Le Message des Trois Anges d'Apocalypse 14

Chapitre 6

LES DEUX MOISSONS
DU TRIPLE MESSAGE

Apocalypse 14.14-20

Ce dernier chapitre traite des deux moissons du triple message d' Apocalypse 14.14-20. Quand ce message aura été proclamé à toute nation, tribu, langue et peuple, quand il aura achevé sa mission mondiale, le monde sera polarisé en deux camps. On ne peut pas l'entendre, le recevoir et rester passif. Tout être humain devra faire un choix, pour ou contre Christ.

Ces deux camps seront composés des croyants d'une part, et des incroyants de l'autre. Ces deux camps auront atteint la maturité, l'un dans la foi, l'autre dans l'incrédulité. C'est pourquoi ceux qui en feront partie seront scellés. Ceux qui auront atteint la maturité dans le camp de la foi seront scellés du sceau de Dieu et ceux qui auront atteint la maturité dans le camp de l'incrédulité seront scellés de la marque de la bête. Quand la maturité aura été atteinte, ce sera alors le temps de la moisson.

Deux moissons sont mentionnées dans ce passage de l'Écriture : la moisson des croyants et celle des incroyants. Le passage cité ne sépare pas les deux moissons, mais nous découvrons en lisant d'autres passages qu'elles sont séparées dans le temps. La moisson des croyants prendra place à la seconde venue de Christ et la moisson des incroyants a lieu à la fin du millénium. Puisque Dieu vit dans l'éternité, le temps est quelquefois insignifiant pour lui. Pour Lui, « mille ans sont comme un jour », « comme un clin d'oeil », ainsi en est-il de l'éternité pour Dieu.

Apocalypse 14.14-16 dit : « Je regardai, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée était assis quelqu'un qui ressemblait à un fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faucille tranchante. Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée : Lance ta faucille, et moissonne; car l'heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre (rendue à maturité). Et celui qui était assis sur la nuée jeta sa faucille sur la terre. Et la terre fut moissonnée. » C'est la première moisson.

La seconde moisson se trouve dans Apocalypse 14.17-20 : « Et un autre ange sortit du temple qui est dans le ciel, ayant, lui aussi, une faucille tranchante. Et un autre ange, qui avait autorité sur le feu, sortit de l'autel, et s'adressa d'une voix forte à celui qui avait la faucille tranchante, disant : Lance ta faucille tranchante, et vendange les grappes de la vigne de la terre; car les raisins de la terre sont mûrs. Et l'ange jeta sa faucille sur la terre. Et il vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu. Et la cuve fut foulée hors de la ville; et du sang sortit de la cuve, jusqu'aux mors des chevaux, sur une étendue de mille six cents stades. »

Le but du message des trois anges est d'exposer le monde au message final, complet et total de l'évangile. Cet évangile ne retournera pas à Dieu sans effet; il produira une moisson. Dans Matthieu 24.14, Jésus a prophétisé sur Sa seconde venue en ces termes : « Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin. » C'est la même chose que de dire que cet évangile qui sera prêché est l'évangile éternel, le message des trois anges.

Une parabole en harmonie profonde avec les concepts du message des trois anges se trouve dans Matthieu 13.24-30 : « Le royaume des cieux est semblable à un homme qui a semé une bonne semence dans son champ. Mais, pendant que les gens dormaient, son ennemi vint, sema de l'ivraie parmi le blé, et s'en alla. Lorsque l'herbe eut poussé et donné du fruit, l'ivraie parut aussi. Les serviteurs du maître de la maison vinrent lui dire : Seigneur, n'as-tu pas semé une bonne semence dans ton champ? D'où vient donc qu'il y ait de l'ivraie? Il leur répondit : C'est un ennemi qui a fait cela; et les serviteurs lui dirent : Veux-tu que nous allions l'arracher? Non, dit-il, de peur qu'en arrachant l'ivraie, vous ne déraciniez en même temps le blé. Laissez croître ensemble l'un et l'autre jusqu'à la moisson, et, à l'époque de la moisson, je dirai aux moissonneurs : Arrachez d'abord l'ivraie, et liez-la en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. »

C'est la parabole qu'Il donna, mais nous lisons aux versets 36 à 40 : « Alors il renvoya la foule, et entra dans la maison. Ses disciples s'approchèrent de lui, et dirent : Explique-nous la parabole de l'ivraie du champ. Il répondit : Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme; le champ, c'est le monde; la bonne semence, ce sont les fils du royaume; l'ivraie, ce sont les fils du malin; l'ennemi qui l'a semée, c'est le diable; la moisson, c'est la fin du monde; les moissonneurs, ce sont les anges. Or, comme on arrache l'ivraie et qu'on la jette au feu, il en sera de même à la fin du monde. » Nous trouvons ici l'idée des deux moissons qui représentent la fin du monde.

