« Il dit encore : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par
quelle parabole le représenterons-nous? Il est semblable à un grain
de sénevé, qui, lorsqu'on le sème en terre, est la plus petite de
toutes les semences qui sont sur la terre; mais, lorsqu'il a été semé,
il monte, devient plus grand que tous les légumes, et pousse de
grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter
sous son ombre. »
Le principe sur lequel se fonde le royaume de Dieu est à l'opposé de
celui des gouvemements terrestres.
Parmi la foule qui venait écouter Jésus, il y avait quelques scribes
et pharisiens. Malheureusement, ils avaient perverti tout entier le
sens de la mission du Messie. ils appliquaient les idées, les
philosophies, les principes du monde au royaume de Dieu. Jésus était
pauvre, sans aucune éducation de leur point de vue, en un mot un
homme insignifiant.
Comment pouvait-Il être Celui qui accomplirait cette grande mission du
Messie, suppose venir comme un souverain conquérant qui se
débarrasserait des Romains afin d'établir le royaume de Dieu?
En réponse à leur fausse théologie, Jésus donna cette parabole de la
graine de moutarde ainsi que la parabole suivante, celle du levain.
Les trois évangiles synoptiques, Matthieu, Marc, Luc, mentionnent
cette parabole. Cependant, pour une raison ou une autre, Matthieu
omet la première déclaration qui est très importante pour comprendre
la parabole. Prenez donc le livre de Marc.
Marc 4.30
« Jésus dit encore : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu,
ou par quelle parabole le représenterons-nous? »
Les pharisiens le mettaient en parallèle avec un royaume type de ce
monde, un modèle idéal, de royaume fort, grand et riche. Jésus
répondit simplement : Il n'existe, dans l'histoire séculaire, aucun
royaume terrestre avec lequel je puisse comparer le royaume de Dieu,
car celui-ci est en opposition totale avec ce qui est humain.
J'ai été frappé par l'observation d'Ellen White dans son livre « Les
paraboles de Jésus », mettant en relief un principe applicable à notre
époque.
Page 59 : « Les gouvernements terrestres prévalent par la force
physique, ils maintiennent leur domination par la guerre, alors que le
fondateur du royaume de Dieu est le prince de paix. »
Le Saint-Esprit représente les empires du monde sous l'emblème de
bêtes féroces. Vous trouverez cela dans le livre de Daniel et celui de
l'Apocalypse. Christ est l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du
monde.
L'emploi de la contrainte, de la force brutale, n'était pas dans le
plan du gouvemement de Dieu. Les Juifs s'attendaient à ce que le
royaume de Dieu soit établi sur les mêmes bases que celles des
royaumes de ce monde. Afin de promouvoir la justice, ils recouraient à
la magie, ils combinaient méthodes et plans. Mais Christ introduisit un
« principe » en implantant la vérité, la justice dans la victoire sur
l'erreur et le péché.
Certains d'entre vous souhaiteraient que je suive la même méthode que
celle des Juifs, vous imposant des lois, des règlements, vous incitant
à vous y soumettre sous peine de n'arriver à rien. C'est une méthode
terrestre, mes amis.
Cela me fait penser à ce que me disait un Russe marxiste en Éthiopie
« Nous ne croyons pas à l'efficacité de vos plans de 5 jours pour
arrêter de fumer. Nous croyons à l'autorité, la promulgation d'une
loi d'interdiction de fumer sous peine de mort. »
Dieu n'emploie pas cette méthode. Il n'y a rien sur cette terre que
Christ puisse utiliser en guise de comparaison. Que fit-il alors? Il
prit la plus petite graine parmi les épices utilisées au Moyen-Orient.
Pourquoi? Car le royaume de Dieu ressemble à un système complètement
différent de ceux de la terre. Il ne fonctionne pas avec des lois, des
règlements. Jésus implante une nouvelle vie, un nouveau principe dans
la vie des croyants.
