L'ÉPÎTRE AUX HÉBREUX

Chapitre 17

La prééminence

du sacerdoce de Christ

Hébreux 7.1-28

Dans Hébreux 5.10, Paul a introduit ses lecteurs auprès de Christ, souverain sacrificateur de Dieu selon l'ordre de Melchisédek. Puis, au verset 11, il dit aux chrétiens juifs auxquels il écrivait, qu'il aurait voulu leur démontrer beaucoup de choses à propos de cette vérité, mais qu'ils n'étaient pas en mesure de les comprendre, étant encore des chrétiens immatures. C'est ainsi qu'il a réservé le chapitre 6 aux mises en garde et aux encouragements afin de fortifier leur foi.

Après cela, au chapitre 7, il revient à Christ en tant que souverain sacrificateur pour toujours selon l'ordre de Melchisédek et il va démontrer ce que cela signifie. Lorsque vous lisez l'Épître aux Hébreux, vous constaterez que Paul répète souvent cette phrase : « Christ, en tant que souverain sacrificateur pour toujours selon l'ordre de Melchisédek ». Cela indique que cette vérité contient quelque chose de capital que Paul fait ressortir au chapitre 7. Les trois premiers versets sont extrêmement importants et ont une signification essentielle. Ils déclarent : « En effet, ce Melchisédek était roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut; il alla au-devant d'Abraham lorsqu'il revenait de la défaite des rois, il le bénit, et Abraham lui donna la dîme de tout; il est d'abord roi de justice, d'après la signification de son nom, ensuite roi de Salem, c'est-à-dire roi de paix; il est sans père, sans mère, sans généalogie, il n'a ni commencement de jours ni fin de vie, mais il est rendu semblable au Fils de Dieu, ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. »

Ces trois versets ne peuvent être pleinement compris qu'en les rapprochant du contexte développé dans Genèse 14, et dont voici un résumé. Les 11 premiers versets de ce chapitre de la Genèse décrivent une bataille entre quatre rois d'un côté et cinq de l'autre. Aux versets 11 et 12, nous apprenons qu'à l'issue de cette bataille, Lot et sa famille qui vivaient à Sodome ont été emmenés en captivité avec tous leurs biens. Au verset 13, Abraham, ayant appris cette nouvelle, vint à leur secours. Les chances étaient contre Abraham, mais Dieu était de son côté et lui accorda une grande victoire. C'est ce à quoi l'Épître aux Hébreux fait référence et nous apprenons ce qui se passe après cette victoire dans les versets 17 à 24.

Quand Abraham eut délivré Lot et sa famille, et ramené tous les biens qu'ils avaient perdus, deux hommes l'abordèrent, l'un étant le roi de Sodome et l'autre, Melchisédek, celui de Salem. Celui de Sodome lui offrit beaucoup de richesses. En d'autres termes, il lui dit : « Cet homme est drôlement puissant. Je suis mieux de l'avoir de mon côté. ». Au verset 21, il lui offrait beaucoup d'argent. Par contre, Melchisédek ne lui donna que du pain et du vin; c'était tout. Quelle proposition Abraham a-t-il choisie? Le don de Melchisédek, le pain et le vin, dont il n'avait d'ailleurs pas besoin puisqu'il était revenu avec toutes les possessions. Mais la Bible nous dit bien que c'est le don de Melchisédek qu'il a accepté.

Comme vous le constatez, le roi de Sodome représente le monde avec ses richesses. Le pain et le vin représentent le don de Dieu. Rappelez-vous les paroles de Jésus au chapitre 6 de Jean, à partir du verset 51 : « Je suis le pain de vie. Si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ». C'est tout d'abord un don de Dieu. Melchisédek n'était pas seulement le roi de Salem, mais aussi sacrificateur du Dieu Très-Haut. De ce fait, Abraham a accepté le cadeau de Dieu plutôt que les richesses du monde. Nous devons nous en souvenir. Dans le Nouveau Testament, Abraham est appelé « le père des croyants » ou « le père de la foi ». Il représente le véritable chrétien qui, par la foi, accepte Christ au lieu des richesses de ce monde. Ceci ne soulève pas la question de savoir s'il est mauvais d'être riche, ce n'est pas le propos. L'important est de savoir ce que nous allons choisir quand nous aurons à opter entre Dieu et le matérialisme. Abraham a choisi la proposition de Melchisédek.

