Christ parle à Laodicée

10

LAODICÉE EST SCELLÉE

« Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflât point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant, et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit: Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu. » Apocalypse 7.1-3

Dans ce chapitre et dans le dernier, nous allons reporter notre attention d'Ap. 3.14-21 vers plusieurs autres passages de l'Apocalypse. Néanmoins, le message de ce chapitre et du suivant sera rattaché à notre étude du message à Laodicée. Gardez à l'esprit que contrairement aux six autres églises, Christ n'attend pas seulement de Laodicée qu'elle triomphe -- Il veut qu'elle remporte la victoire, comme LUI a vaincu.

Puisque nous suivons l'approche historique des livres de Daniel et de l'Apocalypse, nous comprenons que le peuple laodicéen représente la dernière génération de Chrétiens. En tant que telle, elle devra faire face à l'épreuve finale dans la grande controverse entre Christ et Satan. Il doit y avoir une dernière épreuve de force, et l'Apocalypse la définit comme la bataille d'Harmaguédon. C'est un autre sujet qui est très déroutant pour beaucoup. Un livre recommandé sur le sujet s'intitule : Chariot's of Salvation, the Biblical Drama of Armageddon du pasteur adventiste Hans La Rondelle. Plusieurs théologiens évangéliques admettent que c'est l'une des interprétations les plus fines sur le sujet de la bataille d'Harmaguédon. Longman, professeur au séminaire théologique de Westminster dit : « C'est là l'une des corrections dont on a le plus besoin pour rectifier les vues courantes de la fin des temps en ce qui concernent la bataille d'Harmaguédon. » Hans La Rondelle fait ressortir en détail ce que le livre de l'Apocalypse dit au sujet de ce conflit.

Nous lisons dans Apoc. 16.13-16 : « Et je vis sortir de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. » On pourrait dire de ces trois esprits impurs qu'ils sont la contrefaçon des trois messagers d'Apocalvpse 14. Les trois anges apportent un message de la part de Dieu et préparent un peuple pour la fin des temps. En opposition, les trois esprits impurs préparent le monde pour le temps de trouble, pour la grande épreuve de force, le conflit final entre Christ et Satan -- entre le bien et le mal -. Bien sûr, ces trois esprits représentent les faux prophètes, les suppôts de Satan, comme l'explique le verset 14 : « Car ce sont des esprits de démons, qui font des prodiges, et qui vont vers les rois de toute la terre, afin de les rassembler pour le combat du grand jour du Dieu tout-puissant. »

Veuillez noter, c'est « le combat du grand jour du Dieu tout-puissant ». Ce n'est pas une crise du Moyen-Orient. Cela n'a rien à voir avec le Moyen-Orient. C'est l'épreuve de force finale entre Dieu et Satan, et entre le peuple de Dieu et le peuple de Satan, qui est appelé « le monde ». Dieu prépare Son peuple par l'intermédiaire du message des trois anges, Satan prépare son peuple par l'intermédiaire des trois esprits impurs. Le verset 15 indique que cela prendra place juste avant la seconde venue de Christ. On lit : « Voici, je viens comme un voleur. Heureux celui qui veille, et qui garde ses vêtements (la justice de Christ), afin qu'il ne marche pas nu et qu'on ne voie pas sa honte! »

Cette déclaration montre un lien direct avec le message à Laodicée. Dans Apoc. 3.18, Jésus offre à Laodicée quelque chose de vital : « Je te conseille d'acheter de moi (...) des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu ». Ici dans l'Apocalypse 16, nous devons « garder » ce vêtement, nous cramponner à la justice de Christ par la foi jusqu'à la fin. C'est dans Apoc. 16.16 qu'Harmaguédon est introduit. « Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon. » Cet « Harmaguédon » est l'épreuve de force finale de la grande controverse. Quand nous regardons cette bataille sous l'angle chrétien, elle peut être appelée « La grande tribulation », où le peuple de Dieu sera testé d'une façon qui n'a jamais été expérimentée dans les générations passées.