Quand l'évangile sera prêché, le message des trois anges affirme clairement qu'il divisera la race humaine en deux camps et c'est pourquoi nous ne devons pas prendre ce message à la légère. C'est une chose sérieuse car il y a un ennemi qui veut semer l'ivraie et nous verrons comment il le fait. Dans 2 Corinthiens 4.3-4, nous lisons : « Si notre évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent, pour les incrédules dont le dieu de ce siècle (qui est Satan) a aveuglé l'intelligence, de peur que la lumière de l'évangile de la gloire de Christ qui est l'image de Dieu ne brille sur eux ». Le diable essaie d'aveugler ceux qui entendent l'évangile. L'évangile ira partout dans le monde. Tout être humain l'entendra, mais ce ne sont pas tous les êtres humains qui y croiront. Il est donc important d'être sur nos gardes car Satan s'approchera avec toutes sortes d'arguments philosophiques et de concepts humanistes et il dira : « Ne fais pas le fou! » Mais rappelons-nous que nous approchons de la moisson du monde.

Notons ici que lorsque Christ reviendra ( Apocalypse 14.14 ), Il ne viendra pas pour s'occuper du problème du péché mais pour emmener les Siens au ciel. Hébreux 9.28 l'explique ainsi : « ... Christ qui s'est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l'attendent pour leur salut ». Il a déjà résolu le problème du péché dans Son ministère terrestre, dans Sa vie et Sa mort. Autrement dit, Il a obtenu un salut total et complet en vertu de Son ministère terrestre. Il n'y a aucune excuse pour que quiconque soit perdu. Tout ce que l'homme a besoin de faire, c'est de connaître l'évangile et de l'accepter. Ainsi donc, à Son retour, Il ne sauvera pas l'humanité car Il l'a déjà fait, mais Il viendra pour apporter Sa récompense à ceux qui croient.

Il y a un problème que nous devons affronter quand nous témoignons pour l'évangile. La Bible enseigne que le jugement investigatif a lieu avant la venue de Jésus. Quand Christ reviendra, ce ne sera pas en tant que médiateur. Il reviendra comme Roi de gloire avec une couronne sur Sa tête. Donc, si nous disons que le jugement des croyants a lieu après le retour de Christ, ce qui est la position de certains, alors la question se pose à savoir qui leur servira de médiateur lors du jugement. Car Christ en a fini avec le problème du péché. Lorsqu'Il revient, le verdict a déjà été donné au ciel : « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt. » ( Apocalypse 22.11 ).

Les deux camps ont été scellés : l'un du sceau de Dieu, l'autre de la marque de la bête. C'est pourquoi Christ ne revient pas pour donner à l'homme une seconde chance ni pour juger les croyants, comme l'enseignent certaines personnes. Le cas des croyants est réglé et décidé. C'est maintenant le temps pour nous d'accepter l'évangile. Dieu ne donnera pas une seconde occasion au Juif ou au Gentil parce que la dernière chance est fournie par le message des trois anges qui est la dernière invitation de Dieu.

« La cuve fut foulée hors de la ville » ( Apocalypse 14.20 ). Cette ville est la Nouvelle Jérusalem qui descend du ciel. Apocalypse 21.2-8 décrit cette ville : « Et je vis descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s'est parée pour son époux. Et j'entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes! Il habitera avec eux, et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux. Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses auront disparu. (Notez que cela aura lieu à la fin du millénium). Et celui qui était assis sur le trône (Christ) dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : Écris; car ces paroles sont certaines et véritables. Et il me dit : C'est fait! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. À celui qui a soif, je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement. Celui qui vaincra héritera ces choses; je serai son Dieu, et il sera mon fils. Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l'étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. »

Ici encore nous voyons les deux camps : les croyants d'un côté, scellés de la justice de Jésus, et les incroyants dans l'autre camp, avec la marque de la bête. Il nous faut ici examiner quelque chose. L'ennemi, c'est le monde et non les chrétiens coreligionnaires. Quand le message aura fait son oeuvre, il supprimera les différences entre chrétiens. Il n'y aura plus qu'une seule foi, un seul baptême, un seul Sabbat. Actuellement, c'est la confusion et nous avons d'abord besoin de comprendre le rapport entre le Sabbat et l'évangile. Le Sabbat est le signe extérieur que nous nous reposons dans le Seigneur du Sabbat qui est notre justice. Il est tout pour nous.