Revenons au chapitre 7 d'Hébreux : « En effet, ce Melchisédek était roi de Salem » , et plus tard, Salem est devenue Jérusalem. Le mot « Salem » signifie la paix. En hébreu, c'est le mot « Shalom » et en arabe, « Saalam ». C'est une salutation commune aujourd'hui au Moyen-Orient. Ainsi nous apprenons deux choses à propos de Melchisédek. La ville qu'il représente est celle de la paix et c'est aussi la Nouvelle Jérusalem. Le nom du roi signifie : « Roi de justice ». Melchisédek représente donc le Roi de justice puisque c'est la signification de son nom, et le Roi de paix, selon le nom de la ville qu'il dirige.

Au verset 2, Abraham le rencontre après qu'il soit revenu de cette victoire grandiose. Après avoir mangé le pain et le vin, Abraham donne à Melchisédek la dîme de tout, comme précisé au verset 4. Abraham a agi de cette manière pour montrer que Dieu est propriétaire de tout pas seulement d'un dixième. Le dixième est un symbole.

Abraham paya la dîme à Melchisédek, sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il lui dit : « Celui que tu représentes a le droit de propriété sur tout ce que je possède ». Sans Dieu, Abraham n'aurait jamais obtenu la victoire car les chances étaient contre lui. Le roi de Sodome était beaucoup plus puissant que l'armée d'Abraham, et pourtant il a été défait. C'est pour cela qu'il dit : « Tout ce que tu m'accordes ne m'appartient pas. Tout ce que je possède est à toi, y compris ma vie. Je vais donc te donner un dixième de ce que j'ai, en tant que symbole que je reconnais que tout t'appartient, y compris ma vie. »

Étudions au verset 3 la seconde caractéristique concernant Melchisédek : « Il est sans père, sans mère ». Chaque fois que je lis ce texte, je pense à l'Éthiopie. C'est une expression courante parmi les mendiants de ce pays. Un jour, l'un d'entre eux est venu chez nous, il avait au moins 60 ans et nous a dit : « Je n'ai ni père, ni mère ». Il avait pourtant 60 ans. Je lui ai répondu : « J'ai le même problème que toi, je n'ai pas de parents non plus. »

Qu'est-ce que cela signifiait pour Melchisédek de n'avoir ni père, ni mère? Cela voulait-il dire qu'il n'en avait vraiment pas? Non, cela voulait dire qu'il n'avait pas de généalogie, ni commencement de jours ni fin de vie. Dans la culture du Moyen-Orient, la généalogie était très importante. Ce que Paul dit dans ce verset, c'est que nous n'avons aucune trace de la généalogie de Melchisédek.

Par contre, il y a un problème dans la seconde moitié du verset 3 : « Mais il est rendu semblable au Fils de Dieu; ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité ». Melchésidek était-il Christ ou Le représentait-il? Notez les mots « rendu semblable », qui signifient qu'il était un représentant de Christ, mais pas Christ Lui-même. Ceci est clairement expliqué dans l'Esprit de prophétie et c'est ce que croient la plupart des théologiens. Il symbolisait Christ. Qui fut le premier sacrificateur? Melchisédek ou Lévi? Ce fut Melchisédek avant le sacerdoce lévitique. Et quand celui-ci fut supprimé à la croix, il continua ses fonctions. Melchisédek représentait le sacerdoce perpétuel, en contraste avec le sacerdoce lévitique qui n'était que temporaire. « Sans père, ni mère, sans généalogie, il n'a ni commencement de jours ni fin de vie,... ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. »