Dans l'Ancien Testament il y a deux passages qui décrivent cette grande tribulation. L'un se trouve dans Daniel 12.1 : « En ce temps-là ( c.a.d. quand le ministère du Christ sera achevé dans le sanctuaire céleste) quand se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple; et ce sera une époque de détresse, telle qu'il n'y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu'à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. » Dieu délivrera ceux qui attendront, ceux dont la foi résistera jusqu'à la fin (Mat. 10.22).

Jérémie 30.7 dit fondamentalement la même chose que Daniel 12.1. Les 2 prophètes nous parlent d'un temps de trouble qui n'a jamais été expérimenté par aucune autre génération précédemment. « Malheur! car ce jour est grand; Il n'y en a point eu de semblable. C'est un temps d'angoisse pour Jacob; Mais il en sera délivré. » L'angoisse de Jacob, c'était une lutte pour la vie ou la mort. Et même si Jacob a été blessé -- sa hanche était déboîtée et très douloureuse -- il a tenu bon. Il s'est cramponné à l'ange et dit : « Je ne te laisserai aller que tu ne m'aies béni. »

Ayant cela à l'esprit, la question posée est celle-ci : « Quelle sera la véritable issue dans ces temps de trouble? Qu'est-ce que nous Laodicéens avons à vaincre? » Je crois que dans cette grande tribulation, la victoire de la croix de Jésus-Christ doit être renouvelée. Qu'est-ce que j'entends par la victoire de la croix? Trois fois le diable a tenté Jésus-Christ de descendre de la croix et de se sauver Lui-même. Cela est rapporté dans Luc 23.35-39, une fois par l'intermédiaire des soldats, une fois par les prêtres et une fois au travers du larron qui se trouvait à sa gauche.

Christ aurait pu le faire. Il était Dieu. Il aurait pu descendre indépendamment du Père et se sauver Lui-même. Mais Il n'est pas descendu. Il était pendu à la croix et Il a fait face à cette dernière et terrible tentation. Ellen White décrit cela de cette façon : « Au milieu des affreuses ténèbres, apparemment abandonné de Dieu (c'était l'épreuve finale), Christ but jusqu'à la lie la coupe de la détresse humaine. Durant ces heures redoutables, Il se reposa sur la preuve de l'acceptation que Son Père Lui avait accordée jusqu'ici. Il connaissait le caractère de Son Père, Il comprenait Sa justice, Sa miséricorde et Son grand amour. Par la foi (veuillez noter, non par les sentiments mais par la foi), Il se reposait sur Celui en qui Il avait toujours placé Sa joie d'obéir. Et lorsque dans une soumission totale Il s'abandonna Lui-même à Dieu, le sentiment de la perte de la faveur de Son Père avait disparu. Par la foi, Christ fut victorieux. » (J. C. p. 760 trad. litt.)

C'est par la foi qu'Il a vaincu Ses sentiments qui Lui disaient que Dieu L'avait abandonné. Mais par la foi Il a cru que Dieu ne l'abandonnerait jamais. Par la foi, Il fut victorieux. De la même manière, dans le temps de trouble notre foi sera éprouvée jusqu'à son extrême limite. Ceux dont la foi résistera à la grande tribulation sont appelés dans la Bible les 144.000. Ces derniers représentent ceux qui dans Laodicée auront vaincu de la même façon que Christ a vaincu.

Un autre texte de l'Ancien Testament révèle l'issue de la grande tribulation. Les deux précédents textes tirés de l'Ancien Testament nous disent qu'il y aura un temps de trouble qui n'a jamais été expérimenté par aucune des générations précédentes. Maintenant, remarquez de quelle façon Ésaïe décrit ce terrible événement. Dans certaines versions, le sous-titre d'Ésaie 54.5-7 s'intitule « L'Église réconfortée par de bienveillantes promesses », et cela est certainement vrai.

