
monde chrétien que le Sabbat est quelque chose de vital, car il est
relié à la foi. Et dans les derniers jours, à la fin des temps,
transgresser le Sabbat ne consiste pas seulement à transgresser un
commandement, il s'agit d'un péché d'incrédulité. Parce que la foi et
le sabbat sont interreliés. Celui qui croit ces choses est entré dans
le repos de Dieu.
Nous avons besoin de comprendre ce lien entre la foi et le Sabbat,
c'est la raison pour laquelle je vais vous fournir une étude complète
sur ce sujet, ainsi vous bénéficierez de toute la lumière concernant
le Sabbat. Que Dieu nous bénisse afin que nous puissions retenir tout
ce que l'histoire d'Israël nous a apporté. Elle nous a été transmise
pour notre bien, ne commettons pas la même erreur. Prions ensemble :
Père rempli d'amour, nous réalisons que nous ne sommes pas différents
des Juifs de l'Exode, que le diable peut faire en nous ce qu'il a fait
en eux, c'est-à-dire les amener à Te tourner le dos et perdre
confiance en Ta puissance, en Tes promesses. Aide-nous Seigneur, afin
que nous ne commettions pas la même folie. Que leur misérable
manquement nous serve de leçon. Enseigne-nous, afin que nous ne
tombions pas dans la même erreur. Nous nous rendons compte que Moïse
était fidèle, mais que les Juifs ne l'étaient pas. Mais ce n'est pas
Moïse qui est notre sauveur, il n'était qu'un type. C'est Ton Fils qui
est venu nous sauver. Il est supérieur à Moïse. Aide-nous à comprendre
que c'est en Jésus-Christ que nous avons le salut total, complet et
garanti, afin que notre foi ne nous fasse jamais défaut. Accorde-nous
la persévérance que tu as donnée à Jacob et que nous puissions
triompher. C'est là notre prière au nom de Jésus. Amen.