Il faut retenir trois mots dans ce chapitre. Le premier « à perpétuité », au verset 3. Le second est au verset 25 : « C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur ». Ce qui signifie « à perpétuité ». Et le troisième se trouve au verset 28 : « En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est consacré pour l'éternité ». Ces trois mots sont synonymes du terme hébreu « tamid », employé pour « quotidien » dans le service du sanctuaire. Il y a deux termes : « quotidien » [ou perpétuel, continuel] et « annuel ». Le service annuel est le « Yom Kippour » et le quotidien est « tamid ». Ces trois expressions enseignent donc que lorsque Christ est monté au ciel en tant que sacrificateur, Il y est d'abord allé pour remplir Sa fonction en tant que notre Sacrificateur à perpétuité.

Ceci est très important pour nous. Le sacerdoce de Christ est éternel dans le sens qu'Il l'a commencé en l'an 31 et ne l'achèvera que lorsqu'Il aura mis tous nos ennemis sous Son marchepied. Ensuite Il cessera d'être notre Avocat après le temps de probation parce que nous n'aurons plus besoin d'un avocat mais nous aurons un sacrificateur et Il nous sauvera parfaitement. Qu'implique ce mot « parfaitement »? Il s'applique à l'expérience céleste et au temps où nous reviendrons sur cette terre avec la domination et l'autorité accordées aux saints. Jésus est un sacrificateur éternel et immuable parce qu'Il ne mourra jamais et qu'Il a un sacerdoce perpétuel.

Combien de temps consacrez-vous à Dieu chaque jour? Cela diffère pour chacun de nous, mais Jésus est tout le temps disponible pour nous : 24 heures sur 24, sept jours sur sept, 52 semaines par an, pendant toute la durée de notre vie. Il peut nous accorder tout ce temps. Lorsque nous venons à Lui, Il est capable de nous sauver parfaitement. Ceci est très important.

Le sacerdoce des fils de Lévi était imparfait. Premièrement, ils étaient faibles, deuxièmement, ils étaient mortels. Par conséquent, leur sacerdoce n'était pas perpétuel. Troisièmement, ils n'étaient pas capables d'accomplir toute la tâche parce qu'ils étaient eux-mêmes pécheurs. C'est ainsi que la suite d' Hébreux 7 fait ressortir le contraste entre Melchisédek et le sacerdoce lévitique. Celui des fils de Lévi était temporaire, contrairement à celui de Christ qui est permanent et immuable. Celui des Lévites était incomplet parce que les sacrificateurs étaient mortels, mais Christ est éternel. Le sacerdoce lévitique était faible, mais Christ possède la toute-puissance ( Hébreux 7.4-10 ). Le sacerdoce lévitique est inférieur à celui de Melchisédek. Les Lévites étaient des descendants d'Abraham. Si Abraham était leur père, qui est le plus grand, Abraham ou les Lévites? Le fils peut-il être plus grand que son père? Cela peut se produire dans notre culture, mais jamais dans la civilisation orientale. Le père est le chef et dirige tout. Souvenez-vous qu'Abraham n'est pas seulement le père des Lévites, mais celui de toute une nation, le commencement d'une nouvelle nation.

Donc, si Lévi était inférieur à Abraham et que celui-ci payait la dîme à Melchisédek, qui était le plus grand, Melchisédek ou Abraham? C'était Melchisédek, par conséquent Lévi lui était inférieur. Ceci est un argument typiquement oriental.

Le second argument, dans ces versets, c'est qu'Abraham paya la dîme à Melchisédek. Versets 9 et 10 : « De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l'a payée, pour ainsi dire, par Abraham; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d'Abraham ». Nous n'avons pas ce problème puisque nous n'avons pas de choix à faire entre Melchisédek, en tant que sacrificateur, et un sacerdoce lévitique comme c'était le cas à l'époque de Paul. Qui choisirions-nous, Christ symbolisé par Melchisédek ou le sacerdoce lévitique? Nous opterions pour Christ.