« Car ton créateur est ton époux (et nous savons que "ton créateur" fait référence à Christ, Il est le créateur) : L'Éternel des armées est son nom (C'est là l'un des titres du Christ); Et ton rédempteur est le Saint d'Israël: Il se nomme Dieu de toute la terre; (Le verset 5 parle ainsi de Jésus-Christ.) Car l'Éternel te rappelle (Israël c.a.d. l'Église) comme une femme délaissée et au coeur attristé, Comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu. Quelques instants je t'avais abandonnée, Mais avec une grande affection je t'accueillerai. » (Ésaie 54.5-7)

Pour quelques instants, Dieu nous abandonnera. « Nous nous sentirons apparemment abandonnés de Dieu » durant La grande tribulation. Dans la dernière épreuve de force, Dieu dira : « Voici mon peuple qui a la foi de Jésus-Christ. » Le diable Le défiera : « Remet-les entre mes mains. » Dieu répliquera : « Tu peux les toucher, tu peux faire ce que tu veux d'eux, mais tu n'as pas le droit de les tuer. » Nous serons à la merci du monde qui est maintenant entièrement contrôlé par le diable.

Jésus, regardant par avance ce moment historique, fit une déclaration significative dans la parabole du juge inique. Luc 18.1 nous révèle pourquoi Il a dominé cette parabole. « Et Jésus leur adressa une parabole pour montrer qu'il faut toujours prier et ne point se relâcher. » C'est dans ce but qu'Il leur adressa cette parabole. La conclusion de Jésus au verset 8 est vitale. « Je vous le dis, Il leur fera promptement justice (Il parle du juge inique, mais son application est pour les derniers jours). Mais quand le fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? »

Y aura-t-il un peuple dont la foi résistera jusqu'à la fin? La bonne nouvelle est « Oui! », et la réponse se trouve dans Apocalypse 7. Il se trouve seulement deux passages dans tout le Nouveau Testament qui évoquent les 144.000. L'un de ces passages est dans Apocalypse 7 et l'autre est dans Apocalypse 14. L'un se situe dans le contexte du sixième sceau, l'autre dans le contexte du Message des trois anges. Considérons les passages suivants sans idées préconçues.

Le chapitre 7 de l'Apocalypse répond à une question. Celle-ci se trouve dans Apocalypse 6.17 : « car le grand jour de sa colère est venu, et qui peut subsister? » En trois occasions, Paul dit que la colère de Dieu est révélée du ciel quand Il oublie ou quand Il abandonne les pécheurs obstinés (voir Rom. 1.24,26,28). Il les livre à leurs propres intentions et à leurs propres chemins. Mais dans les versets suivants Apocalypse 6.17, Dieu détournera sa protection de Son peuple pour témoigner de la puissance de l'Évangile.

Pour comprendre la question d'Apocalypse 6.17, nous devons examiner le contexte. Apocalypse 6 traite des six sceaux. Si vous lisez le chapitre 6 vous remarquez que Jean consacre environ deux versets pour chaque sceau. Mais quand il traite du sixième sceau, sa description débute au verset 12 d'Apocalypse 6 et se termine au 17ème verset d'Apocalypse 7 -- soit 23 versets! Apocalypse 8.1 couvre tout ce qui concerne le 7ème sceau.

Pourquoi Jean passe-t-il tant de temps sur le sixième sceau? Parce que celui-ci concerne le plus grand évènement de l'histoire depuis la première venue de Christ. Le contexte du sixième sceau est très clairement celui de la seconde venue de Christ et des évènements qui précèdent juste cette venue. Regardons Apoc. 6.12-14. « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang (Les adventistes sont familiarisés avec cette prophétie), et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme lorsqu'un figuier secoué par un vent violent jette ses figues vertes. Le ciel se retira comme un livre qu'on roule; et toutes les montagnes et les îles furent remuées de leurs places. »

Les versets 15 et 16 décrivent les événements précédant immédiatement la seconde venue de Christ aussi bien que la seconde venue de Christ elle-même. Que font les incroyants lors de la seconde venue de Christ? « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes. Et ils disaient aux montagnes et aux rochers : Tombez sur nous, et cachez-nous devant la face de celui qui est assis sur le trône, et devant la colère de l'agneau. » Il semble que le verset 15 englobe toute l'humanité : les riches, les nobles, les pauvres. Personne, semble-t-il ne sera capable de résister à la seconde venue de Christ.