Le Sabbat devient le sceau de « non pas moi, mais Christ » et le dimanche devient le sceau de l'homme. Les deux jours sont des jours de repos, mais le Sabbat est le repos de Dieu qui travailla six jours et Se reposa le septième. Christ oeuvra pendant trente-trois ans et Se reposa le Sabbat après avoir dit sur la croix : « Tout est accompli ». Mais maintenant nous entrons dans Son repos. Le dimanche a été introduit par l'homme comme jour de repos. Notez que lorsque l'homme garde le dimanche, ce n'est pas parce que son oeuvre est parfaite, mais parce qu'il veut prendre une pause. Il veut s'arrêter et regarder ce qu'il a fait, même si c'est imparfait.

Le Sabbat symbolisera la justification par la foi et le dimanche symbolisera le salut par les oeuvres. Ce sont les deux controverses qui ont cours tout au long du Nouveau Testament. Soyons sûrs du camp auquel nous appartenons car le diable est très subtil. L'exemple d'un groupe de gens qui furent piégés dans le camp de Satan alors qu'ils croyaient être dans le camp de Dieu se trouve dans Romains 9 et 10.2-3 : « Je leur rends le témoignage qu'ils ont du zèle pour Dieu, mais sans intelligence : ne connaissant pas la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu : car Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient ».

Pour voir ce que Paul veut dire par « justice de Dieu », lisons Romains 1.16-17, où il introduit le thème de son épître : « Car je n'ai point honte de l'évangile de Christ : c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu'en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi, selon qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi ». Revenons à Romains 10.3 où nous voyons que les Juifs ignoraient la justice de Dieu. Le mot « ignoraient » peut nous confondre. Ils n'étaient pas ignorants parce qu'ils ne connaissaient pas la vérité, mais parce qu'ils refusaient de l'accepter. Aussi dans Romains 10.19 : « Mais je dis : Israël ne l'a-t-il pas su? (Ils connaissaient l'évangile.) Moïse le premier dit : J'exciterai votre jalousie par ce qui n'est point une nation, je provoquerai votre colère par une nation sans intelligence. Or, Ésaïe pousse la hardiesse jusqu'à dire : J'ai été trouvé par ceux qui ne me cherchaient pas; je me suis manifesté à ceux qui ne me demandaient pas. (Ceci est une référence aux Gentils. Il ne pouvait pas venir à eux en premier, mais ils L'ont tout de même accepté.). Mais au sujet d'Israël, il dit : J'ai tendu mes mains tout le jour vers un peuple rebelle et contredisant ».

Dans Romains 10.3, nous voyons que leur ignorance ne vient pas d'un manque de connaissance. C'est délibérément qu'ils ont dit : « Nous ne voulons pas savoir ». C'est ce que Paul dit ici : « Pour eux, étant ignorants de la justice de Dieu, et cherchant à établir leur propre justice, ils ne se sont pas soumis à la justice de Dieu ». Il n'y a pas deux manières de l'obtenir. Nous ne pouvons pas dire : « Moi plus Christ ». Nous devons dire : « Non pas moi, mais Christ ». Qu'il s'agisse de justification ou de sanctification, il faut toujours voir la justice de Christ. Romains 10.3 est une explication de Romains 9.30-33.

« Que dirons-nous donc? Les païens, qui ne cherchaient pas la justice, ont obtenu la justice, la justice qui vient de la foi... » ( Romains 9.30 ). Nous pouvons appliquer ceci à notre époque. Quand le message des trois anges aura accompli son oeuvre, il est possible que les gens venant du monde qui entrent dans l'Église soient plus nombreux que ceux qui sont déjà dans l'Église chrétienne. Aujourd'hui 80% de la population mondiale est non chrétienne. La gloire de Christ, la puissance de l'évangile les toucheront. C'est pourquoi l'oeuvre du message des trois anges n'a même pas encore effleuré la surface du monde. La raison en est que nous, le peuple que Dieu a mandaté, avons échoué. Souvenons-nous que ce qui est arrivé à Israël peut arriver à l'Église chrétienne, que la majorité de ceux qui seront scellés viendront du monde et non des Églises chrétiennes. Les Juifs étaient tellement rigides dans leur façon de penser que lorsque Christ est venu et a porté un jugement sévère sur leur enseignement, ils L'ont rejeté.