J'ai été amené à faire ce choix entre Christ, en tant que mon sacrificateur, et le prêtre catholique romain auquel je m'adressais en confession. Chaque Catholique romain, lorsqu'il est confronté à l'Évangile, doit faire le même choix et comprendre que Christ est notre prêtre et est supérieur au prêtre humain. Un Chrétien catholique ne s'adresse pas directement à Christ, mais passe par l'intermédiaire d'un prêtre pour le pardon de ses péchés; il doit s'adresser à un homme et lui confesser ses fautes. Que Christ soit élevé en tant que notre Sacrificateur Suprême! Il est le seul qui puisse nous sauver parfaitement. Les prêtres humains sont encore des pécheurs, ils ont eux-mêmes besoin d'un Sauveur.

L'argument suivant est développé à partir du verset 11 d'Hébreux 7 et peut éventuellement poser un problème : « Si donc la perfection avait été possible par le sacerdoce lévitique car c'est sur ce sacerdoce que repose la loi donnée au peuple était-il encore nécessaire qu'il paraisse un autre sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, et non selon l'ordre d'Aaron? »

Paul dit dans ce verset que Christ ne pouvait pas appartenir au sacerdoce lévitique parce qu'Il était un Juif de la tribu de Juda et, selon la loi, ceux de Juda ne pouvaient pas accéder au sacerdoce. Seuls les Lévites pouvaient être sacrificateurs.

Verset 12 : « Car, le sacerdoce étant changé, il y a aussi nécessairement un changement de loi ». Certains se servent de ce texte pour prouver que la loi a été changée, et l'appliquent au Sabbat. Ils disent : « Vous voyez, la loi a été changée avec la venue de la grâce ». Nous devons tenir compte du contexte. Selon la loi de Moïse, seuls les Lévites pouvaient être sacrificateurs et Christ n'appartenait pas aux Lévites. Par conséquent, selon la loi, Il ne pouvait pas être sacrificateur. De quelle loi Paul nous parle-t-il dans ce passage? Pas de la loi morale qui est immuable et éternelle, comme le précise Matthieu 5.18 : « Tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre. »

La loi cérémonielle pouvait changer et Paul dit que la loi du sacerdoce lévitique était temporaire, ce n'était pas une loi permanente. Melchisédek était sacrificateur avant que la loi ne fut établie, et il était pourtant le sacrificateur du Dieu Très-Haut. Par conséquent, si Melchisédek pouvait être sacrificateur sans dépendre de la loi du sacerdoce lévitique, Christ le pouvait également. Les chrétiens juifs disaient : « Comment pouvez-vous changer la loi de Dieu? », et Paul précisait que cette loi n'était que temporaire. C'est l'argument des versets 14 et 15 : « Car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek. »

La Bible permet un autre sacerdoce et celui de Melchisédek est le meilleur parce qu'il est sacrificateur pour toujours. Ainsi la loi du sacerdoce a été supprimée, comme nous le voyons au verset 18 : « Il y a ainsi abolition d'une ordonnance antérieure, à cause de son impuissance et de son inutilité, car la loi n'a rien amené à la perfection ». Le sacerdoce lévitique ne pouvait sauver Israël car il apportait à Dieu le sang des taureaux et des boucs qui ne pouvait jamais effacer le péché. Ce n'était qu'un symbole ou un type, mais pas la réalité. Le verset 21 dit : « Car les Lévites sont devenus sacrificateurs sans serment [voici le dernier argument], mais Jésus l'est devenu avec serment par celui qui lui a dit : Le Seigneur a juré, et il ne se repentira pas ». Quand vous faites une promesse et que vous ne prononcez pas de serment, cela signifie que vous pouvez changer cette promesse. Mais quand vous en faites une et que vous jurez que vous allez la tenir, on ne suppose pas que vous allez la modifier. Quand le sacerdoce lévitique a été institué, il n'y a pas eu de serment. Mais lorsque Melchisédek est devenu sacrificateur, ainsi que Christ, un serment a été prononcé. Psaume 110.4 : « L'Éternel l'a juré, et il ne s'en repentira point : Tu es sacrificateur pour toujours, à la manière de Melchisédek. »