Donc dans Apocalypse 6.17, Jean pose la question : « Y aurait-il quelqu'un qui sera à même de résister à ce temps de trouble terrible et à la seconde venue de Christ -- la colère de l'Agneau? » Cette question est similaire à celle que Jésus pose dans Luc 18.8 : « Trouverai-je un peuple dont la foi aura résisté jusqu'à la fin? » Dieu fera-t-il sortir un peuple qui aura reproduit la victoire de la croix? La croix était en fait une situation similaire où Dieu a temporairement abandonné Christ, et L'a laissé entre les mains du monde dominé par Satan.

La réponse à Apocalypse 6.17 est trouvée dans le chapitre 7, au verset 1. Et la réponse est « Oui Dieu aura un peuple. » « Après cela, je vis quatre anges debout aux quatre coins de la terre; ils retenaient les quatre vents de la terre, afin qu'il ne soufflait point de vent sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. »

Nous savons de Jérémie 25.31-34 et 51.1-2, que les vents symbolisent la guerre. À la fin des temps Dieu dit à Satan : « Voici mon peuple » et Satan dit : « Remets le entre mes mains. » Mais Dieu dit, « Pas encore, je protègerai Mon peuple, Je vais soutenir la lutte, la grande tribulation, Je vais la soutenir jusquà ce que nous les ayons scellés. » « Et je vis un autre ange, qui montait du côté du soleil levant(l'entrée du sanctuaire était toujours du côté du soleil levant), et qui tenait le sceau du Dieu vivant; il cria d'une voix forte aux quatre anges à qui il avait été donné de faire du mal à la terre et à la mer, et il dit : "Ne faites point de mal à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu'à ce que nous ayons marqué du sceau le front des serviteurs de notre Dieu." Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille... Apocalypse 7.1-4

Que signifie le mot « scellé »? Un exemple de ce qu'il signifie se trouve dans Romains 4. Paul enseigne que la circoncision ne contribue pas du tout au salut. Mais l'apôtre prévoit l'une des questions que les Juifs de Rome pourraient leur poser. « Si la circoncision ne contribue pas au salut, pourquoi Dieu l'ordonna-t-Il à Abraham et à travers lui, aux Juifs? » Paul nous dit pourquoi : c'était un sceau. « Et il (Abraham) reçu le signe de la circoncision comme un sceau de la justice qu'il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis... » (Rom. 4.11)

Abraham a obtenu la justice par la foi, avant qu'il soit circoncis. La circoncision n'a pas contribué à sa justice par la foi, elle a fait quelque chose d'autre. Elle a scellé ce qu'il avait déjà. « ... Afin d'être le père de tous les incirconcis qui croient... » (Idem). La circoncision n'a pas rendu Abraham juste, mais elle a scellé quelque chose qu'Abraham avait déjà. Elle a confirmé, ou elle a mis le label d'authenticité sur ce qu'il avait déjà. Gardez cela à l'esprit, parce que je crois que dans les derniers jours le sceau de Dieu sera le Sabbat. Le fait de garder le Sabbat ne nous rend pas juste, cela scelle seulement quelque chose qui est déjà là. La signification de la circoncision, et le sens du Sabbat sont ici synonymes. La circoncision signifie simplement que nous abandonnons notre incrédulité et que nous nous appuyons totalement sur Christ. Une bonne définition de la circoncision se trouve dans Philippiens 3.3, où Paul dit : Nous croyants, sommes ceux qui sont vraiment circoncis, « qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair ».