Lorsque cette vie se manifeste par la germination, ayant ensuite la
possibilité de se développer, elle produit un buisson plus gros que
n'importe quel arbre, exactement comme cette graine de moutarde, la
plus petite des graines qui produit un buisson si gros (en
cormparaison avec les autres herbes) que les oiseaux peuvent s'y
reposer et trouver de l'ombre.
Je ne sais combien d'entre vous ont déjà vu une graine de moutarde.
Les Juifs mangent ce que l'on appelle de la viande Kasher. Voyageant
sur une ligne africaine d'une grande compagnie aérienne, l'hôtesse de
l'air vint me dire, désolée, que trois repas végétariens sur quatre
avaient éte apportés. Elle me proposa un repas kasher, que j'acceptai.
Mes seuls souvenirs concernent l'horrible aspect de cette viande!
Elle avait été trempée dans de l'eau salée afin de drainer le sang,
puis pressée jusqu'à l'obtention d'un morceau de chair ressemblant à
du chewinggum trop mâché ou à du cuir à chaussure. Étant donné la
saveur insipide, les Juifs ajoutent des épices dont la principale est
la moutarde. La moutarde est également l'ingrédient principal du
curry. (En Amérique, vous avez la pâte de moutarde. Mais ce n'est pas
ainsi qu'il faut utiliser la moutarde : Elle doit être cuite sinon,
elle est corrosive.)
La graine de moutarde était une petite graine ressemblant à un grain
de sable. À l'époque de Jésus, les buissons de moutarde étaient des
plantes communes et visibles dans toute la région. Jésus compare le
royaume de Dieu avec la plus petite des graines, la graine de moutarde
produisant un énorme buisson.
Le royaume de Dieu ne commence pas par la force. Dieu ne prend pas le
royaume de la terre par violence. Il implante une nouvelle vie, un
principe nouveau en chacun de nous. Aussi longtemps que cette graine
de moutarde demeure dans une boîte, elle n'a aucune utilité
concernant la reproduction. Mais à l'instant où vous la semez, le
principe de vie - qu'elle contient intrinsèquement et qui dort jusqu'à
ce que la graine soit mise en terre - éclôt à la vie.
Marc 4.31
« Il est semblable à un grain de sénevé, qui, lorsqu'on le sème en
terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre;
mais, lorsqu'il a été semé, il monte, devient plus grand que tous les
légumes, et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du
ciel peuvent habiter sous son ombre. »
Lorsque cette graine éclôt à la vie, elle commence à grandir d'une
manière si importante qu'elle couvre toute la surface de la terre.
Jésus se référait bien sûr à l'établissement du royaume de Dieu en
tant que fondement de l'église chrétienne. Cette église débuta par un
très petit groupe d'hommes insignifiants : 12 disciples. Ils étaient
simples pêcheurs, ou paysans, sans formation théologique, sans
diplôme, sans budget. Ils étaient pauvres, et n'avaient aucune valeur
aux yeux des pharisiens et des scribes. Quelques années plus tard,
cette graine avait germé, grandi si puissamment, que les ennemis de
l'Évangile accusaient l'église chrétienne et les disciples de
bouleverser le monde.
Petit commencement, mais quelle croissance! Trois siècles après
Jésus-Christ, elle était devenue si forte, si influente, si puissante,
que l'Empereur de Rome, le plus grand Empereur de l'époque, se rendit
compte que la seule manière de survivre en tant qu'Empereur était de
devenir chrétien. Ainsi pour des raisons apparemment politiques et de
diplomatie sage du point de vue humain, il décida de se convertir.
Constantin fut baptisé dans l'église chrétienne. Pourquoi? Parce qu'il
se rendit compte, après que l'empire romain eut essayé en vain pendant
trois siècles de réduire l'église à néant en usant du sang des
martyres et de la persécution, qu'il n'y avait aucune façon de la
détruire.