Les gens qui ont le plus de difficultés à recevoir l'évangile de la justification par la foi sont ceux qui sont déjà chrétiens, spécialement s'ils sont plongés dans une forme quelconque de légalisme. Rappelons-nous que ce que Paul dit ici pourrait s'appliquer à nous car nous ne sommes pas à l'abri de cela. Romains 9.31 dit : « ... tandis qu'Israël, qui cherchait une loi de justice, n'est pas parvenu à cette loi ». Ils pensaient qu'ils servaient Dieu et qu'ils Le suivaient. Nous trouvons la raison de leur échec dans Romains 9.32 : « Pourquoi? Parce qu'Israël l'a cherchée, non par la foi, mais comme provenant des oeuvres de la loi. Ils se sont heurtés contre la pierre d'achoppement ».

Vous direz peut-être : « Paul est bien dur ». Mais dans Jean 8.41, nous voyons quelqu'un d'encore plus dur que Paul envers les Juifs et c'est Christ. Dans la dernière partie du verset 41, les chefs des Juifs dirent à Christ : « Nous ne sommes pas des enfants illégitimes; nous avons un Père, Dieu ». C'était ce qu'ils affirmaient, mais aux versets 42-44, Jésus dit : « Si Dieu était votre Père, nous m'aimeriez car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens : je ne suis pas venu de moi-même. Mais c'est Lui qui m'a envoyé. Pourquoi ne comprenez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez écouter ma parole ». « Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. »

Nous vivons à une période cruciale de l'histoire du monde. Ce message va diviser le monde en deux camps, pas plus. Ce ne sera pas seulement le monde qui sera ainsi polarisé mais aussi l'Église. Beaucoup de gens « sincères » seront emportés, car souvenons-nous que la sincérité ne conduit pas à la vérité. Paul dit des Juifs : « Ils ont du zèle pour Dieu »; ils étaient très sincères mais cette sincérité n'était pas suffisante. Nous devons connaître la vérité et la vérité nous rendra libres. Vous devons demeurer « en Christ » si nous voulons être rachetés, scellés du sceau de Dieu. Nous vivons dans des temps très solennels et nous approchons des deux moissons.

Dans Romains 10.2-3, nous trouvons la confession d'un homme qui était dans le mauvais camp, qui avait du zèle pour Dieu mais qui découvrit son erreur. Et il eut assez de courage pour dire : « Je suis dans l'erreur et je changerai ». Paul, parlant de son état avant sa conversion, dans Philippiens 3.6, dit deux choses : « Quant au zèle (le même mot est utilisé dans Romains 10 pour ses propres compatriotes juifs), persécuteur de l'Église ». Lorsque Paul persécutait l'Église, il croyait qu'il était en train de servir Dieu. C'est pourquoi il dit ailleurs : « J'agissais par ignorance. Je ne comprenais pas ». J'étais « irréprochable à l'égard de la justice de la loi ».

Voici donc un homme qui avait du zèle pour Dieu, qui pensait qu'il méritait le ciel parce qu'il était juste dans sa propre performance. « Mais ces choses qui étaient pour moi un gain, je les considère comme une perte à cause de Christ. » Un jour, Christ arrêta Paul sur la route de Damas et lui dit : « Tu ne sers pas Dieu. Tu me persécutes! » Quel choc pour le pauvre Paul! Quand il entendit cette vérité, il déclara : « Je suis prêt à rejeter tout ce que je pensais être un gain afin de gagner Christ ». Voilà le « non pas moi, mais Christ ».

Mais en fait, « je considère aussi toutes choses comme une perte à cause de l'excellence de la connaissance de Christ, mon Seigneur, pour qui j'ai souffert la perte de toutes choses. Et je les considère comme des ordures afin de pouvoir gagner Christ et être trouvé en Lui, non avec ma justice qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi ».

Je prie pour que ce soit la direction dans laquelle nous choisissions tous d'aller afin d'être trouvés en Christ. Cela voudra dire souffrances et persécutions. Mais quand la moisson arrivera au retour de Christ, nous serons parmi ceux qui diront : « Louanges à toi, ô notre Dieu, nous avons tant attendu ce moment ».