« Scellé » signifie simplement que notre foi devient inébranlable; nous sommes établis dans la vérité de Jésus-Christ notre justice. Nous avons acheté la robe blanche de Christ et en avons fait notre seule espérance. Nous ne sommes plus versatiles. La foi d'Abraham a fluctué avant le scellement. De la même manière, quand nous sommes scellés, notre foi est confirmée. Nous sommes tellement établis dans la vérité, nous avons si clairement compris Dieu, Son caractère, Son amour, Sa miséricorde, que notre foi est maintenant inébranlablement appuyée sur Lui. C'est alors que nous sommes scellés. Le Sabbat sera seulement un signe de ce sceau.

Si vous voulez une preuve que le Sabbat est un signe du sceau regardez à Exode 31 parce que le Sabbat a été donné comme un signe. « Parle aux enfants d'Israël, et dis-leur : Vous ne manquerez pas d'observer mes sabbats, car ce sera entre moi et vous, et parmi vos descendants, un signe (ou sceau; pour Paul "signe" ou "sceau" c'est la même chose) auquel on connaîtra que je suis l'Éternel qui vous sanctifie. (qui vous rend saint, ou qui vous met à part, cela peut signifier les deux) » (Exode 31.13, voir aussi 16-17)

Dans Hébreux 10.14, l'auteur nous dit que par un sacrifice, nous qui sommes sanctifiés, sommes rendus parfaits. Le Sabbat est seulement le signe. Dieu dit dans Apocalypse 7 : « Avant que je retire ma protection Mon peuple doit être scellé. » Il est scellé sur le front, ce qui signifie qu'il doit avoir l'esprit de Christ. Si vous désirez savoir ce qu'est l'esprit de Christ, lisez s'il vous plaît Philippiens 2.5-8 C'était un esprit qui était totalement dépourvu du moi. Pierre confirme cela dans 1 Pierre 4.1. « Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché ». Quand nous avons l'esprit de Christ, nous en finissons avec le péché mais nous souffrons dans la chair. C'est là le plein fruit de la justification par la foi.

Apocalypse 7 nous dit que Dieu est en train de marquer le front de ses serviteurs de son sceau, ce qui signifie que nos esprits seront enracinés dans la vérité de Christ notre justice. Il n'y aura plus d'hésitation. C'est dans ce contexte que Christ dira : « Que celui qui est injuste soit encore injuste et que le juste pratique encore la justice » (Apocalypse 22.11). Les deux camps ont choisi et par conséquent ont été scellés. Les disciples de Satan sont scellés de la « marque de la bête », et le peuple de Dieu est scellé du sceau de Dieu : « C'est ici que je me tiendrai, par la foi en la seule justice de Christ. » Jésus a fait son choix à Gethsémané. Il a lutté en Gethsémané et c'est en Gethsémané qu'Il a été scellé. Là bas Il dit : « Non pas ma volonté, mais la tienne. » Et au Calvaire Il a mené à son terme la décision de ce scellement.

La foi d'Abraham a été scellée à la circoncision. Soixante dix ans après sa foi a été testée et il en est ressorti victorieux (Héb. 11.17-19). Nous serons scellés avant le temps de trouble. La grande tribulation testera cette foi inébranlable et nous vaincrons de la même manière qu'Il a vaincu. Une question qui trouble beaucoup est celle-ci : « Combien seront scellés? » La réponse est : « 144.000 ». Mais nous avons argumenté sans fin pour savoir si ce nombre est littéral ou symbolique. Je peux seulement vous donner ma vision des choses.