Tertullien, un des grands Pères de l'église, fit cette déclaration :
« Plus vous nous tuerez, plus vous nous moissonnerez, plus nous
surgirons. Le sang des martyres est la semence de l'Église. Plus vous
nous tuerez plus grand sera le nombre des chrétiens. »
Mes chers amis, c'est le secret du royaume de Dieu. Dieu ne désire pas
votre budget, il ne dépend pas de cela, ni de votre technologie. Nous
sommes dans l'erreur en voulant emprunter les ressources, la culture,
la politique, la philosophie du monde. Cela n'est pas la
solution.
À la fin du l6ème siècle, le monde évolua dans une nouvelle direction,
celle de la méthode scientifique. Au 18ème siècle, nous sommes
arrives à l'âge de l'homme éclairé. La Bible a été rejetée en
particulier à la Révolution Française. Désormais, accepterons-nous ce
livre, la Révélation de Dieu, en tant que tel? Malheureusement, la
méthode scientifique créa un probleme au sein de l'église chrétienne.
La grande question que se posèrent les théologiens du 17ème et l8ème
siècle fut celle-ci : « Comment le christianisme pouvait-il être
accepté par un monde scientifique? » La réponse qu'ils trouvèrent ne
provenait pas de la Parole de Dieu mais de leur propre sagesse :
« Nous devons adapter le christianisme aux méthodes scientifiques. »
Ils développèrent ainsi ce qui est connu sous le nom de « méthode
historique et critique de l'interprétation des Écritures », par
laquelle ils faisaient de l'esprit humain le point d'appui principal.
De ce fait, ils seraient acceptés par l'esprit scientifique. L'Église
s'est enfoncée dans le doute et l'incrédulité. Tant que la Bible ne
sera pas restaurée en tant que principe de vie de l'Église, tant que
nous ne ferons pas de Christ la source de sa puissance comme le firent
Luther au moment de la Réforme, puis John Wesley, tous deux
bouleversant respectivement le monde et l'Angleterre, nous ne
résoudrons pas le problème que nous affrontons de nos jours.
Un seul principe pour la vie.
Une prophétie doit se réaliser avec la dernière génération de
chrétiens
(
Apocalypse 18.1) :
Avant que la fin arrive, Dieu va
éclairer la terre de Sa gloire à travers la demière génération de
chrétiens. Il s'agit de nous, cela nous concerne, mes amis. Nous devons
découvrir le principe de la graine de moutarde. Quelle est donc la
cause de la transformation de cette petite semence en un arbre si
grand?
Tout d'abord, la vie contenue dans la graine en a la capacité,
exactement comme la vie de Christ a la capacité de produire une église
dynamique puissante, apportant la paix, l'espoir au monde qui nous
entoure.
Ensuite, cette vie de la graine ne peut produire ce gros arbre
qu'après être morte. Le principe de n'importe quelle semence, qu'il
s'agisse de la graine de moutarde, de la graine de maïs ou de toute
autre graine, est la vie par la mort. Cette graine doit être semée,
elle doit mourir avant que la vie ne se produise et ne donne ce gros
buisson.
Prenons quelques textes vous montrant clairement que Dieu ne dépend
pas des ressources humaines pour accomplir sa mission.
1 Corinthiens 1 :
Rappelez-vous que Corinthe était l'église la plus
sophistiquée à l'époque du Nouveau Testament. Elle était célèbre par
toutes sortes de philosophies, d'idées humanistes qui malheureusement
pénétraient insidieusement. Dans tout son premier chapitre, Paul
s'évertue à y faire comprendre que la puissance de l'Église ne se
situe pas dans les ressources humaines mais dans la croix de Christ.