Dans l'Église Copte en Éthiopie, il y a deux possibilités pour le mariage. Si les couples se marient sans le souper du Seigneur, ils peuvent divorcer, et s'ils se marient avec ce repas, ils n'y sont jamais autorisés. Un jour, j'ai demandé au prêtre : « Combien en mariez-vous avec ce fameux souper? » Il m'a répondu : « À l'heure actuelle, pratiquement aucun ». Ils voient les choses de la même façon que les Mormons. Mais tout ceci n'est pas biblique. La Bible déclare que lorsque vous vous mariez, vous le faites pour la vie. Le voeu est un serment.

Quand Dieu a désigné Christ en tant que sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek, Il a fait un serment. Cela signifie qu'Il ne changera jamais ce sacerdoce. Le seul sacerdoce qui soit perpétuel est celui que Dieu a promis par un serment. Paul insiste sur le fait que Dieu n'a jamais prononcé de serment quand Il a institué le sacerdoce lévitique, parce que ce n'était pas Son intention que ce sacerdoce soit perpétuel, il n'était que temporaire. De ce fait, ne retournez pas à ce sacerdoce temporaire, mais orientez-vous vers Christ. Le verset 28 nous dit : « En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse [et temporaires]; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est consacré pour l'éternité ». Donc, Dieu ne va pas changer Son intention initiale. Nous avons la garantie que nous avons un sacrificateur qui peut nous sauver parfaitement dans la mesure où nous venons à Lui.

Lorsque le diable s'adresse à vous en vous disant : « Vous n'êtes pas assez bon pour être sauvé, vous êtes un 'raté' », et qu'il essaie par tous les moyens de vous faire tomber, vous avez un sacrificateur qui vous représente devant le trône de Dieu et qui peut vous sauver parfaitement. Aussi longtemps que nous serons des pécheurs, nous aurons besoin d'un Sauveur et d'un sacrificateur parfait qui nous représente. N'oublions jamais cette vérité alors que nous approchons de la fin des temps.

Considérons maintenant ces temps de la fin. Lorsque nous devrons faire face au temps de trouble et que Dieu retirera Sa protection, Dieu dira : « Voici ceux de mon peuple qui ont la foi de Jésus et qui révèlent cette foi par l'observation des commandements, non pas d'une manière machinale mais dans l'esprit ». Et Satan Lui répondra : « Oui, parce que tu as construit une barrière de protection autour d'eux. Remets-les entre mes mains, et je vais te montrer qu'ils vont te tourner le dos ». Dieu lui rétorquera : « Tu peux disposer d'eux. Ils sont à toi, fais-leur ce que tu veux sauf une chose : Tu ne peux pas leur ôter la vie ». Le diable viendra donc nous persécuter sans relâche, pas seulement sur le plan matériel, mais particulièrement au niveau psychologique et mental. Il s'adressera à nous et nous dira : « Vous n'êtes pas assez bon pour être sauvés ». Il ira aussi vers des chrétiens qui croient à l'enlèvement secret et leur dira : « Si vous n'avez pas été enlevés, c'est parce que vous êtes perdus ». Et encore : « Savez-vous pourquoi vous avez toujours le sentiment d'être un pécheur? C'est parce que Dieu ne vous aime plus. »

Qu'allez-vous faire? Vous serez angoissés, comme nous l'apprenons dans La Tragédie des siècles, mais rappelez-vous que vous avez un souverain sacrificateur qui ne vous a pas abandonnés. Il est votre sacrificateur qui vous sauvera parfaitement, même si les cieux devaient s'écrouler. C'est l'ancre de nos âmes. C'est ce que Paul dit dans Hébreux 6.19 : « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur », jusqu'à ce qu'Il vienne pour nous ramener à la maison. C'est pourquoi nous avons besoin de comprendre Son ministère en tant que souverain sacrificateur pour toujours. C'est aussi pour cela que Paul insiste et répète : « Ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek. »