Dans Apocalypse 7.4, Jean ne voit pas combien sont scellés, il entend seulement. « Et j'entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués du sceau, cent quarante-quatre mille, de toutes les tribus des fils d'Israël. » Il y a deux manières d'interpréter le mot « Israël ». Si nous insistons sur le fait que les 144.000 est littéral, alors pour être conséquent, « Israël » doit aussi être pris littéralement, ce qui signifie qu'il n'y a pas d'espoir pour nous païens. Si d'un autre côté, les 144.000 sont symboliques, alors Israël doit aussi être symbolique. Le Nouveau Testament interprète la symbolique d'Israël dans Romains 9.6-8. Dieu avait promis à Abraham que toute sa descendance serait sauvée. Toute signifie aucune exception. C'était une promesse faite par Dieu. Donc quand les Apôtres ont dit aux juifs qu'ils seraient perdus à moins qu'ils ne croient en Christ, les juifs ont rétorqué « Si nouos sommes perdus, alors Dieu a failli à sa promesse. »

Mais Paul dit : « Non, Dieu sera fidèle à Sa promesse. » Dans Romains 9.6,7 il dit : « Ce n'est point à dire que la parole de Dieu soit restée sans effet. (Dieu gardera Sa promesse mais le problème est votre interprétation d'"Israël"). Car tous ceux qui descendent d'Israël ne sont pas Israël (c.à.d. que Dieu ne considère pas tous les juifs comme faisant partie d'Israël. Donc qui est Israël?) et, pour être la postérité d'Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants; mais il est dit: En Isaac sera nommée pour toi une postérité. »

Dieu donna à Israël trois pères, Abraham, Isaac, Jacob. Si vous regardez ces trois pères, ils représentent les qualités du peuple de Dieu. Abraham représente la foi comme Romains 4.14-18 le fait ressortir. Isaac représente la nouvelle naissance comme le montre Galates 4. Il est « né d'en haut » en tant que résultat de la promesse de Dieu et non des oeuvres d'Abraham. Vous rappelez-vous ce qu'a dit Jésus à Nicodème? « Si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. » Vous ne pouvez pas appartenir au vrai Israël. Jacob représente ceux qui tiennent bon jusqu'à la fin. C'est pourquoi le temps de trouble, la grande tribulation est appelée « le temps de trouble de Jacob », parce que Jacob a prévalu et ainsi doit-il en être de la foi de ceux qui Lui appartiennent.

Paul dit aux Romains qu'Israël n'est pas ceux qui ont du sang d'Abraham, ou du sang d'Isaac mais ceux qui sont comme Isaac nés d'en haut. « ... ce ne sont pas les enfants de la chair qui sont enfants de Dieu, mais que ce sont les enfants de la promesse qui sont regardés comme la postérité. » (Romains 9.8) vous êtes donc Les enfants de la promesse sont ceux qui ont la foi en Christ et qui sont nés de nouveau. Ils ont revêtu Christ ils sont de la descendance d'Abraham et héritiers selon la promesse (voir Galates 3.27-29).

Mon argument est que 144.000 est un chiffre symbolique et le terme « Israël » ne fait pas référence aux juifs mais aux chrétiens, juifs, gentils de la même manière, qui ont expérimenté la pleine puissance de l'Évangile et qui reflètent parfaitement Christ. Mais d'abord les 144.000 doivent être scellés. Rappelez-vous le contexte d'Apocalypse 7. Avant que Dieu ne retire Sa protection et ne permette à Satan de commencer la grande bataille d'Harmaguédon, le peuple de Dieu est scellé. Et le symbole des 144.000 représente un chiffre parfait puisque c'est La combinaison de l'Église parfaite (12 x 12 = 144) plus l'oeuvre finale de Christ dans le Lieu Très Saint du sanctuaire céleste dont les mesures sont 10 x 10 x 10 soit 1.000.