Il commence au
verset 17 en disant :
« Car Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer
l'Évangile, et cela sans la sagesse du langage, (C'est-à-dire sans
une philosophie humaine) afin que la croix du Christ ne soit pas
rendue vaine. Car la parole de la croix est folie pour ceux qui
périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est puissance
de Dieu. »
Lisons les
versets 23 à 29 :
Nous, nous prêchons Christ crucifié; scandale pour les Juifs et
folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs
que Grecs, Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu.
Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse
de Dieu est plus forte que les hommes. Considérez, frères,
comment vous avez été appelés, il n'y a parmi vous ni beaucoup de
sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles.
Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les
sages; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les
fortes; Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise,
celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que
nulle chair ne se glorifie devant Dieu. »
Mes amis, vous rendez-vous compte que nous pourrons bouleverser la
région où nous vivons lorsque nous prendrons la vie qui se trouve en
Christ? Comment cette vie pourrait-elle se manifester en nous?
Commençons par prendre
Romains 6.
Beaucoup d'entre vous ont été baptisés, mais la question est de
savoir si vous avez réellement
compris la signification du baptême et non pas le simple fait d'avoir
été baptisé par immersion.
Romains 6.3 :
« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ,
c'est en sa mort que nous avons été baptisés? »
Nous avons donc été ensevelis avec Lui dans la
mort par le baptême, afin que, comme Christ est ressuscité d'entre
les morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en
nouveauté de vie. Voilà la graine de moutarde qui doit grandir en
vous et devenir un gros buisson.
Jésus l'explique d'une manière très belle dans le livre de
Jean 12.24 :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est
tombé en terre ne meurt, il reste seul; mais, s'il meurt, il porte
beaucoup de fruit. »
C'est là le secret de la graine. Vous remarquerez que Jésus utilise la
semence à de nombreuses reprises pour mettre en image le principe de
Son royaume. Elle doit en premier lieu mourir avant de pouvoir
« donner » tout ce qui est en elle, c'est-à-dire la puissance de grandir
et de se développer. Si elle demeure seule, rien ne se passe, mais si
elle meurt, elle produit beaucoup de fruit. Au
verset 25, Jésus
l'applique à notre vie personnelle :
« Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce
monde la conservera pour la vie éternelle. »
Prenez
1 Corinthiens 15.36
Paul exprime la même idée et emploie un vocabulaire très fort :
« Insensés » dit-il aux Corinthiens; vous, philosophes, ne vous
rendez-vous pas compte que « Ce que tu sèmes ne reprend point vie,
s'il ne meurt. »
2 Corinthiens 4.11 :
« Car nous qui vivons... » (le « nous » se référant aux croyants
qui sont morts en Christ mais maintenant qui vivent en Lui) « nous
sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la
vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. »
Avez-vous conscience de ce que Jésus est en train de nous
enseigner ici? Ce que Paul nous apprend?
La vie que vous avez en naissant, la vie de la chair, ne peut grandir
dans le royaume de Dieu. Elle doit mourir. C'est la vie de Christ
implantée au moment de la nouvelle naissance qui doit grandir. Elle
doit se développer jusqu'à ce quelle envahisse totalement tout le
reste. La seule manière dont elle peut le faire, est de suivre le
principe de la croix.
Jésus nous dit dans
Luc 9.23 :
« Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même,
qu'il se charge chaque jour de sa croix, et qu'il me suive. »
Le monde n'a pas besoin de voir combien nous sommes bons. Le monde a
besoin de voir Dieu manifesté dans la chair. C'est cela le royaume de
Dieu.
Mes amis, la seule façon dont la vie puisse éclore en vous et produire
un vrai chrétien, est de mourir pour le reste de votre vie, afin de
permettre à la nouvelle vie de surgir. C'est l'unique chemin.