Dans certains manuscrits, le texte original d'Apocalypse 7.4 n'indique pas « 144.000 » comme vous le lisez dans vos Bibles. 144 est en lettres, 1.000 est en chiffres. Donc nous avons « cent quarante quatre et 1.000 ». C'est une étrange façon d'écrire, ce qui peut signifier que Jean faisait une distinction entre 144 et 1.000. J'ai travaillé cela. Je peux seulement vous donner mon opinion comme indiqué ci-dessus. En d'autres termes les 144 représentent l'Église, 12 de chaque tribu -- Juifs et Gentils ou Ancien et Nouveau Testament, d'où 12 multiplié par 12 font 144. Les 1.000 représentent le Lieu Très-Saint -- les dimensions du Lieu Très Saint étaient 10 coudées par 10 coudées par 10 coudées donc le volume du Lieu Très Saint est 1.000 et donc 1.000 représentent le ministère de Christ dans le Lieu Très-Saint. C'est au travers de ce ministère qu'Il prépare un peuple qui sera capable de résister. C'est seulement mon opinion personnelle.

Laissez-moi vous dire pourquoi je crois que Jean ne voit pas les gens qui sont scellés mais entend leur nombre dans Apocalypse 7.4. Parce que les 144.000 n'étaient pas localisés en un endroit; ils étaient dispersés sur toute la terre. Il n'étaient pas seulement au Moyen-Orient; ils sont dans tout le monde. C'est pourquoi il ne peut pas les voir à un endroit. Mais après qu'ils aient traversé la grande tribulation et résisté à la seconde venue de Christ, alors Jean n'entend pas mais il voit : « Après cela, je regardai, et voici, il y avait une grande foule, que personne ne pouvait compter, de toute nation, de toute tribu, de tout peuple, et de toute langue. Ils se tenaient devant le trône et devant l'agneau, revêtus de robes blanches, et des palmes dans leurs mains. » (Apocalypse 7.9)

Plusieurs pensent que ce verset 9 fait référence à la grande multitude qui sera sauvée de la terre. D'autres disent que c'est la grande multitude que les 144.000 ont convertis. Nous n'avons aucune preuve biblique pour ces interprétations. Je crois que le verset 9 fait allusion aux 144.000 et je vais vous donner mes raisons. Encore une fois ce n'est que ma conviction personnelle.
  1. Le contexte d'Apocalypse 7 développe uniquement la notion des 144.000 : ceux qui seront capables de résister.
  2. Ces personnes sont vêtues de robes blanches avec des palmes dans leurs mains. Dans Apocalypse 19.7-8, nous découvrons que la robe blanche c'est la justice impartie de Christ, quelque chose que cette dernière génération de chrétiens expérimentera.
  3. La 3ème raison est très importante pour notre étude du message à Laodicée. Dans Apocalypse 7.13, l'un des anciens, qui représente l'un des sauvés pose une question à Jean. Cette question est reliée au verset 9 « Et l'un des vieillards prit la parole et me dit : Ceux qui sont revêtus de robes blanches, qui sont-ils, et d'où sont-ils venus? » À qui le vieillard fait-il allusion? À la grande multitude du verset 9 qui est vêtue de robes blanches. Il ne peut être question de tous ceux qui sont sauvés parce que le vieillard lui-même appartient au groupe des sauvés. Mais regardez la réponse que Jean donne, « Je lui dis : Mon seigneur, tu le sais (c'est une manière hébraïque de dire "Voici la réponse"). Et il me dit : Ce sont ceux qui viennent de la grande tribulation (que vous ne pouvez pas appliquer à toute la multitude sauvée), ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l'agneau. » Ils ont expérimenté la victoire totale, ils ont vaincu comme Christ a vaincu.
Jean continue « C'est pour cela qu'ils sont devant le trône de Dieu, et le servent jour et nuit dans son temple. » Ce sera un privilège réservé aux 144.000 et probablement à ceux qui dans tous les temps ont pleinement reflété Christ. « Celui qui est assis sur le trône dressera sa tente sur eux; ils n'auront plus faim, ils n'auront plus soif, et le soleil ne les frappera point, ni aucune chaleur. » (versets 13-16) Ils ne traverseront plus jamais cette grande tribulation. Ils en ont été délivrés. Je crois que Dieu scellera une grande multitude de personnes dans les derniers jours.

Je crois que l'Évangile, en tant que puissance de Dieu, est une puissance plus grande que toute la puissance que Satan peut rassembler au travers de la chair. Je crois que l'Évangile ne produira pas seulement un reste de 144.000 personnes pleines de foi mais une grande multitude qui refusera de fléchir le genou devant Baal. Si vous pouvez seulement juger de la puissance de l'Évangile à la Pentecôte, pouvez-vous imaginer ce qui arrivera quand le quatrième ange descend avec puissance et éclaire la terre de Sa gloire? La Pentecôte a touché seulement une petite région. Quand Dieu déversera Son Esprit sur le monde entier pouvez-vous imaginer la transformation qui prendra place? Qu'est-ce qui le fera? Le message des trois anges, l'Évangile éternel, qui est en vérité la justification par la foi.

Sans aucun doute, le temps de la grande tribulation sera terrible. Je ne peux pas expliquer combien ce sera terrible. Même notre imagination ne peut le décrire. Normalement quand nous imaginons les problèmes ils sont amplifiés par notre imagination. Mais dans ce cas, l'Esprit de Prophétie dit qu'il n'en est pas ainsi. La seule manière pour moi de décrire la finalité du temps de la grande tribulation c'est par ce que Christ a expérimenté à la croix. Nous nous sentirons alors abandonnés de Dieu. Le diable tirera profit de ces sentiments et dira : « Vous savez pourquoi Dteu vous a abandonnés? Parce que vous êtes perdus. Il vous a abandonnés parce qu'il n'y a aucun espoir de salut pour vous. » Vos sentiments vous confirmeront cela et diront qu'il n'y a aucun espoir pour vous. Alors votre foi dira : « Jésus a dit : "Je ne vous abandonnerai point" et "ma justice n'est pas en moi, mais en son Fils." »

Dans le temps de trouble de Jacob, le vrai problème sera la justice par la foi et non le fait de vivre sans péché puisque nous ne serons plus conscients du futur. Êtes-vous prêts à vous reposer en Christ, le Seigneur du Sabbat même si vous vous sentez abandonnés, et si vous ressentez que vous ne méritez pas le ciel? Parce que votre foi est scellée, vous résisterez à la grande tribulation. Le diable essayera de faire de son mieux pour vous troubler. Après qu'il aura échoué, alors seulement il fera passer le décret pour tuer le peuple de Dieu, ce qui signifie qu'il ira au-delà de ses limites. C'est quand le tremblement de terre aura lieu et que nous qui, en ce temps, serons cachés dans les cavernes, sortirons et dirons : « C'est le Dieu que nous attendons ».

Ceux qui nous auront pourchassés prendront nos places dans les cavernes et ils diront aux montagnes et aux rochers : « Tombez sur nous. Nous ne pouvons supporter la vision de la venue de Christ. » Oui, Dieu aura un peuple. Il aura un peuple qui aura vaincu. Nous devons vaincre l'incrédulité ce qui est le plus grand besoin de Laodicée. Nous devons être circoncis dans l'esprit. Nous devons chasser toute incrédulité. Nous devons nous reposer en Christ notre justice. Nous devons acheter le vêtement blanc de la justice de Christ. Arrêtez de regarder à vous-même pour votre assurance. Arrêtez de regarder à votre expérience. Notre part du début à la fin est la foi. C'est Dieu qui donne la victoire.

La foi peut être notre grande lutte parce que par nature nous sommes dépendants du moi. Mais que Dieu nous bénisse tous et nous donne la victoire, afin que nous restions remplis de foi, même jusqu'à la fin. Puisse notre foi devenir si forte en Christ que nous ayons non seulement la foi en Jésus-Christ, mais la foi de Jésus-Christ.