Le célèbre allemand « Marther » qui mourut à l'âge de 39 ans, écrivit
dans son livre « Le prix a payer pour être disciple », cette déclaration :
« Quand Dieu vous appelle pour être son disciple, il vous appelle à
mourir. »
Lorsque chacun d'entre nous mourra et laissera le Saint-Esprit prendre
le pouvoir, je peux vous garantir, aussi petits et insignifiants que
nous pouvons être, nous bouleverserons cette région. Mais aussi
longtemps que la majorité d'entre nous refuse de mourir, le reste
doit lutter parce que les faits sont ainsi. Dieu veut que le corps
entier, c'est-à-dire le royaume de Dieu, grandisse. Il veut que chacun
de nous meure. Je peux vous avertir, si vous refusez de le faire,
vous finirez par mourir parce que Jésus le dit : celui qui ne déteste
pas sa vie la perdra. Mais si vous soumettez votre vie actuelle à la
croix de Christ, cette graine unique qui a été semée au moment du
Calvaire, cette vie unique, apparaîtra et produira un grand arbre. Les
hommes et les femmes viendront et diront : Quel arbre merveilleux!
Comment l'avez-vous obtenu, comment vous en êtes-vous occupé? Et vous
direz : Pas moi, mais Christ. Une seule graine mourut à la croix du
Calvaire.
L'histoire de cette graine unique se trouve dans les quatre premiers
livres du Nouveau Testament appelés les Évangiles. Cette graine surgit
à la vie dans l'église chrétienne, produisit un immense travail et
ainsi donc, le monde entier fut ébranlé jusque dans les fondations. Le
récit de cet arbre provenant d'une graine est appelé le livre des
Actes.
Lisez ce livre.
Malheureusement, le diable pénétra aussi et pervertit l'Évangile. De
l'expression « Pas moi, mais Christ », nous sommes passes à « Moi +
Christ ». Ce mélange commença dans l'église des Galates, ce qui
détruisit sa puissance et celle-ci sombra dans les ténèbres. Au 16ème
et 17ème siècles, Dieu a essayé de ranimer l'église en restaurant
l'Évangile.
Il commença avec Luther; puis la méthode scientifique apparut,
balayant tout, même au sein de l'église luthérienne, pour retourner au
libéralisme. Dieu éleva John Wesley; pour un temps, l'arbre commença à
grandir, à se developper, mais sans aboutir. Finalement, je pense
qu'Il incita le mouvement de l'Avent afin d'éclairer la terre de Sa
gloire. Nous avons été trop longtemps dans ce monde.
Lorsque j'ai quitté l'Union de l'Est africain en 1982, le nombre des
membres atteignait 150 000. Quatre ans plus tard je rendis visite à ma
mère au Kenya. Il s'élevait à 275 000. Une année plus tard, le rapport
de la Conférence Générale mentionnait le nombre de 300 000. Par
contre, l'église faisant partie de la Division Nord-Américaine est en
déclin. Tout notre argent, tous nos budgets, toutes notre technologie
ne résoudront pas le problème. La seule solution est de mourir et de
se laisser diriger par le Saint-Esprit. Nous croîtrons, pas seulement
numériquement; mon grand souci n'est pas une croissance en nombre
mais plutôt une croissance spirituelle.
Ma prière est que tous acceptent de mourir et de laisser l'Esprit
diriger. C'est une décision coûteuse. Vous pouvez avoir à souffrir
dans ce monde, mais à la fin, les méchants seront exterminés et les
croyants seront établis. Jusque là, laissons le Seigneur vivre en
nous. Puissions-nous tous partir avec ce but unique : « pour moi,
vivre, c'est Christ. »
Pour que cela arrive, nous devons confesser de tout notre coeur : « Je
suis crucifié avec Christ, toutefois si je vis encore, ce n'est plus
moi, mais Christ qui doit vivre en moi; et je vis désormais par la foi
dans le Fils de Dieu qui m'aime et qui se donna pour moi. »
C'est le royaume de Dieu, une graine de moutarde, commençant toute
petite, mais lorsqu'elle pousse et se développe, elle éclipse le reste
dans ce monde.
C'est ma prière pour cette église, au nom de Jésus. Amen.